et bahrein également

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Michèle Alliot-Marie n'a vraiment pas de chance. C'est encore elle qui figure au centre de l'information du magazine Le Point sur la formation apportée par la France aux forces de maintien de l'ordre de l'émirat de Bahreïn, celles-là mêmes qui sont engagées, ce vendredi, dans une répression sanglante contre les manifestants en faveur de réformes politiques.
En tant que ministre de l'Intérieur que Michèle Alliot-Marie a conclu, en novembre 2007, un accord de formation avec son homologue bahreïni, cheikh Rashed Bin Abdallah Al-Khalifa. L'accord portait notamment sur la formation des forces « chargées d'encadrer les manifestations – formation qui inclut une composante “droits de l'homme” ».

[Le ministères des Affaires étrangères nous prie de préciser que si des forces de l'ordre bahreïnie ont bien été formées par la France, ce n'est pas suite à cet accord signé par Mme Alliot-Marie, qui n'a toujours pas été ratifié par Bahreïn. « On veut lui faire porter tous les chapeaux en ce moment, mais pas celui-là », confie un de ses collaborateurs.]

Un rapport parlementaire de février 2010 cité par Le Point fait le bilan de cette formation française, effectuée en vertu d'accord plus anciens :

« La coopération privilégiée établie depuis quatre ans avec la Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité a permis d'accompagner la professionnalisation des unités anti-émeute et d'améliorer la gestion des foules, dans un archipel où il n'est pas rare que les manifestations dégénèrent. »


« Savoir-faire » français et bonnes vieilles méthodes sanglantes
C'était assurément bien vu sur les manifs qui dégénèrent, mais pas forcément très lucide sur la professionnalisation des unités anti-émeutes, même si l'émirat de Bahreïn pouvait être considéré, jusqu'à ces derniers jours, comme l'un des Etats arabes du Golfe les plus ouverts…

Cette coopération établie avec Bahreïn correspond à ce fameux « savoir-faire » que le monde entier nous envie, et que Michèle Alliot-Marie, devenue ministre des Affaires étrangères au dernier remaniement, proposait à la Tunisie en plein cœur de la répression des protestations tunisiennes.

Une formation à la « gestion des foules et des grands événements » a été dispensée à la mi-octobre en Egypte par deux policiers français.

Ce business de la formation au maintien de l'ordre est une activité traditionnelle de la France, gérée par le ministère de l'Intérieur, souvent accompagnée de la vente de matériel à la clé. Qui peut donner des situations embarrassantes lorsque le régime utilise ce savoir-faire non pas pour encadrer des manifestations « à la française », mais pour recourir à de bonnes vieilles méthodes sanglantes, en faisant tirer sur la foule comme ce fut le cas cette semaine à Bahreïn.

source rue 89 http://www.rue89.com/node/191237?page=1#comment-2156186
 
La répression du mouvement de protestation a fait une septième victime, un chiite qui a succombé à ses blessures.
Une grande marche est prévue mardi à Manama. L'opposant chiite en exil Massan Machaimaa a annoncé son retour le même jour.
Des milliers de personnes occupent toujours la place de la Perle pour demander un changement de régime.
Le Grand Prix de Barheïn, qui devait marquer le début de la saison de Formule 1 le 13 mars, a été annulé.


► Le contexte. Lundi 14 février, des manifestations antigouvernementales ont éclaté dans plusieurs villages du royaume. Le "jour de la colère" a connu une fin tragique : deux jeunes sont décédés lors d'altercations avec la police.

Comme en Égypte et en Tunisie, les manifestants ont protesté contre le chômage, très élevé au Bahreïn. Mais la raison de cette inactivité est spécifique aux pays du Golfe : la majorité de la main-d'œuvre est d'origine étrangère. Au Bahreïn, elle vient principalement de l'Inde. "Plus productive et moins bien payée, elle est préférée à la population locale, qui se retrouve en difficulté économique", détaille Laurence Louër, chargée de recherche à Sciences-Po Paris et auteur de "Chiisme et politique au Moyen-Orient".

