Etre bipolaire

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion mazal33
  • Date de début Date de début
Parce que je suis malheureusement touchée par cette maladie, je voulais partager avec vous, et avec les bipolaires et familles de bipolaires de Bladi (s'il y en a), ce poème très touchant, trouvé sur internet .

Etre bipolaire
c'est ne plus être soi
c'est être deux parfois,
celui qui agit
sans se contrôler
celui qui regarde
et qui ne comprend pas.


Etre bipolaire
c'est aussi partir
très loin dans sa tête,
inventer son histoire,
sortir de la réalité.
Etre sûr que c'est l'autre
qui ne vous comprend pas.
Alors crier plus fort
devenir agressif et parfois, violent
et puis le lendemain
ne se souvenir de rien.


Etre bipolaire
c'est aussi s'envoler
ne plus avoir de doute
ne plus avoir de peur.
Etre alors convaincu
qu'on peut tout réussir
jusqu'au plus grand projet
jusqu'à sa déchéance.
C'est bouilir d'énergie
ne plus la contrôler;
ne plus avoir besoin de dormir la nuit.
C'est parler bien plus vite
c'est ne plus se comprendre;
ressentir l'énergie habiter votre corps
vous sentir bien plus fort.
C'est ne pas supporter que les autres ne suivent pas
qu'ils se fatiguent de vous
et parfois, baissent les bras.


Etre bipolaire
c'est un jour pour rien
tomber dans le néant
et se mettre à pleurer
ne plus aimer la vie;
c'est se réfugier
bien au chaud, dans son lit.
C'est rêver que le jour, demain
ne se lève pas.
C'est repousser les gens
même ses meilleurs amis.
Ne plus pouvoir sortir
de son nid, de chez soi
et être persuadé
que le danger est là.
C'est avoir honte aussi
de ne plus pouvoir rien faire,
qu'on vous dise , tout le temps
de faire un petit effort.
Mais ce qu'ils ne savent pas
c'est qu'à ces moments-là
pour nous, à l'intérieur
il n'y a plus rien à faire.


Etre bipolaire
c'est voir la vie qui passe
et vous, qui, à côté,
n'en faites plus partie.
C'est l'envie d'en finir.
C'est ne plus supporter d'avoir mal, de souffrir
de ne plus se reconnaître.
D'avoir une impression
de double identité;
et parfois même pire
d'être vraiment habité.
De ne plus rien maîtriser
de se faire mal, jusqu'où?
ou de faire mal aux autres..


Etre bipolaire
c'est lâcher notre monde
et partir dans un autre
que l'on ne connait pas;
y voir même des êtres, des choses,
qui n'existent pas à vos yeux
ni aux nôtres d'ailleurs.
C'est avoir peur de ça.
C'est être en psychiatrie
pour rester protégé.
C'est reposer les autres
ceux qui vivent avec nous.
C'est que l'on ne nous voit pas,
parce qu'on a honte de soi;
c'est la peur de sortir
et d'afronter le monde.
Nous demander sans cesse:
sommes nous capables ou pas?


Etre bipolaire,
c'est la médication
c'est essayer, sans relâche
tant que ça ne marche pas.
Tant que l'on ne peut pas
reprendre une vie sereine.
Et c'est subir aussi,
les effets secondaires,
les tremblements, le flou;
ces moments, où
pour nous aider,
on est vraiment drogué!
Les moments de colère, de déni
de dégoût, de fatigue, de doutes,
et puis de désespoir.
C'est quand on y croit plus
et qu'on appelle la mort
pour supporter la vie;
qu'on se voit déjà mort
tellement et tellement,
qu'on a envie plus fort.


Et puis si un beau jour
à force d'essayer,
un peu comme un miracle;
on devenait alors, plus équilibré
voire même stabilisé;
alors à ce moment il faut se retrouver
non!
Bien plus que ça encore
il faut se découvrir.
Et il faut accepter de vivre
sans envolées, sans ces moments
qu'on aime, ces vagues de folie.
C'est si paradoxal!
Que même moi
je l'avoue
comprendre, j'ai du mal...
Il est si difficile de savoir
ce qui est bipolaire
ou, fait partie de nous;
il nous faut entreprendre
une longue route encore.
Se persuader
qu'on a sa propre identité.
Qu'on est quelqu\'un,
malgré la bipolarité.

