Espagne - Yes we camp

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Des dizaines de milliers de personnes, surtout des jeunes, prennent, depuis le 15 mai dernier, les places de villes d'Espagne afin d'y installer des campements dont le but est d'organiser un rassemblement permanent qui mobilise le plus grand nombre autour de la revendication centrale : "une vraie démocratie, tout de suite". Le mouvement, qui a connu une ampleur sans précédent grâce à la vitesse et à la capacité de diffusion qu'offrent les réseaux sur le Web, prend tout le monde de court : les politiciens ne savent plus comment aborder le phénomène, les sociologues se contredisent et les journalistes passent des comparaisons avec les révolutions arabes de l'hiver à de petits encarts très prudents qui reprennent simplement des dépêches d'agence aussi courtes que froides. Tout le monde semble rester sur la réserve, dans une attente de ce qui pourrait advenir d'un mouvement qui, par ailleurs, demande depuis jeudi 19 à s'étendre au niveau international, notamment par des slogans comme : "Peuple d'Europe, debout !". Que deviendra, en effet, ce mouvement dit "spontané", une fois que les élections de ce dimanche seront terminées ? Quel futur pour ces rassemblements dont les organisateurs veillent au maintien du caractère "assembléaire" des prises de décision, sur le côté non récupération possible de la part des partis politiques, l'importance de la non-violence et de la solidarité et qui, depuis quelques jours, se retrouve pris dans un débat autour de la question de savoir s'il faut favoriser l'abstention généralisée, voter pour des partis hors des deux grands (qu'ils rejettent en même temps que l'idée même de bipartisme avec des slogans comme "Vous ne nous représentez pas") ou se constituer, eux-mêmes, en plate-forme politique...

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http://www.legrandsoir.info/Yes-we-camp-spanishrevolution.html
 
Des dizaines de milliers de personnes, surtout des jeunes, prennent, depuis le 15 mai dernier, les places de villes d'Espagne afin d'y installer des campements dont le but est d'organiser un rassemblement permanent qui mobilise le plus grand nombre autour de la revendication centrale ...

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du même style.......................

chronique jean-pierre gauffre sur france info

http://www.france-info.com/chroniqu...-foi-2011-05-19-le-complot-537350-81-305.html

L’affaire DSK ne peut être qu’un complot... Mais par forcément de la manière dont on le pense...
Croyez-moi ou pas, mais plus je remets en place les pièces du puzzle de l’affaire DSK, plus je crois à la thèse du complot… Pas le complot contre lui, non… Ca, y a que la justice qui pourra le dire… Mais le complot contre toutes les autres infos dont on ne parle plus ou si peu depuis dimanche… Tiens, dimanche, justement… De quoi aurait-on dû parler ? Prioritairement, de la victoire de l’Azerbaïdjan au grand prix Eurovision de la chanson… C’est quand même pas banal que ce soit un pays d’Asie, aux portes de l’Iran, qui remporte un concours européen de chanson promis à la France, parce que c’était prévu comme ça… Eh ben, dimanche, ça passait pratiquement inaperçu… Donc, déjà, c’est un complot contre l’Azerbaïdjan…

On continue avec le foot… Samedi soir, c’est Lille qui remporte la coupe de France… On en a parlé où le lendemain ? A Lille… Mais ailleurs, à Paris, à Lyon, à Marseille, on n’a parlé que de DSK et de la suite 2806 du Sofitel de Manhattan… Et je n’ai pas besoin de vous appeler qui est maire de Lille… Là encore, le complot politique contre Lille et Martine Aubry semble évident… Donc, vous comprenez bien que tout cela n’est qu’un vaste complot, quasi planétaire, pour faire passer sous silence toutes les autres informations du moment… Rendez-vous compte que Pal Sarkozy, le père de, est obligé d’accorder une interview à la presse allemande pour expliquer qu’il va être une nouvelle fois grand-père… Alors qu’en temps normal, Gala aurait été en pointe sur un sujet qui traînait depuis des semaines dans toutes les rédactions et dont on attendait la confirmation…

Y en a qui ont bien compris ça et qui en profitent pour glisser des petites phrases… Au festival de Cannes, par exemple, hier matin, y a un réalisateur danois – Lars von Trier, palme d’or en 2000, tout de même – qui a compris que c’était le bon moment pour balancer, en interview, que finalement, Hitler était un mec plutôt sympa… C’est assez gros, mais noyé par l’affaire DSK, on en parle très peu…

Ce serait vraiment le moment de se lancer dans tout et n’importe quoi… Comme tout le monde attend des nouvelles de New York, on n’est plus capable d’absorber une autre info… On pourrait doubler les impôts, rappeler Domenech en équipe de France de foot, porter l’âge de la retraite à 72 ans, on s’en apercevrait que dans six mois… On pourrait même se faire envahir par l’armée monégasque… Le temps de s’en rendre compte, on aurait perdu la guerre et c’est Albert qui serait dans le grand fauteuil à l’Elysée… Evidemment, vous n’êtes pas obligés de me croire…
 
La révolte des indigné-e-s. Notes depuis la Plaza Tahrir de Barcelone.

Josep Maria ANTENTAS, Esther VIVAS


Il n’y a plus de doutes. Le vent qui a électrisé le monde arabe ces derniers mois, l’esprit des protestations répétées en Grèce, des luttes étudiantes en Grande-Bretagne et en Italie, des mobilisation anti-Sarkozy en France… est arrivé dans l’Etat espagnol.

Il n’y a plus de place pour le « business as usual ». Les confortables routines mercantiles de notre « démocratie de marché » et ses rituels électoraux et médiatiques se sont vus soudainement perturbés par l’irruption imprévue dans la rue et dans l’espace public d’une mobilisation citoyenne. Cette révolte des indigné-e-s inquiète les élites politiques, toujours mal à l’aise quand la population prend au sérieux la démocratie… et décide de la pratiquer pour son propre compte.

Il y a deux ans demi, quand la crise historique a éclaté en septembre 2008, les « maîtres du monde » ont connu un bref moment de panique, alarmé par l’ampleur d’une crise qu’ils n’avaient pas prévus, par l’absence d’instruments théoriques pour la comprendre et par la crainte d’une forte réaction sociale. Sont arrivées alors les proclamations creuses sur la « refondation du capitalisme » et les faux mea culpa qui se sont peu à peu évaporés, dès que le système financier a été sauvé, face à l’absence de toute explosion sociale.

La réaction sociale s’est faite attendre. Depuis l’éclatement de la crise, les résistances sociales ont relativement faibles. Il y a eu un énorme gouffre entre le discrédit du modèle économique actuel et sa traduction sous forme d’action collective. Plusieurs facteurs l’explique, en particulier la peur, la résignation face à la situation actuelle, le scépticisme par rapport aux syndicats, l’absence de référents politiques et sociaux et l’influence, parmi les salariés, des valeurs individualistes et consuméristes inculquées en permanence depuis des années par le système.

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Bonjour,

n'abuse pas stp des liens vers les blogs ...

J'ai pas compris désolée ? on est obligé de mettre la source d'un article lorsqu'on poste mais si c'est interdit ici alors je ne posterais plus d'articles par souci d'honnêteté intellectuelle et surtout pour les droits d'auteurs...
 
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