bendirman
Bladinaute averti
- Ce matin, les habitants de Murcie se sont réveillés face à deux nouvelles attaques islamophobes et xénophobes, visant les Marocains particulièrement. Si personne n’a été blessé physiquement, une mosquée a été attaquée et des messages particulièrement violents ont été laissés.
Après plusieurs agressions racistes qui ont eu lieu récemment à Murcie, la ville s’est réveillée ce matin face avec une nouvelle vague d’attaques, cette fois-ci dirigée principalement contre l’islam, tout en gardant la trame anti-Marocains des actes précédents. Pour rappel, Younes Blal, jeune Marocain était tué par balles le 13 juin lors d’une attaque raciste après que son assassin ait appelé à la mort de «tous les Maures», quelques semaines après l’agression de Mimoun Koutaibi. La multiplication des actes xénophobes et des tensions avait poussé de nombreux intellectuels à rédiger un manifeste, appelant à la cohésion entre les peuples pour trouver une solution commune et maintenir les liens évidents entre les cultures.
Malgré cet appel, deux nouvelles attaques ont été perpétrées cette nuit par des individus déterminés à faire entendre leur haine de l’islam et des Marocains, ainsi que leur volonté de «défendre» une Espagne face à ces «envahisseurs» sortis de leurs fantasmes xénophobes. Les premières lueurs du soleil ont dévoilés ce matin des dégradations et des inscriptions d’une rare violence sur le mur d’un passage de Murice et sur la mosquée de Cabezo de Torres.
Le passage Ingeniero Sebastian Feringan à La Flota a, en effet, été découvert défiguré par des tags racistes et islamophobes sur lesquels les riverains pouvaient lire «dehors les Maures» et «mort à l’islam», le tout couronné d’une croix gammée.
(...).
Résister face à la division pour ne pas laisser la haine régner
ATIM a dénoncé immédiatement l’attaque du lieu de culte et la violente xénophobie qui en ressort, rapporte le site Opinòn. L’association a publié sur Instagram son ressenti sur la situation, exigeant «que les forces politiques dénoncent ces faits et cessent d’utiliser des arguments haineux contre l’immigration, contraires à la diversité ethnique, raciale et religieuse».
Le maire de la ville n’a pas manqué de réagir sur Twitter pour dénoncer l’attaque contre la mosquée. «La haine et le racisme n’entrainent que plus d’intolérance et de violence», a-t-il commenté. Non sans rappeler le manifeste publié récemment, le maire a appelé à «plus de tolérance, de respect, de hauteur démocratique et de civilité».
Ya...bi.
Après plusieurs agressions racistes qui ont eu lieu récemment à Murcie, la ville s’est réveillée ce matin face avec une nouvelle vague d’attaques, cette fois-ci dirigée principalement contre l’islam, tout en gardant la trame anti-Marocains des actes précédents. Pour rappel, Younes Blal, jeune Marocain était tué par balles le 13 juin lors d’une attaque raciste après que son assassin ait appelé à la mort de «tous les Maures», quelques semaines après l’agression de Mimoun Koutaibi. La multiplication des actes xénophobes et des tensions avait poussé de nombreux intellectuels à rédiger un manifeste, appelant à la cohésion entre les peuples pour trouver une solution commune et maintenir les liens évidents entre les cultures.
Malgré cet appel, deux nouvelles attaques ont été perpétrées cette nuit par des individus déterminés à faire entendre leur haine de l’islam et des Marocains, ainsi que leur volonté de «défendre» une Espagne face à ces «envahisseurs» sortis de leurs fantasmes xénophobes. Les premières lueurs du soleil ont dévoilés ce matin des dégradations et des inscriptions d’une rare violence sur le mur d’un passage de Murice et sur la mosquée de Cabezo de Torres.
Le passage Ingeniero Sebastian Feringan à La Flota a, en effet, été découvert défiguré par des tags racistes et islamophobes sur lesquels les riverains pouvaient lire «dehors les Maures» et «mort à l’islam», le tout couronné d’une croix gammée.
(...).
Résister face à la division pour ne pas laisser la haine régner
ATIM a dénoncé immédiatement l’attaque du lieu de culte et la violente xénophobie qui en ressort, rapporte le site Opinòn. L’association a publié sur Instagram son ressenti sur la situation, exigeant «que les forces politiques dénoncent ces faits et cessent d’utiliser des arguments haineux contre l’immigration, contraires à la diversité ethnique, raciale et religieuse».
Le maire de la ville n’a pas manqué de réagir sur Twitter pour dénoncer l’attaque contre la mosquée. «La haine et le racisme n’entrainent que plus d’intolérance et de violence», a-t-il commenté. Non sans rappeler le manifeste publié récemment, le maire a appelé à «plus de tolérance, de respect, de hauteur démocratique et de civilité».
Ya...bi.