Amberwood.
_________________
 
Parce que je suis malheureusement touchée par cette maladie, je voulais partager avec vous, et avec les bipolaires et familles de bipolaires de Bladi (s'il y en a), ce poème très touchant, trouvé sur internet .

Etre bipolaire
c'est ne plus être soi
c'est être deux parfois,
celui qui agit
sans se contrôler
celui qui regarde
et qui ne comprend pas.


Etre bipolaire
c'est aussi partir
très loin dans sa tête,
inventer son histoire,
sortir de la réalité.
Etre sûr que c'est l'autre
qui ne vous comprend pas.
Alors crier plus fort
devenir agressif et parfois, violent
et puis le lendemain
ne se souvenir de rien.


Etre bipolaire
c'est aussi s'envoler
ne plus avoir de doute
ne plus avoir de peur.
Etre alors convaincu
qu'on peut tout réussir
jusqu'au plus grand projet
jusqu'à sa déchéance.
C'est bouilir d'énergie
ne plus la contrôler;
ne plus avoir besoin de dormir la nuit.
C'est parler bien plus vite
c'est ne plus se comprendre;
ressentir l'énergie habiter votre corps
vous sentir bien plus fort.
C'est ne pas supporter que les autres ne suivent pas
qu'ils se fatiguent de vous
et parfois, baissent les bras.


Etre bipolaire
c'est un jour pour rien
tomber dans le néant
et se mettre à pleurer
ne plus aimer la vie;
c'est se réfugier
bien au chaud, dans son lit.
C'est rêver que le jour, demain
ne se lève pas.
C'est repousser les gens
même ses meilleurs amis.
Ne plus pouvoir sortir
de son nid, de chez soi
et être persuadé
que le danger est là.
C'est avoir honte aussi
de ne plus pouvoir rien faire,
qu'on vous dise , tout le temps
de faire un petit effort.
Mais ce qu'ils ne savent pas
c'est qu'à ces moments-là
pour nous, à l'intérieur
il n'y a plus rien à faire.


Etre bipolaire
c'est voir la vie qui passe
et vous, qui, à côté,
n'en faites plus partie.
C'est l'envie d'en finir.
C'est ne plus supporter d'avoir mal, de souffrir
de ne plus se reconnaître.
D'avoir une impression
de double identité;
et parfois même pire
d'être vraiment habité.
De ne plus rien maîtriser
de se faire mal, jusqu'où?
ou de faire mal aux autres..


Etre bipolaire
c'est lâcher notre monde
et partir dans un autre
que l'on ne connait pas;
y voir même des êtres, des choses,
qui n'existent pas à vos yeux
ni aux nôtres d'ailleurs.
C'est avoir peur de ça.
C'est être en psychiatrie
pour rester protégé.
C'est reposer les autres
ceux qui vivent avec nous.
C'est que l'on ne nous voit pas,
parce qu'on a honte de soi;
c'est la peur de sortir
et d'afronter le monde.
Nous demander sans cesse:
sommes nous capables ou pas?


Etre bipolaire,
c'est la médication
c'est essayer, sans relâche
tant que ça ne marche pas.
Tant que l'on ne peut pas
reprendre une vie sereine.
Et c'est subir aussi,
les effets secondaires,
les tremblements, le flou;
ces moments, où
pour nous aider,
on est vraiment drogué!
Les moments de colère, de déni
de dégoût, de fatigue, de doutes,
et puis de désespoir.
C'est quand on y croit plus
et qu'on appelle la mort
pour supporter la vie;
qu'on se voit déjà mort
tellement et tellement,
qu'on a envie plus fort.


Et puis si un beau jour
à force d'essayer,
un peu comme un miracle;
on devenait alors, plus équilibré
voire même stabilisé;
alors à ce moment il faut se retrouver
non!
Bien plus que ça encore
il faut se découvrir.
Et il faut accepter de vivre
sans envolées, sans ces moments
qu'on aime, ces vagues de folie.
C'est si paradoxal!
Que même moi
je l'avoue
comprendre, j'ai du mal...
Il est si difficile de savoir
ce qui est bipolaire
ou, fait partie de nous;
il nous faut entreprendre
une longue route encore.
Se persuader
qu'on a sa propre identité.
Qu'on est quelqu\'un,
malgré la bipolarité.

