Séance de cinéma, hier soir : on donnait en avant-première, au Rex - lune des grandes salles parisiennes- le long-métrage de la réalisatrice franco-marocaine Saka Tahiri, Number One. Cette comédie tendre et légère fait partie des nouveaux films à laffiche à partir de mercredi dans la capitale.
Elle naurait pas existé sans la réforme, adoptée en février 2004, de la moudawana, le code de la famille marocain. Celle-ci a donné aux femmes de nouveaux droits quil leur reste à conquérir dans un pays où les hommes sont depuis toujours les seuls maîtres à bord.
Le héros du film, Aziz, dirige une usine de confection à Casablanca. Obséquieux avec son patron, il terrorise ses ouvrières et se conduit en tyran domestique vis à vis de son épouse. Celle-ci décide alors de lui jeter un sort. Il devient féministe malgré lui. Mais sa nouvelle façon dêtre suscite lincompréhension de son entourage.
Cest drôle et cela raconte aussi un peu le Maroc. Si l'on en croit le sondage publié en août dernier par l'hebdomadaire Tel Quel et le quotidien Le Monde- interdit de diffusion dans le royaume- la réforme de la moudawana est la seule, parmi toutes celles introduites par Mohammed VI, qui divise profondément les Marocains. Près dun sur deux (49%) estime que leur roi a donné trop de droits aux femmes.
http://blogs.lexpress.fr/nomades-express/2009/09/et-si-les-marocains-devenaient.php
Elle naurait pas existé sans la réforme, adoptée en février 2004, de la moudawana, le code de la famille marocain. Celle-ci a donné aux femmes de nouveaux droits quil leur reste à conquérir dans un pays où les hommes sont depuis toujours les seuls maîtres à bord.
Le héros du film, Aziz, dirige une usine de confection à Casablanca. Obséquieux avec son patron, il terrorise ses ouvrières et se conduit en tyran domestique vis à vis de son épouse. Celle-ci décide alors de lui jeter un sort. Il devient féministe malgré lui. Mais sa nouvelle façon dêtre suscite lincompréhension de son entourage.
Cest drôle et cela raconte aussi un peu le Maroc. Si l'on en croit le sondage publié en août dernier par l'hebdomadaire Tel Quel et le quotidien Le Monde- interdit de diffusion dans le royaume- la réforme de la moudawana est la seule, parmi toutes celles introduites par Mohammed VI, qui divise profondément les Marocains. Près dun sur deux (49%) estime que leur roi a donné trop de droits aux femmes.
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