GAZA (AFP) - Israël a menacé mercredi d'"agir" dans la bande de Gaza en riposte à la mort d'un de ses soldats dans une attaque à l'explosif, quelques heures avant l'arrivée à Jérusalem du nouvel émissaire américain George Mitchell dans le cadre de sa première tournée régionale.
Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui n'exerce aucun contrôle à Gaza mais demeure le principal interlocuteur de la communauté internationale, s'en est violemment pris à Israël "qui ne veut pas la paix" et à ses rivaux du Hamas les accusant d'avoir entraîné les Palestiniens dans une guerre dévastatrice.
Avant l'aube, des appareils israéliens ont bombardé des tunnels de contrebande reliant le sud de la bande de Gaza à l'Egypte, selon des sources militaires israéliennes et des témoins.
L'armée israélienne a affirmé que l'attaque contre les "tunnels du Hamas", qui servent à faire passer des armes à Gaza, était en réponse à celle qui avait coûté la vie mardi à un soldat israélien le long de la frontière avec Gaza.
Dans des raids israéliens menés en riposte, un Palestinien a été tué et trois autres ont été blessés dans la bande de Gaza sous contrôle du Hamas.
"Face à une provocation aussi violente, Israël agira pour se protéger", a averti le porte-parole du Premier ministre israélien Ehud Olmert, Mark Regev.
"Malheureusement, le Hamas contrôle la bande de Gaza et il est directement responsable de tous les tirs hostiles à partir de ce territoire contre Israël", a-t-il dit.
Selon lui, Israël souhaite "le maintien du calme dans le sud, mais l'attaque meurtrière d'hier de Gaza était une tentative de le compromettre délibérément".
Le cabinet de sécurité israélien se réunissait mercredi matin et devait discuter d'une riposte israélienne plus élargie contre la bande de Gaza, selon un haut responsable gouvernemental.
Ces violences surviennent alors que l'émissaire du président américain Barack Obama, est attendu dans l'après-midi en Israël.
Depuis le Caire, première étape de sa tournée régionale, M. Mitchell a estimé d'une "importance cruciale" que le cessez-le-feu à Gaza soit "étendu et consolidé".
Des tractations sont en cours entre Israël et le Hamas sous les auspices de l'Egypte en vue d'une trêve consolidant le cessez-le-feu décrété le 18 janvier après une offensive israélienne qui a fait plus de 1.330 morts palestiniens et dévasté la bande de Gaza (27 décembre-17 janvier).
A Ramallah en Cisjordanie, M. Abbas, qui doit s'entretenir jeudi avec M. Mitchell, a violemment dénoncé l'offensive israélienne à Gaza, accusant l'Etat hébreu de "ne pas vouloir la paix".
"Aujourd'hui nous sommes plus que jamais convaincus, surtout après l'agression contre Gaza, qu'Israël ne veut pas la paix et nous allons dire cela à tous ceux qui viennent nous voir", a-t-il dit mercredi soir.
Il a affirmé que l'Autorité palestinienne s'était adressée "au Tribunal pénal international" en vue d'éventuelles poursuites contre Israël pour "les crimes atroces qu'il a commis à Gaza contre le peuple palestinien".
M. Abbas a aussi violemment attaqué le Hamas, qui l'a délogé de Gaza en juin 2007, l'accusant d'avoir "entraîné tout un peuple" à la guerre en refusant de reconduire une première trêve avec Israël ayant expiré le 19 décembre 2008.
Il a stigmatisé le chef en exil du Hamas Khaled Mechaal, lui reprochant d'avoir sous-estimé la réaction israélienne à la rupture de la trêve. "C'est un crime pour lequel il pourrait être jugé".
Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui n'exerce aucun contrôle à Gaza mais demeure le principal interlocuteur de la communauté internationale, s'en est violemment pris à Israël "qui ne veut pas la paix" et à ses rivaux du Hamas les accusant d'avoir entraîné les Palestiniens dans une guerre dévastatrice.
Avant l'aube, des appareils israéliens ont bombardé des tunnels de contrebande reliant le sud de la bande de Gaza à l'Egypte, selon des sources militaires israéliennes et des témoins.
L'armée israélienne a affirmé que l'attaque contre les "tunnels du Hamas", qui servent à faire passer des armes à Gaza, était en réponse à celle qui avait coûté la vie mardi à un soldat israélien le long de la frontière avec Gaza.
Dans des raids israéliens menés en riposte, un Palestinien a été tué et trois autres ont été blessés dans la bande de Gaza sous contrôle du Hamas.
"Face à une provocation aussi violente, Israël agira pour se protéger", a averti le porte-parole du Premier ministre israélien Ehud Olmert, Mark Regev.
"Malheureusement, le Hamas contrôle la bande de Gaza et il est directement responsable de tous les tirs hostiles à partir de ce territoire contre Israël", a-t-il dit.
Selon lui, Israël souhaite "le maintien du calme dans le sud, mais l'attaque meurtrière d'hier de Gaza était une tentative de le compromettre délibérément".
Le cabinet de sécurité israélien se réunissait mercredi matin et devait discuter d'une riposte israélienne plus élargie contre la bande de Gaza, selon un haut responsable gouvernemental.
Ces violences surviennent alors que l'émissaire du président américain Barack Obama, est attendu dans l'après-midi en Israël.
Depuis le Caire, première étape de sa tournée régionale, M. Mitchell a estimé d'une "importance cruciale" que le cessez-le-feu à Gaza soit "étendu et consolidé".
Des tractations sont en cours entre Israël et le Hamas sous les auspices de l'Egypte en vue d'une trêve consolidant le cessez-le-feu décrété le 18 janvier après une offensive israélienne qui a fait plus de 1.330 morts palestiniens et dévasté la bande de Gaza (27 décembre-17 janvier).
A Ramallah en Cisjordanie, M. Abbas, qui doit s'entretenir jeudi avec M. Mitchell, a violemment dénoncé l'offensive israélienne à Gaza, accusant l'Etat hébreu de "ne pas vouloir la paix".
"Aujourd'hui nous sommes plus que jamais convaincus, surtout après l'agression contre Gaza, qu'Israël ne veut pas la paix et nous allons dire cela à tous ceux qui viennent nous voir", a-t-il dit mercredi soir.
Il a affirmé que l'Autorité palestinienne s'était adressée "au Tribunal pénal international" en vue d'éventuelles poursuites contre Israël pour "les crimes atroces qu'il a commis à Gaza contre le peuple palestinien".
M. Abbas a aussi violemment attaqué le Hamas, qui l'a délogé de Gaza en juin 2007, l'accusant d'avoir "entraîné tout un peuple" à la guerre en refusant de reconduire une première trêve avec Israël ayant expiré le 19 décembre 2008.
Il a stigmatisé le chef en exil du Hamas Khaled Mechaal, lui reprochant d'avoir sous-estimé la réaction israélienne à la rupture de la trêve. "C'est un crime pour lequel il pourrait être jugé".