Les dessous de la découverte des dispositifs d'espionnage israélien au Liban Sud
19/10/2009 C'est la Résistance qui a informé samedi l'armée libanaise de la présence des trois engins d'espionnage israéliens installés dans la vallée AlAnk entre les deux localités de Houla et de Meïs ElJabal, située à près de mille mètres de la position militaire israélienne AlAbbad.
C'est alors que celle-ci s'est attelée à assiéger la région, quand les drones israéliens sont arrivés sur les lieux. Vers 20 heures 20 de la nuit de samedi, le premier engin a explosé. Piégé, il semble avoir été sauté à distance, à partir de la Palestine occupée. Le Hezbollah et l'armée libanaise accusent l'ennemi sioniste de l'avoir détruit, de crainte qu'il ne soit démantelé et décodé.
Le second appareil d'espionnage, installé non loin du premier dans la même région, a également eu le même sort, douze heures plus tard, dans la matinée du dimanche. Auparavant, l'armée ennemie avait mis en garde l'armée libanaise et la Finul contre toute velléité de s'en approcher.
C'est alors qu'un régiment de génie de l'armée libanaise s'est chargé de démanteler le troisième dispositif, interdisant à un contingent espagnol de s'en charger seul. Assistée par une unité onusienne, il a découvert 6 boîtes ainsi que des câbles liés aux deux engins détruits. Chacune des boîtes contenait 360 batteries. L'engin n'était pas piégé et servait à connecter les deux autres détruits.
Selon le quotidien AsSafir, les deux engins étaient liés par câbles à un panneau d'émission équipé de caméras, fixé dans la colonie israélienne de Manara située aux confins avec la frontière libanaise. Ils permettaient la transmission presque instantanée de toute action captée.
Restent à savoir quand et comment leur installation a eu lieu. Selon le Hezbollah, c'est après la guerre de juillet 2006 que le dispositif a été planté, ce qui implique qu'un groupe de techniciens israéliens ou de collaborateurs libanais s'en sont chargés.
Quant à la Finul, elle s'est empressée de dire qu'il a été installé par les Israéliens eux mêmes, durant la guerre de juillet, sans préciser d'où ses informations ont été recueillies.
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=107541&language=fr
19/10/2009 C'est la Résistance qui a informé samedi l'armée libanaise de la présence des trois engins d'espionnage israéliens installés dans la vallée AlAnk entre les deux localités de Houla et de Meïs ElJabal, située à près de mille mètres de la position militaire israélienne AlAbbad.
C'est alors que celle-ci s'est attelée à assiéger la région, quand les drones israéliens sont arrivés sur les lieux. Vers 20 heures 20 de la nuit de samedi, le premier engin a explosé. Piégé, il semble avoir été sauté à distance, à partir de la Palestine occupée. Le Hezbollah et l'armée libanaise accusent l'ennemi sioniste de l'avoir détruit, de crainte qu'il ne soit démantelé et décodé.
Le second appareil d'espionnage, installé non loin du premier dans la même région, a également eu le même sort, douze heures plus tard, dans la matinée du dimanche. Auparavant, l'armée ennemie avait mis en garde l'armée libanaise et la Finul contre toute velléité de s'en approcher.
C'est alors qu'un régiment de génie de l'armée libanaise s'est chargé de démanteler le troisième dispositif, interdisant à un contingent espagnol de s'en charger seul. Assistée par une unité onusienne, il a découvert 6 boîtes ainsi que des câbles liés aux deux engins détruits. Chacune des boîtes contenait 360 batteries. L'engin n'était pas piégé et servait à connecter les deux autres détruits.
Selon le quotidien AsSafir, les deux engins étaient liés par câbles à un panneau d'émission équipé de caméras, fixé dans la colonie israélienne de Manara située aux confins avec la frontière libanaise. Ils permettaient la transmission presque instantanée de toute action captée.
Restent à savoir quand et comment leur installation a eu lieu. Selon le Hezbollah, c'est après la guerre de juillet 2006 que le dispositif a été planté, ce qui implique qu'un groupe de techniciens israéliens ou de collaborateurs libanais s'en sont chargés.
Quant à la Finul, elle s'est empressée de dire qu'il a été installé par les Israéliens eux mêmes, durant la guerre de juillet, sans préciser d'où ses informations ont été recueillies.
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=107541&language=fr