Amberwood.
_________________


Salam

Allah chafik
 
Parce que je suis malheureusement touchée par cette maladie, je voulais partager avec vous, et avec les bipolaires et familles de bipolaires de Bladi (s'il y en a), ce poème très touchant, trouvé sur internet .

Etre bipolaire
c'est ne plus être soi
c'est être deux parfois,
celui qui agit
sans se contrôler
celui qui regarde
et qui ne comprend pas.


Etre bipolaire
c'est aussi partir
très loin dans sa tête,
inventer son histoire,
sortir de la réalité.
Etre sûr que c'est l'autre
qui ne vous comprend pas.
Alors crier plus fort
devenir agressif et parfois, violent
et puis le lendemain
ne se souvenir de rien.


Etre bipolaire
c'est aussi s'envoler
ne plus avoir de doute
ne plus avoir de peur.
Etre alors convaincu
qu'on peut tout réussir
jusqu'au plus grand projet
jusqu'à sa déchéance.
C'est bouilir d'énergie
ne plus la contrôler;
ne plus avoir besoin de dormir la nuit.
C'est parler bien plus vite
c'est ne plus se comprendre;
ressentir l'énergie habiter votre corps
vous sentir bien plus fort.
C'est ne pas supporter que les autres ne suivent pas
qu'ils se fatiguent de vous
et parfois, baissent les bras.


Etre bipolaire
c'est un jour pour rien
tomber dans le néant
et se mettre à pleurer
ne plus aimer la vie;
c'est se réfugier
bien au chaud, dans son lit.
C'est rêver que le jour, demain
ne se lève pas.
C'est repousser les gens
même ses meilleurs amis.
Ne plus pouvoir sortir
de son nid, de chez soi
et être persuadé
que le danger est là.
C'est avoir honte aussi
de ne plus pouvoir rien faire,
qu'on vous dise , tout le temps
de faire un petit effort.
Mais ce qu'ils ne savent pas
c'est qu'à ces moments-là
pour nous, à l'intérieur
il n'y a plus rien à faire.


Etre bipolaire
c'est voir la vie qui passe
et vous, qui, à côté,
n'en faites plus partie.
C'est l'envie d'en finir.
C'est ne plus supporter d'avoir mal, de souffrir
de ne plus se reconnaître.
D'avoir une impression
de double identité;
et parfois même pire
d'être vraiment habité.
De ne plus rien maîtriser
de se faire mal, jusqu'où?
ou de faire mal aux autres..


Etre bipolaire
c'est lâcher notre monde
et partir dans un autre
que l'on ne connait pas;
y voir même des êtres, des choses,
qui n'existent pas à vos yeux
ni aux nôtres d'ailleurs.
C'est avoir peur de ça.
C'est être en psychiatrie
pour rester protégé.
C'est reposer les autres
ceux qui vivent avec nous.
C'est que l'on ne nous voit pas,
parce qu'on a honte de soi;
c'est la peur de sortir
et d'afronter le monde.
Nous demander sans cesse:
sommes nous capables ou pas?


Etre bipolaire,
c'est la médication
c'est essayer, sans relâche
tant que ça ne marche pas.
Tant que l'on ne peut pas
reprendre une vie sereine.
Et c'est subir aussi,
les effets secondaires,
les tremblements, le flou;
ces moments, où
pour nous aider,
on est vraiment drogué!
Les moments de colère, de déni
de dégoût, de fatigue, de doutes,
et puis de désespoir.
C'est quand on y croit plus
et qu'on appelle la mort
pour supporter la vie;
qu'on se voit déjà mort
tellement et tellement,
qu'on a envie plus fort.


Et puis si un beau jour
à force d'essayer,
un peu comme un miracle;
on devenait alors, plus équilibré
voire même stabilisé;
alors à ce moment il faut se retrouver
non!
Bien plus que ça encore
il faut se découvrir.
Et il faut accepter de vivre
sans envolées, sans ces moments
qu'on aime, ces vagues de folie.
C'est si paradoxal!
Que même moi
je l'avoue
comprendre, j'ai du mal...
Il est si difficile de savoir
ce qui est bipolaire
ou, fait partie de nous;
il nous faut entreprendre
une longue route encore.
Se persuader
qu'on a sa propre identité.
Qu'on est quelqu\'un,
malgré la bipolarité.

