UNE « LIMITATION PERMANENTE DU DROIT DES ETATS »
Si par malheur un ou plusieurs pays avaient la prétention de s'en écarter, ils devraient subir les foudres d'une superstructure bien décidée à défendre son pré-carré ! Ainsi, alors que rien dans les Traités européens ne le prévoient, la BCE précise que la sortie de la zone euro signifierait l'expulsion immédiate de l'Union européenne...
Elle affirme que « 50 ans de construction européenne » ont créé « un nouvel ordre juridique » qui transcende « le concept largement obsolète de souveraineté » et imposent une « limitation permanente du droit des Etats ».
Oui, vous avez bien lu, la Banque européenne avoue explicitement que le concept de souveraineté, fondement de nos démocraties depuis deux siècles, est « largement obsolète » et que les Etats doivent sans cesse restreindre leur droit (donc leur liberté, au détriment bien évidemment de la démocratie et du libre choix des peuples).
Ce contexte posé, la BCE rappelle qu'« aucun Etat ne peut espérer un traitement spécial ». La flexibilité est bonne pour les autres, notamment les salariés, mais sûrement pas pour l'Europe qui restera, on peut lui faire confiance, droite dans ses bottes...
Ce document est donc intéressant à deux points de vue : il prouve d'abord que l'euro est bien menacé (ce qui représente bien un "risque", comme on l'entend partout en France, mais d'abord pour les eurocrates qui prospèrent sur ce système...), et il montre le vrai visage de l'Union européenne : une machine de plus en plus ouvertement en rupture avec la démocratie et de plus en plus menaçante avec toutes les tentatives de "dissidence".
Cette note n'a pas été publiée au hasard. Elle vise à faire pression sur la Grèce, et les autres pays tentés par la restauration de leur marges de manoeuvre monétaires. Il s'agit d'effrayer ces pays en les stigmatisant, et en faisant planer de lourdes menaces sur leur avenir.
L'objectif attendu est simple : ces pays devront se soumettre, conserver l'euro, couper à la hâche dans leurs dépenses, quitte à sacrifier l'emploi et le social.
La Grèce prévoit 22% de chômage cette année. Si on lui appliquait les méthodes de calcul américaines, ce taux avoisinnerait les 30%...Mais tant qu'elle reste dans l'euro, tout va bien !
Source: Marianne2
Si par malheur un ou plusieurs pays avaient la prétention de s'en écarter, ils devraient subir les foudres d'une superstructure bien décidée à défendre son pré-carré ! Ainsi, alors que rien dans les Traités européens ne le prévoient, la BCE précise que la sortie de la zone euro signifierait l'expulsion immédiate de l'Union européenne...
Elle affirme que « 50 ans de construction européenne » ont créé « un nouvel ordre juridique » qui transcende « le concept largement obsolète de souveraineté » et imposent une « limitation permanente du droit des Etats ».
Oui, vous avez bien lu, la Banque européenne avoue explicitement que le concept de souveraineté, fondement de nos démocraties depuis deux siècles, est « largement obsolète » et que les Etats doivent sans cesse restreindre leur droit (donc leur liberté, au détriment bien évidemment de la démocratie et du libre choix des peuples).
Ce contexte posé, la BCE rappelle qu'« aucun Etat ne peut espérer un traitement spécial ». La flexibilité est bonne pour les autres, notamment les salariés, mais sûrement pas pour l'Europe qui restera, on peut lui faire confiance, droite dans ses bottes...
Ce document est donc intéressant à deux points de vue : il prouve d'abord que l'euro est bien menacé (ce qui représente bien un "risque", comme on l'entend partout en France, mais d'abord pour les eurocrates qui prospèrent sur ce système...), et il montre le vrai visage de l'Union européenne : une machine de plus en plus ouvertement en rupture avec la démocratie et de plus en plus menaçante avec toutes les tentatives de "dissidence".
Cette note n'a pas été publiée au hasard. Elle vise à faire pression sur la Grèce, et les autres pays tentés par la restauration de leur marges de manoeuvre monétaires. Il s'agit d'effrayer ces pays en les stigmatisant, et en faisant planer de lourdes menaces sur leur avenir.
L'objectif attendu est simple : ces pays devront se soumettre, conserver l'euro, couper à la hâche dans leurs dépenses, quitte à sacrifier l'emploi et le social.
La Grèce prévoit 22% de chômage cette année. Si on lui appliquait les méthodes de calcul américaines, ce taux avoisinnerait les 30%...Mais tant qu'elle reste dans l'euro, tout va bien !
Source: Marianne2