salam
Fascinant, presque irréel : une lueur bleue diffuse dans l'eau de mer. Elle émerge de la reproduction de certains microorganismes du plancton, dans une poignée de plages de la planète.
Ceux qui ont eu la chance d'assister à un tel spectacle ne peuvent que s'en émerveiller : sur la plage, le sable mouillé s'illumine, comme un tapis de milliers de guirlandes bleues, scintillant dans la nuit noire. Ou bien ce sont les vagues elles-mêmes qui viennent mourir telle une onde fluorescente de lumière. Un prodige de la nature aussi rare qu'imprévisible.
S'agit-il de lucioles marines ? D'insectes prodigieux ? Pas du tout : ce sont des dinoflagellés. Soit de microscopiques organismes marins faisant partie du plancton, qui fabriquent de la lumière par un procédé chimique appelé bioluminescence. Les dinoflagellés possèdent une enzyme, la luciférase. Excitée par le remous des vagues, elle catalyse l'oxydation d'un dérivé de la chlorophylle (la luciférine), émettant au passage des photons lumineux. Résultat : chaque micro-organisme produit des flashs de 100 millisecondes.
Des phénomènes encore impossibles à prévoir
A raison de plusieurs centaines de milliers de dinoflagellés par litre d'eau, les vagues scintillent de bleu - ce que les Anglais appellent des blooms, efflorescences algales en français - durant quelques jours à quelques mois. Ces micro-organismes sont présents un peu partout dans le monde, même si de tels rassemblements restent assez rares sous nos latitudes. Selon les chercheurs de l'Institut océanographique de San Diego (Etats-Unis), on ignore encore pourquoi ils se forment.
Probablement sous l'effet d'un subtil équilibre entre la température de l'eau et la vitesse du vent.
L'arrivée de ces efflorescnces reste donc impossible à prévoir. Quelques spots célèbres ont néanmoins été identifiés : en Australie près de Sydney, dans la baie de San Diego aux Etats-Unis, sur les îles de Vaadhoo, Rangali et Mudhdhoo aux Maldives, dans la baie de Laguna Grande à Porto Rico, et à Knokke en Belgique.
https://www.science-et-vie.com/ques...S1-1&utm_source=Facebook&link_time=1512279766
Fascinant, presque irréel : une lueur bleue diffuse dans l'eau de mer. Elle émerge de la reproduction de certains microorganismes du plancton, dans une poignée de plages de la planète.
Ceux qui ont eu la chance d'assister à un tel spectacle ne peuvent que s'en émerveiller : sur la plage, le sable mouillé s'illumine, comme un tapis de milliers de guirlandes bleues, scintillant dans la nuit noire. Ou bien ce sont les vagues elles-mêmes qui viennent mourir telle une onde fluorescente de lumière. Un prodige de la nature aussi rare qu'imprévisible.
S'agit-il de lucioles marines ? D'insectes prodigieux ? Pas du tout : ce sont des dinoflagellés. Soit de microscopiques organismes marins faisant partie du plancton, qui fabriquent de la lumière par un procédé chimique appelé bioluminescence. Les dinoflagellés possèdent une enzyme, la luciférase. Excitée par le remous des vagues, elle catalyse l'oxydation d'un dérivé de la chlorophylle (la luciférine), émettant au passage des photons lumineux. Résultat : chaque micro-organisme produit des flashs de 100 millisecondes.
Des phénomènes encore impossibles à prévoir
A raison de plusieurs centaines de milliers de dinoflagellés par litre d'eau, les vagues scintillent de bleu - ce que les Anglais appellent des blooms, efflorescences algales en français - durant quelques jours à quelques mois. Ces micro-organismes sont présents un peu partout dans le monde, même si de tels rassemblements restent assez rares sous nos latitudes. Selon les chercheurs de l'Institut océanographique de San Diego (Etats-Unis), on ignore encore pourquoi ils se forment.
Probablement sous l'effet d'un subtil équilibre entre la température de l'eau et la vitesse du vent.
L'arrivée de ces efflorescnces reste donc impossible à prévoir. Quelques spots célèbres ont néanmoins été identifiés : en Australie près de Sydney, dans la baie de San Diego aux Etats-Unis, sur les îles de Vaadhoo, Rangali et Mudhdhoo aux Maldives, dans la baie de Laguna Grande à Porto Rico, et à Knokke en Belgique.
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