Amberwood.
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c très bien décrit....
et si joliment dit...
bon courage à toi et à tt ceux touchés ds leur corps par ces choses qui nous depassent nous rendent parfois humble et nous aident aussi a regarder la vie autrement
 
bon courage, les médicaments ne sont pas assez efficaces pour contrôler les symptômes de cette maladie?
Merci. C'est très compliqué de trouver LE traitement qui sera efficace, parce qu'un traitement qui fonctionne pour un malade ne fonctionnera pas forcement pour les autres. Ça peut prendre des annees avant de trouver celui qui correspond...
Et même sous traitement, on n'est pas à l'abri d'une rechute malheureusement.
 
Parce que je suis malheureusement touchée par cette maladie, je voulais partager avec vous, et avec les bipolaires et familles de bipolaires de Bladi (s'il y en a), ce poème très touchant, trouvé sur internet .

Etre bipolaire
c'est ne plus être soi
c'est être deux parfois,
celui qui agit
sans se contrôler
celui qui regarde
et qui ne comprend pas.


Etre bipolaire
c'est aussi partir
très loin dans sa tête,
inventer son histoire,
sortir de la réalité.
Etre sûr que c'est l'autre
qui ne vous comprend pas.
Alors crier plus fort
devenir agressif et parfois, violent
et puis le lendemain
ne se souvenir de rien.


Etre bipolaire
c'est aussi s'envoler
ne plus avoir de doute
ne plus avoir de peur.
Etre alors convaincu
qu'on peut tout réussir
jusqu'au plus grand projet
jusqu'à sa déchéance.
C'est bouilir d'énergie
ne plus la contrôler;
ne plus avoir besoin de dormir la nuit.
C'est parler bien plus vite
c'est ne plus se comprendre;
ressentir l'énergie habiter votre corps
vous sentir bien plus fort.
C'est ne pas supporter que les autres ne suivent pas
qu'ils se fatiguent de vous
et parfois, baissent les bras.


Etre bipolaire
c'est un jour pour rien
tomber dans le néant
et se mettre à pleurer
ne plus aimer la vie;
c'est se réfugier
bien au chaud, dans son lit.
C'est rêver que le jour, demain
ne se lève pas.
C'est repousser les gens
même ses meilleurs amis.
Ne plus pouvoir sortir
de son nid, de chez soi
et être persuadé
que le danger est là.
C'est avoir honte aussi
de ne plus pouvoir rien faire,
qu'on vous dise , tout le temps
de faire un petit effort.
Mais ce qu'ils ne savent pas
c'est qu'à ces moments-là
pour nous, à l'intérieur
il n'y a plus rien à faire.


Etre bipolaire
c'est voir la vie qui passe
et vous, qui, à côté,
n'en faites plus partie.
C'est l'envie d'en finir.
C'est ne plus supporter d'avoir mal, de souffrir
de ne plus se reconnaître.
D'avoir une impression
de double identité;
et parfois même pire
d'être vraiment habité.
De ne plus rien maîtriser
de se faire mal, jusqu'où?
ou de faire mal aux autres..


Etre bipolaire
c'est lâcher notre monde
et partir dans un autre
que l'on ne connait pas;
y voir même des êtres, des choses,
qui n'existent pas à vos yeux
ni aux nôtres d'ailleurs.
C'est avoir peur de ça.
C'est être en psychiatrie
pour rester protégé.
C'est reposer les autres
ceux qui vivent avec nous.
C'est que l'on ne nous voit pas,
parce qu'on a honte de soi;
c'est la peur de sortir
et d'afronter le monde.
Nous demander sans cesse:
sommes nous capables ou pas?


Etre bipolaire,
c'est la médication
c'est essayer, sans relâche
tant que ça ne marche pas.
Tant que l'on ne peut pas
reprendre une vie sereine.
Et c'est subir aussi,
les effets secondaires,
les tremblements, le flou;
ces moments, où
pour nous aider,
on est vraiment drogué!
Les moments de colère, de déni
de dégoût, de fatigue, de doutes,
et puis de désespoir.
C'est quand on y croit plus
et qu'on appelle la mort
pour supporter la vie;
qu'on se voit déjà mort
tellement et tellement,
qu'on a envie plus fort.


