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VIB
Cinq leçons pour éviter les «pièges à miel».
Dernier motif d'inquiétude en date au MI5: le sexe. Dans un document de 14 pages (titré: «The Threat from Chinese Espionage» - «Espionnage chinois: la menace») adressé l'an dernier à des centaines de banques, d'entreprises et d'institutions financières de Grande-Bretagne, le célèbre service de renseignement britannique mettait en garde ses concitoyens contre un stratagème chinois de grande envergure. L'objectif des espions: séduire des hommes d'affaire occidentaux, avant de les faire chanter. Un article paru dans The Times cite une partie du document; on peut y lire que les services secrets chinois tentent de nouer et d'entretenir «des relations à long terme» et qu'ils ont pour objectif d'«exploiter les faiblesses de leurs cibles (notamment sur le plan sexuel) (...) afin de les amener à coopérer avec eux».
Ce rapport traitant des dernières techniques chinoises d'espionnage industriel ne nous apprend rien de nouveau: ce n'est là qu'une étape de plus dans une longue et sordide histoire mêlant espionnage et manipulation sexuelle. Les maîtres espions ont toujours usé des arts amoureux pour obtenir des informations confidentielles. Cette technique a un nom de code «honey trap» [piège à miel]. Et face à elle, il semble que les hommes et les femmes soient à égalité -qu'ils soient le chasseur ou la proie. Les espions s'en remettent au sexe, à leur intelligence et aux sensations fortes inhérentes aux relations clandestines pour appâter leurs victimes. Rien ne sert d'être patriote, d'avoir l'esprit vif, d'être bien entraîné ou d'être doté d'un fort caractère: si le «piège à miel» est savamment préparé, la cible risque fort d'y succomber.
La plus banale des relations extra-conjugales peut vite se transformer en histoire d'amour sincère et passionnelle sans qu'on n'y prenne garde. En 1997, on a révélé l'existence d'un piège à miel est-allemand; l'une des femmes impliquées a refusé d'admettre qu'elle avait été piégée, même après avoir pris connaissance des preuves. «Non, ce n'est pas vrai», déclara-t-elle alors. «Il m'aimait vraiment.»
Ceux qui veulent maîtriser l'art du piège à miel (comme ceux qui souhaitent s'en prémunir) feraient bien de s'intéresser à l'histoire de ce stratagème millénaire. Les anecdotes sont bien évidemment trop nombreuses -trop de drames, trop de draps froissés, de conjoints blessés, de lettres volées et de vies brisées- pour qu'on en dresse ici une liste exhaustive. Tenons-nous en à 5 histoires célèbres; prédateurs et victimes potentielles en tireront, sans nul doute, toutes les leçons nécessaires.
Dernier motif d'inquiétude en date au MI5: le sexe. Dans un document de 14 pages (titré: «The Threat from Chinese Espionage» - «Espionnage chinois: la menace») adressé l'an dernier à des centaines de banques, d'entreprises et d'institutions financières de Grande-Bretagne, le célèbre service de renseignement britannique mettait en garde ses concitoyens contre un stratagème chinois de grande envergure. L'objectif des espions: séduire des hommes d'affaire occidentaux, avant de les faire chanter. Un article paru dans The Times cite une partie du document; on peut y lire que les services secrets chinois tentent de nouer et d'entretenir «des relations à long terme» et qu'ils ont pour objectif d'«exploiter les faiblesses de leurs cibles (notamment sur le plan sexuel) (...) afin de les amener à coopérer avec eux».
Ce rapport traitant des dernières techniques chinoises d'espionnage industriel ne nous apprend rien de nouveau: ce n'est là qu'une étape de plus dans une longue et sordide histoire mêlant espionnage et manipulation sexuelle. Les maîtres espions ont toujours usé des arts amoureux pour obtenir des informations confidentielles. Cette technique a un nom de code «honey trap» [piège à miel]. Et face à elle, il semble que les hommes et les femmes soient à égalité -qu'ils soient le chasseur ou la proie. Les espions s'en remettent au sexe, à leur intelligence et aux sensations fortes inhérentes aux relations clandestines pour appâter leurs victimes. Rien ne sert d'être patriote, d'avoir l'esprit vif, d'être bien entraîné ou d'être doté d'un fort caractère: si le «piège à miel» est savamment préparé, la cible risque fort d'y succomber.
La plus banale des relations extra-conjugales peut vite se transformer en histoire d'amour sincère et passionnelle sans qu'on n'y prenne garde. En 1997, on a révélé l'existence d'un piège à miel est-allemand; l'une des femmes impliquées a refusé d'admettre qu'elle avait été piégée, même après avoir pris connaissance des preuves. «Non, ce n'est pas vrai», déclara-t-elle alors. «Il m'aimait vraiment.»
Ceux qui veulent maîtriser l'art du piège à miel (comme ceux qui souhaitent s'en prémunir) feraient bien de s'intéresser à l'histoire de ce stratagème millénaire. Les anecdotes sont bien évidemment trop nombreuses -trop de drames, trop de draps froissés, de conjoints blessés, de lettres volées et de vies brisées- pour qu'on en dresse ici une liste exhaustive. Tenons-nous en à 5 histoires célèbres; prédateurs et victimes potentielles en tireront, sans nul doute, toutes les leçons nécessaires.