Le Shaykh Al Habîb 'Alî Zayn Ul 'Âbidîn Ibn 'Abd Ir Rahmân Al Jifrî Al Husaynî (que La Paix soit sur lui) a dit :
" L’origine des maladies de la Ummah, leurs effets et leurs remèdes selon les enseignements prophétiques :
Nous vivons à une époque trouble. Les choses vont et viennent et un événement en chasse un autre. Cela entraîne un déséquilibre, altère le jugement des gens et entrave leur vision. Les gens ont vraiment besoin de prendre un moment de recul pour se poser et réfléchir. C’est alors qu’ils peuvent atteindre un moment de vérité et qu’Allâh les bénit avec une certaine subtilité. Loin du tumulte et des disputes, quiconque réfléchit trouvera que les calamités du Monde Arabe [et Musulman par extension] peuvent être attribuées à trois maux.
I. Le sectarisme (par exemple : sunnites contre chiites, chrétiens contre musulmans)
Les origines de cela résident dans ce que notre Prophète Muhammad (ﷺ) appela le mal des nations. Il a dit en effet : " Le mal des nations précédentes s’est glissé en vous : il s’agit de l’envie et de la haine. Et la haine est vraiment un rasoir : elle ne rase pas les cheveux d’une personne, mais clairement sa religion. "
Le remède à cela consiste à répandre la paix et l'amour, comme il est dit à la fin du hadîth susmentionné : " Je jure par Celui qui détient mon âme dans Sa main, vous n’entrerez pas au Paradis tant que vous ne croirez pas, et vous ne croirez pas tant que vous ne vous aimerez pas les uns les autres. Voulez-vous être informé de ce qui peut vous permette d’atteindre cela ? Répandez la paix parmi vous. " (Rapporté par Ahmad, At Tirmidhî et Abû Ya’lâ).
II. Le racisme (Arabes contre Perses, Kurdes contre Turcs, Blancs contre Noirs)
Les origines de cela résident dans ce que notre Maître (ﷺ) appela le cri de ralliement de l’âge de l’ignorance. Une altercation eut lieu entre des Emigrants (Muhâjirûn) et des Aideurs (Ansâr), chaque partie recherchant le soutien de leurs membres respectifs. Une autre altercation eut lieu entre des membres du clan des Aws et ceux des Khazraj - les deux tribus qui garnissaient les rangs des Ansâr - et chaque partie recherchait le soutien de ses membres tribaux respectifs. Le Prophète (ﷺ) dit alors : " Voilà un cri de ralliement de le l'époque de l’ignorance alors que je me trouve parmi vous ? Délaissez celacar ceci est abjecte ! " (Al Bukhârî).
Et Abû Dharr (qu’Allâh l’agrée) a dit : "Un jour, j’ai échangé des insultes avec quelqu’un. Je l’ai insulté en mentionnant que sa mère n’était pas une Arabe. Il alla se plaindre de cela au Messager d’Allâh. Il (ﷺ) dit : " Ô Abû Dharr, tu es quelqu’un qui possède encore quelques défauts de l’époque de l’ingorance ! ". " (Al Bukhârî et Muslim). L’Imâm Ibn Hajar et l’Imâm An Nawawî mentionnèrent que la personne que Abû Dharr insulta était le Compagnon Bilâl Ibn Abî Rabâh. Le nom de sa mère était Hamâmah, et c’était était une Nubienne.
Le remède à cela consiste à faire de la piété le [seul et unique] critère pour juger le mérite d'une personne. Le Prophète (ﷺ) a dit : " Un Arabe n’a de mérite sur un non-Arabe que selon la valeur de sa piété. " (Déclaré authentique, rapporté par Ahmad et d’autres).
" L’origine des maladies de la Ummah, leurs effets et leurs remèdes selon les enseignements prophétiques :
Nous vivons à une époque trouble. Les choses vont et viennent et un événement en chasse un autre. Cela entraîne un déséquilibre, altère le jugement des gens et entrave leur vision. Les gens ont vraiment besoin de prendre un moment de recul pour se poser et réfléchir. C’est alors qu’ils peuvent atteindre un moment de vérité et qu’Allâh les bénit avec une certaine subtilité. Loin du tumulte et des disputes, quiconque réfléchit trouvera que les calamités du Monde Arabe [et Musulman par extension] peuvent être attribuées à trois maux.
I. Le sectarisme (par exemple : sunnites contre chiites, chrétiens contre musulmans)
Les origines de cela résident dans ce que notre Prophète Muhammad (ﷺ) appela le mal des nations. Il a dit en effet : " Le mal des nations précédentes s’est glissé en vous : il s’agit de l’envie et de la haine. Et la haine est vraiment un rasoir : elle ne rase pas les cheveux d’une personne, mais clairement sa religion. "
Le remède à cela consiste à répandre la paix et l'amour, comme il est dit à la fin du hadîth susmentionné : " Je jure par Celui qui détient mon âme dans Sa main, vous n’entrerez pas au Paradis tant que vous ne croirez pas, et vous ne croirez pas tant que vous ne vous aimerez pas les uns les autres. Voulez-vous être informé de ce qui peut vous permette d’atteindre cela ? Répandez la paix parmi vous. " (Rapporté par Ahmad, At Tirmidhî et Abû Ya’lâ).
II. Le racisme (Arabes contre Perses, Kurdes contre Turcs, Blancs contre Noirs)
Les origines de cela résident dans ce que notre Maître (ﷺ) appela le cri de ralliement de l’âge de l’ignorance. Une altercation eut lieu entre des Emigrants (Muhâjirûn) et des Aideurs (Ansâr), chaque partie recherchant le soutien de leurs membres respectifs. Une autre altercation eut lieu entre des membres du clan des Aws et ceux des Khazraj - les deux tribus qui garnissaient les rangs des Ansâr - et chaque partie recherchait le soutien de ses membres tribaux respectifs. Le Prophète (ﷺ) dit alors : " Voilà un cri de ralliement de le l'époque de l’ignorance alors que je me trouve parmi vous ? Délaissez celacar ceci est abjecte ! " (Al Bukhârî).
Et Abû Dharr (qu’Allâh l’agrée) a dit : "Un jour, j’ai échangé des insultes avec quelqu’un. Je l’ai insulté en mentionnant que sa mère n’était pas une Arabe. Il alla se plaindre de cela au Messager d’Allâh. Il (ﷺ) dit : " Ô Abû Dharr, tu es quelqu’un qui possède encore quelques défauts de l’époque de l’ingorance ! ". " (Al Bukhârî et Muslim). L’Imâm Ibn Hajar et l’Imâm An Nawawî mentionnèrent que la personne que Abû Dharr insulta était le Compagnon Bilâl Ibn Abî Rabâh. Le nom de sa mère était Hamâmah, et c’était était une Nubienne.
Le remède à cela consiste à faire de la piété le [seul et unique] critère pour juger le mérite d'une personne. Le Prophète (ﷺ) a dit : " Un Arabe n’a de mérite sur un non-Arabe que selon la valeur de sa piété. " (Déclaré authentique, rapporté par Ahmad et d’autres).