Esperance de vie : mieux vaut ne pas vivre à Molenbeek...

boptitprince

je ne suis qu'un prince..
"Mille cinq cents morts silencieuses par an"

N. G.

Mis en ligne le 12/11/2011

L’espérance de vie n’est pas la même dans toutes les communes bruxelloises. Elle est beaucoup plus basse dans le croissant pauvre.


Le constat est assez interpellant : en terme d’espérance de vie, les inégalités sont assez évidentes à Bruxelles. Une fois de plus, les différences se marquent entre les quartiers plus pauvres du Nord de Bruxelles et les quartiers au sud-est de la Région.


Ainsi, entre Molenbeek-St-Jean et Woluwe-St-Pierre, il y a une différence d’espérance de vie de plus de cinq ans. Un écart comparable entre l’espérance de vie de la Belgique (79 ans) et celui de pays tels le Venezuela ou la Cisjordanie. Ces statistiques 2011, récoltées par l’Observatoire de la santé et du social de Bruxelles, interpellent alors que ces deux communes sont situées à quelques kilomètres l’une de l’autre.

"Ils semblent qu’en matière d’espérance de vie, les facteurs environnementaux sont très secondaires par rapport aux facteurs sociaux", explique Pierre Marissal d’Inter-Environnement (IEB) et spécialiste de la question. Pour faire simple, il y a des facteurs environnementaux qui influencent l’espérance de vie - comme un travail où l’on est exposé à des produits nocifs ou un logement pollué par des moisissures - mais ce qui raccourcit le plus la vie, ce sont les facteurs sociaux comme la pauvreté et le manque d’éducation qui facilitent les comportements à risque (mauvaise alimentation, fumer, refuser des soins de santé, etc.)

Des conditions qui sont malheureusement surtout réunies dans le croissant pauvre de Bruxelles. Selon Pierre Marissal, si l’on compare les personnes de 30 ans, diplôme universitaire en main et habitant un des quartiers riches de Bruxelles, avec des personnes du même âge mais n’ayant qu’un diplôme du primaire et habitant le croissant pauvre, l’écart d’espérance de vie est en moyenne de 6 ans et demi pour les femmes, et près de 8 ans et demi pour les hommes.


Selon les chiffres du scientifique toujours, si l’ensemble de la population bruxelloise connaissait les mêmes conditions d’espérance de vie que les habitants des quartiers aisés, cela ferait près de 1 500 morts en moins chaque année. "Mais ce sont 1 500 morts silencieuses, et personne ne s’en aperçoit ", conclut Pierre Marissal.
 
c'est tellement degueulasse la bas , pollution , salete
les gens bouffent des kebab matin midi soir
des alcoolos de partout et des drogues
plus que des chomeurs qui font rien de leur journee a part descendre du cafe et du the !
ca ne m'etonne pas
 
je ne suis aps d'accord je vie du coté de molenbeek et hmdl tout se passe bien j'avoue je ne vie pas du coté de la ch de gand mais ou je vie c'est tres bien hmdl il ne faut pas generalisé toute la commune
 
je ne suis aps d'accord je vie du coté de molenbeek et hmdl tout se passe bien j'avoue je ne vie pas du coté de la ch de gand mais ou je vie c'est tres bien hmdl il ne faut pas generalisé toute la commune


C'est vrai que j'ai été surprise quand je suis partie chez une amie italienne qui habite Molembeek , pas trés loin d'étan noir .
Elle habite un quartier paisible , elle a une grande maison avec un super grand jardin avec plusieurs fruitiers , un potager , un bassin de poisson , une superbe veranda etc ... On dirai meme pas que c'est molembeek .

J'habite à Uccle et je suis quand meme surprise qu'il a presque 5 ans de difference entre ma commune et molembeek.
Tant de difference pour une petite ville comme bruxelles .
Pourquoi ??
 
"Mille cinq cents morts silencieuses par an"

N. G.

Mis en ligne le 12/11/2011

L’espérance de vie n’est pas la même dans toutes les communes bruxelloises. Elle est beaucoup plus basse dans le croissant pauvre.


Le constat est assez interpellant : en terme d’espérance de vie, les inégalités sont assez évidentes à Bruxelles. Une fois de plus, les différences se marquent entre les quartiers plus pauvres du Nord de Bruxelles et les quartiers au sud-est de la Région.


Ainsi, entre Molenbeek-St-Jean et Woluwe-St-Pierre, il y a une différence d’espérance de vie de plus de cinq ans. Un écart comparable entre l’espérance de vie de la Belgique (79 ans) et celui de pays tels le Venezuela ou la Cisjordanie. Ces statistiques 2011, récoltées par l’Observatoire de la santé et du social de Bruxelles, interpellent alors que ces deux communes sont situées à quelques kilomètres l’une de l’autre.

"Ils semblent qu’en matière d’espérance de vie, les facteurs environnementaux sont très secondaires par rapport aux facteurs sociaux", explique Pierre Marissal d’Inter-Environnement (IEB) et spécialiste de la question. Pour faire simple, il y a des facteurs environnementaux qui influencent l’espérance de vie - comme un travail où l’on est exposé à des produits nocifs ou un logement pollué par des moisissures - mais ce qui raccourcit le plus la vie, ce sont les facteurs sociaux comme la pauvreté et le manque d’éducation qui facilitent les comportements à risque (mauvaise alimentation, fumer, refuser des soins de santé, etc.)

Des conditions qui sont malheureusement surtout réunies dans le croissant pauvre de Bruxelles. Selon Pierre Marissal, si l’on compare les personnes de 30 ans, diplôme universitaire en main et habitant un des quartiers riches de Bruxelles, avec des personnes du même âge mais n’ayant qu’un diplôme du primaire et habitant le croissant pauvre, l’écart d’espérance de vie est en moyenne de 6 ans et demi pour les femmes, et près de 8 ans et demi pour les hommes.


Selon les chiffres du scientifique toujours, si l’ensemble de la population bruxelloise connaissait les mêmes conditions d’espérance de vie que les habitants des quartiers aisés, cela ferait près de 1 500 morts en moins chaque année. "Mais ce sont 1 500 morts silencieuses, et personne ne s’en aperçoit ", conclut Pierre Marissal.



Ce ne sont que des generalités : on dira de même pour la classe ouvrière...
 
Retour
Haut