FPP75
VIB
Quelle légitimité donner à ce papier ?
Le chroniqueur diplomatique du Haaretz, Alouf Benn, a rendu visite à l’ancien premier ministre israélien Ehoud Olmert , que tenaillent à la fois des problèmes avec la justice de son pays et un cancer de la prostate.
Loquace, ce dernier est revenu sur un épisode de sa descente aux enfers politique, l’offre de paix qu’il avait soumis le 13 septembre 2008 à Mahmoud Abbas, le chef de l’Autorité palestinienne, alors qu’il venait de démissionner de ses fonctions et qu’il expédiait les affaires courantes.
Cette offre de paix a été notamment discutée sur le site israélo-palestinien Bitterlemons .M. Olmert l’a évoquée dans un entretien très intéressant publié par Newsweek, le 13 juin (édition datée du 22 juin). Cet entretien était illustré par un beau travail du photographe J. Carrier (voir-ci-contre).
De cette offre de paix, telle que présentée par M. Olmert, Alouf Benn donne les détails suivants:
- des échange de terres pour parvenir pour les Palestiniens à une surface équivalent à 100% des territoires conquis en 1967.
- un nombre très limité de réfugiés admis à rentrer en Israël (de l’ordre de 3 000 personnes sur plusieurs centaines de milliers.)
- un statut international pour la vieille ville de Jérusalem, le Mont Sion et le Mont des Oliviers (”holy basin”.)
Selon Ehoud Olmert, Mahmoud Abbas promit d’étudier cette offre, mais il ne répondit jamais au premier ministre démissionnaire. Ce n’est que bien plus tard qu’il assura dans un entretien au Washington Post que le fossé entre les position israéliennes et palestiniennes était trop grand.
Alouf Benn retire deux principaux enseignements de ce récit:
- que si un compromis est éventuellement possible sur les frontières, la question des réfugiés et celle de Jérusalem continuent de constituer des barrières quasi-infranchissables. Les Israéliens refusent de retour d’un nombre substantiel de réfugiés alors que les Palestiniens veulent contrôler l’esplanade des Mosquées, le mont du Temple pour les juifs.
- que laissées à elles-mêmes les deux parties ne pourront jamais dépasser leurs blocages, et qu’une énergique et inventive implication américaine est demandée.
Le chroniqueur diplomatique du Haaretz, Alouf Benn, a rendu visite à l’ancien premier ministre israélien Ehoud Olmert , que tenaillent à la fois des problèmes avec la justice de son pays et un cancer de la prostate.
Loquace, ce dernier est revenu sur un épisode de sa descente aux enfers politique, l’offre de paix qu’il avait soumis le 13 septembre 2008 à Mahmoud Abbas, le chef de l’Autorité palestinienne, alors qu’il venait de démissionner de ses fonctions et qu’il expédiait les affaires courantes.
Cette offre de paix a été notamment discutée sur le site israélo-palestinien Bitterlemons .M. Olmert l’a évoquée dans un entretien très intéressant publié par Newsweek, le 13 juin (édition datée du 22 juin). Cet entretien était illustré par un beau travail du photographe J. Carrier (voir-ci-contre).
De cette offre de paix, telle que présentée par M. Olmert, Alouf Benn donne les détails suivants:
- des échange de terres pour parvenir pour les Palestiniens à une surface équivalent à 100% des territoires conquis en 1967.
- un nombre très limité de réfugiés admis à rentrer en Israël (de l’ordre de 3 000 personnes sur plusieurs centaines de milliers.)
- un statut international pour la vieille ville de Jérusalem, le Mont Sion et le Mont des Oliviers (”holy basin”.)
Selon Ehoud Olmert, Mahmoud Abbas promit d’étudier cette offre, mais il ne répondit jamais au premier ministre démissionnaire. Ce n’est que bien plus tard qu’il assura dans un entretien au Washington Post que le fossé entre les position israéliennes et palestiniennes était trop grand.
Alouf Benn retire deux principaux enseignements de ce récit:
- que si un compromis est éventuellement possible sur les frontières, la question des réfugiés et celle de Jérusalem continuent de constituer des barrières quasi-infranchissables. Les Israéliens refusent de retour d’un nombre substantiel de réfugiés alors que les Palestiniens veulent contrôler l’esplanade des Mosquées, le mont du Temple pour les juifs.
- que laissées à elles-mêmes les deux parties ne pourront jamais dépasser leurs blocages, et qu’une énergique et inventive implication américaine est demandée.