Et puis si un beau jour
à force d'essayer,
un peu comme un miracle;
on devenait alors, plus équilibré
voire même stabilisé;
alors à ce moment il faut se retrouver
non!
Bien plus que ça encore
il faut se découvrir.
Et il faut accepter de vivre
sans envolées, sans ces moments
qu'on aime, ces vagues de folie.
C'est si paradoxal!
Que même moi
je l'avoue
comprendre, j'ai du mal...
Il est si difficile de savoir
ce qui est bipolaire
ou, fait partie de nous;
il nous faut entreprendre
une longue route encore.
Se persuader
qu'on a sa propre identité.
Qu'on est quelqu\'un,
malgré la bipolarité.

Amberwood.
_________________

Je me reconnait vraiment beaucoup dans le poème et ce trouble bipolaire.
Je trouve que le trouble de la personnalité borderline et bipolaire se ressemble beaucoup.
Ta maladie se passe comment si c'est pas indiscret.. Tu passe disons du rire au larme, de l’espoir au désespoir, en quelques minutes, que tu sais jamais ce que tu ressent vraiment non ? Tes période noirs ou tes crises durent combien de temps à peu près ?
 
Je sais pas si la bipolarité est une névroses mais j'aime bien ce poème de Dabrowski

Je vous salue névrosés !

Parce que vous êtes sensibles dans un monde insensible, n’avez aucune certitude dans un monde pétri de certitudes

Parce que vous ressentez les autres comme si ils étaient vous-mêmes

Parce que vous ressentez l’anxiété du monde et son étroitesse sans fond et sa suffisance

Parce vous refusez de vous laver les mains de toutes les saletés du monde, parce que vous craignez d’être prisonniers des limites du monde pour votre peur de l’absurdité de l’existence

Pour votre subtilité à ne pas dire aux autres ce que vous voyez en eux

Pour votre difficulté à gérer les choses pratiques et pour votre pragmatisme à gérer l’inconnu, pour votre réalisme transcendental et votre manque de réalisme au quotidien

Pour votre sens de l’exclusivité et votre peur de perdre vos amis proches, pour votre créativité et votre capacité à vous extasier

Pour votre inadaptation à « ce qui est » et votre capacité d’adaptation à « ce qui devrait être », pour toutes vos capacités inutilisées

Pour la reconnaissance tardive de la vraie valeur de votre grandeur qui ne permettra jamais l’appréciation de la grandeur de ceux qui viendront après vous

Parce que vous êtes humiliés alors que vous veillez à ne pas humilier les autres, parce que votre pouvoir immense est toujours mis à bas par une force brutale; et pour tout ce que vous êtes capable de deviner, tout ce que vous n’exprimez pas, et tout ce qui est infini en vous

Pour la solitude et l’étrangeté de vos vies

Soyez salués!
 
Je me reconnait vraiment beaucoup dans le poème et ce trouble bipolaire.
Je trouve que le trouble de la personnalité borderline et bipolaire se ressemble beaucoup.
Ta maladie se passe comment si c'est pas indiscret.. Tu passe disons du rire au larme, de l’espoir au désespoir, en quelques minutes, que tu sais jamais ce que tu ressent vraiment non ? Tes période noirs ou tes crises durent combien de temps à peu près ?
Ça depend. Parfois je change d'humeur plusieurs fois dans même journee (mais ça c'est très rare), le plus souvent je reste en hypomanie ou depression pendant plusieurs jours avant que ça change. J'ai eu une periode d'hypomanie qui a duré plusieurs années après le décès de mon père, c'était dû au choc.
 
Ça depend. Parfois je change d'humeur plusieurs fois dans même journee (mais ça c'est très rare), le plus souvent je reste en hypomanie ou depression pendant plusieurs jours avant que ça change. J'ai eu une periode d'hypomanie qui a duré plusieurs années après le décès de mon père, c'était dû au choc.

Ca à l'air difficile. Qu'allah t'apaise inchallah.
Pour ma part j'ai des crises mais elle dure environ 1h en général 1 ou 2 fois par semaine et s’enchaîne rarement plusieurs jours.
L'hypomannie c'est quoi ?
 
@shadowwww, en tous cas, je te souhaite beaucoup de courage parce que c'est très dur à vivre. Tu suis un traitement ?

