La pilule du lendemain est depuis lundi en vente libre, sans ordonnance, dans toutes les pharmacies espagnoles pour limiter le nombre de grossesses non désirées et d'avortements, a-t-on appris auprès du ministère de la Santé.
Le gouvernement veut ainsi faciliter l'accès à cette contraception d'urgence à utiliser dans les 72 heures après un rapport sexuel, qui n'était auparavant disponible que sur ordonnance.
"C'est important de faciliter l'accès à toutes les femmes, indépendamment de leur lieu de résidence, car il est fondamental de prendre cette pilule" rapidement, a déclaré lundi la ministre espagnole de la Santé Trinidad Jimenez, en marge de l'inauguration du nouvel hôpital de Ceuta.
Cette mesure a déjà été mise en place dans d'autres pays européens.
Le nombre d'avortements pratiqués en Espagne a été multiplié par deux entre 1998 et 2007, selon les derniers chiffres officiels.
Par ailleurs, le gouvernement socialiste espagnol a approuvé samedi en conseil des ministres un projet de loi controversé de libéralisation de l'avortement. Il permettrait aux jeunes filles de 16 et 17 ans d'interrompre leur grossesse sans le consentement de leurs parents.
Ce projet suscite l'hostilité de la droite et des milieux catholiques, et des réserves au sein même du camp socialiste.
S'il est adopté tel quel, les femmes vivant en Espagne pourront désormais avorter librement dans un délai de 14 semaines. L'avortement sera autorisé de manière exceptionnelle jusqu'à 22 semaines de grossesse en cas de "risque pour la vie et la santé" de la mère ou "de graves anomalies du foetus".
Il pourra enfin être pratiqué sans limite de temps en cas de "maladie extrêmement grave et incurable du foetus", après avis d'un comité médical.
Actuellement, l'avortement n'est autorisé en Espagne qu'en cas de viol dans un délai maximum de 12 semaines de grossesse, de malformations du foetus (22 semaines) ou en cas de "danger pour la santé physique ou psychique de la mère" (sans limitation de temps).
AFP
Le gouvernement veut ainsi faciliter l'accès à cette contraception d'urgence à utiliser dans les 72 heures après un rapport sexuel, qui n'était auparavant disponible que sur ordonnance.
"C'est important de faciliter l'accès à toutes les femmes, indépendamment de leur lieu de résidence, car il est fondamental de prendre cette pilule" rapidement, a déclaré lundi la ministre espagnole de la Santé Trinidad Jimenez, en marge de l'inauguration du nouvel hôpital de Ceuta.
Cette mesure a déjà été mise en place dans d'autres pays européens.
Le nombre d'avortements pratiqués en Espagne a été multiplié par deux entre 1998 et 2007, selon les derniers chiffres officiels.
Par ailleurs, le gouvernement socialiste espagnol a approuvé samedi en conseil des ministres un projet de loi controversé de libéralisation de l'avortement. Il permettrait aux jeunes filles de 16 et 17 ans d'interrompre leur grossesse sans le consentement de leurs parents.
Ce projet suscite l'hostilité de la droite et des milieux catholiques, et des réserves au sein même du camp socialiste.
S'il est adopté tel quel, les femmes vivant en Espagne pourront désormais avorter librement dans un délai de 14 semaines. L'avortement sera autorisé de manière exceptionnelle jusqu'à 22 semaines de grossesse en cas de "risque pour la vie et la santé" de la mère ou "de graves anomalies du foetus".
Il pourra enfin être pratiqué sans limite de temps en cas de "maladie extrêmement grave et incurable du foetus", après avis d'un comité médical.
Actuellement, l'avortement n'est autorisé en Espagne qu'en cas de viol dans un délai maximum de 12 semaines de grossesse, de malformations du foetus (22 semaines) ou en cas de "danger pour la santé physique ou psychique de la mère" (sans limitation de temps).
AFP