Les mots d'ordre scandés par les manifestants étaient aussi de nature politique. Le Bahreïn est l'un des pays arabes où les habitants disposent du plus de libertés. Une presse en partie libre est publiée, les partis d'opposition et les syndicats sont tolérés. Cette liberté est cependant relative. Ces dernières années, le pouvoir a fermé beaucoup de blogs, des opposants ont été emprisonnés. Les manifestants exigent le retour de la Constitution de 1973, avec laquelle le parlement avait davantage de pouvoir.

Ce n'est pas tout. "Il existe un clivage profond entre la monarchie au pouvoir, qui est sunnite, et la majorité de la population, qui est chiite", explique Laurence Louër. Les Chiites, qui protestent contre la discrimination professionnelle, se plaignent d'être marginalisés au sein des administrations.

Encouragées par les révolutions tunisiennes et égyptiennes, les Bahreïnis ont organisé une marche le 14 février. Ce n'était pas la première. "Depuis 2004, des manifestations, portées par les mêmes revendications, ont régulièrement lieu", précise Laurence Louër.
Pourtant, il n'est pas certain que cela aboutisse à un changement de régime. La solidarité qu'a exprimé l'armée envers le peuple en Tunisie et surtout en Égypte n'existe pas au Bahreïn. "L'armée est essentiellement constitué de mercenaires sunnites, provenant de Syrie, Jordanie, ou encore du Soudan". Les soldats, très bien payés, sont extrêmement loyaux envers le pouvoir.

La présence de la cinquième flotte US risque aussi de compliquer la tâche des manifestants antigouvernementaux. Il s'agit d'une base militaire très importante pour les États-Unis, qui entretiennent une relation étroite avec le pouvoir actuel. "Washington est très méfiant envers les parti d'opposition, dont les principaux sont chiites", affirme Laurence Boër. Une partie de l'opposition est en effet très proche du régime iranien. "Même s'il faut relativiser ce relai d'influence, il est clair que le pouvoir entretient cette méfiance."
Principale réserve de pétrole au monde et géographiquement proches de l'Iran, les pays du Golfe sont surveillés de près par les États-Unis. "L'équation géopolitique est très différente de la Tunisie ou de l'Égypte"..

rue 89
 
Le Bahreïn et Israël entretiennent des relations secrètes !



Selon le quotidien israélien Haaretz, Israël et le Bahreïn ont entretenu ces dernières années des relations secrètes au plus haut niveau. Ainsi, les responsables des deux pays se sont réunis plusieurs fois en marge des réunions de l’Assemblée générale des Nations Unies. Par ailleurs, le roi du Bahreïn a nommé Hoda Nounou, une bahreïnienne juive, en tant qu’ambassadrice de son pays aux États-Unis.

Selon un câble diplomatique datant de 2007 et considéré par le journal Haaretz comme un indice de « modération » du Bahreïn, le ministre bahreïni des Affaires étrangères avait dit à la Commission juive américaine que « les réfugiés palestiniens devraient retourner en Palestine et non en Israël » ! Ce même journal a révélé que le ministre bahreïni des Affaires étrangères entretenait des liens solides avec la dirigeante du parti Kadima (parti politique israélien de centre gauche), Tzipi Livni, qui était au poste des Affaires étrangères de mai 2006 à mars 2009. Les câbles publiés par Wikileaks révèlent que le Bahreïn est décidé à poursuivre ses contacts, même avec le gouvernement de Netanyahu/Liberman.

Le 16 juillet 2009, le prince héritier Salman ben Hamad Al-Thani avait publié un article dans le quotidien Washington Post, sous le titre « Les Arabes doivent dialoguer avec les Israéliens », dans lequel il a appelé les dirigeants arabes à relancer l’initiative de « paix » arabe, accusant les Arabes de ne pas faire assez pour s’adresser directement au public israélien, et lui expliquer les bénéfices de la paix avec les Palestiniens. Netanyahu avait fait l’éloge de cet article et avait espéré que de nombreux dirigeants arabes en feraient de même. De son côté, le secrétaire adjoint américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, a rencontré, le 28 juillet dernier le prince héritier à Manama. Ce dernier lui avait dit qu’il était temps de sortir de l’impasse politique et de parvenir à la paix. Il avait ajouté qu’il fallait « mettre fin aux craintes du public israélien et lui parler directement, parce que ceci faciliterait la tâche à Netanyahu ».

En août 2009, le secrétaire d’État adjoint américain a rencontré le Conseiller du ministre bahreïni des Affaires étrangères, à Manama. Au cours de cette entrevue, le responsable bahreïni lui a dit que le prince héritier comptait faire une interview avec les médias israéliens, dans le cadre des réunions de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York et qu’il était en contact avec au moins un journaliste du quotidien israélien Haaretz.




Source : Al-Manar




http://www.partiantisioniste.com/ac...ntretiennent-des-relations-secretes-0628.html
 
Des milliers de manifestants ont de nouveau marché mardi 1er février dans les rues de Manama, affirmant l'unité nationale du petit royaume de Bahreïn, où les communautés sunnite et chiite se côtoient. Depuis le 14 février, des manifestations exigent un changement politique dans cet archipel à majorité chiite gouverné par une dynastie sunnite.

Je souhaite qu'ils fassent un état fédéral dans tout le Moyen Orient sans ingérence étrangère en suivant le modèle Canadien avec des spécificités
 
MANAMA — Les principales composantes de l'opposition bahreïnie ont appelé à annuler une marche prévue vendredi contre le palais royal, dans une tentative d'apaiser les tensions confessionnelles.

La contestation contre la dynastie sunnite dans ce petit royaume à majorité chiite du Golfe avait commencé le 14 février à l'initiative d'un groupe de jeunes qui ont lancé des appels sur Facebook, et le mouvement a été récupéré par l'opposition.
 
Victoire à Bahreïn, régime brutal!




Le violent régime de Bahreïn tire à balles réelles sur des manifestants pacifiques, et détient les infirmières et médecins qui les soignent, mais veut faire croire au monde que tout est normal. Ses dirigeants ont donc travaillé dur pour faire revenir le prestigieux Grand Prix de Formule 1 dans le pays. Puis, à 48 heures de la décision finale de l'association Formula 1, Bahreïn a demandé de l'aide aux Etats-Unis et Avaaz a démarré!








En deux jours, presque 500 000 membres d'Avaaz ont rejoint la campagne et ensemble, nous avons laissé plus de 20 000 messages sur les pages Facebook et Twitter des équipes de F1. L'équipe d'Avaaz a contacté le pilote légendaire Damon Hill, qui a ajouté sa voix à la campagne. L'attention des médias s'est accrue.






Mais les patrons de la F1 ont alors décidé de maintenir la course. La campagne d'Avaaz a été citée dans des milliers d'articles dans le monde entier (New York Times, Le Monde, AFP, Reuters, ESPN) et nos porte-parole ont été interviewés sur CNN (image à droite), BBC et de nombreuses autres grandes chaînes.

Puis, Avaaz s'est procuré un rapport interne rédigé par les dirigeants de la F1 qui concluait de façon scandaleuse qu'il n'y avait "pas de violations des droits humains" à Bahreïn -- il s'est avéré que le vice-président de la F1 s'est contenté de parler au gouvernement et de visiter un supermarché! Nous avons aussitôt publié notre réaction qui a déclenché une tempête médiatique et finalement... les équipes de F1 ont annoncé être opposées à l'unanimité à la tenue de la course à Bahreïn, forçant l'association Formula 1 à annuler la course à Bahreïn en 2011!

avaaz org

mam
 
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