Non j'aime pas beaucoup les traitement je suis pas bipolaire. J'avais consulté un peu mais j'ai refusé le traitement j'essaie de trouver des solutions non médicale. Après je pense que ca dépends des cas et des maladie. Mais mon cas n'est pas très grave hamdoullah. Juste besoin de se faire mal pendant les crises, au lieu d'automutilation je fais de la musculation, du coup ca à un peu du bon d'etre malade lol
 
L'hypomanie c'est une sorte d'hyper exitation. Je courre partout, je fais 100 000 choses, je suis insomniaque et encore bien des choses!
C'est épuisant!
pour le traitement, on cherche encore le bon. L'année dernière j'ai craqué parce que j'avais pris 15 kg et que je ne me sentais pas mieux, alors j'ai arrêté pendant 6 mois. Mais finalement c'était pire sans traitement alors depuis je le reprends.
même si, comme toi, je n'aime pas vraiment les médicaments et qu'en plus ça m'oblige à faire des prises de sang toutes les 3 semaines pour être sûre que mes reins tiennent le coup.
Mais bon sinon ça va, je suis habituée ! :)
Pas mal l'idee de la musculation! Ça ne me ferait pas de mal de m'y mettre!!:D
 
L'hypomanie c'est une sorte d'hyper exitation. Je courre partout, je fais 100 000 choses, je suis insomniaque et encore bien des choses!
C'est épuisant!
pour le traitement, on cherche encore le bon. L'année dernière j'ai craqué parce que j'avais pris 15 kg et que je ne me sentais pas mieux, alors j'ai arrêté pendant 6 mois. Mais finalement c'était pire sans traitement alors depuis je le reprends.
même si, comme toi, je n'aime pas vraiment les médicaments et qu'en plus ça m'oblige à faire des prises de sang toutes les 3 semaines pour être sûre que mes reins tiennent le coup.
Mais bon sinon ça va, je suis habituée ! :)
Pas mal l'idee de la musculation! Ça ne me ferait pas de mal de m'y mettre!!:D

Bon courage j'espère que tu trouvera le bon traitement
 
Je sais pas si la bipolarité est une névroses mais j'aime bien ce poème de Dabrowski

Je vous salue névrosés !

Parce que vous êtes sensibles dans un monde insensible, n’avez aucune certitude dans un monde pétri de certitudes

Parce que vous ressentez les autres comme si ils étaient vous-mêmes

Parce que vous ressentez l’anxiété du monde et son étroitesse sans fond et sa suffisance

Parce vous refusez de vous laver les mains de toutes les saletés du monde, parce que vous craignez d’être prisonniers des limites du monde pour votre peur de l’absurdité de l’existence

Pour votre subtilité à ne pas dire aux autres ce que vous voyez en eux

Pour votre difficulté à gérer les choses pratiques et pour votre pragmatisme à gérer l’inconnu, pour votre réalisme transcendental et votre manque de réalisme au quotidien

Pour votre sens de l’exclusivité et votre peur de perdre vos amis proches, pour votre créativité et votre capacité à vous extasier

Pour votre inadaptation à « ce qui est » et votre capacité d’adaptation à « ce qui devrait être », pour toutes vos capacités inutilisées

Pour la reconnaissance tardive de la vraie valeur de votre grandeur qui ne permettra jamais l’appréciation de la grandeur de ceux qui viendront après vous

Parce que vous êtes humiliés alors que vous veillez à ne pas humilier les autres, parce que votre pouvoir immense est toujours mis à bas par une force brutale; et pour tout ce que vous êtes capable de deviner, tout ce que vous n’exprimez pas, et tout ce qui est infini en vous

Pour la solitude et l’étrangeté de vos vies

Soyez salués!
moi je suis nevrosé sa na rien a voir avec la bipolarité,

Merci à toi :mignon: et je te souhaite moi aussi bcp de courage

quel combat Allah ichafik mazal33
 
L'hypomanie c'est une sorte d'hyper exitation. Je courre partout, je fais 100 000 choses, je suis insomniaque et encore bien des choses!
C'est épuisant!
pour le traitement, on cherche encore le bon. L'année dernière j'ai craqué parce que j'avais pris 15 kg et que je ne me sentais pas mieux, alors j'ai arrêté pendant 6 mois. Mais finalement c'était pire sans traitement alors depuis je le reprends.
même si, comme toi, je n'aime pas vraiment les médicaments et qu'en plus ça m'oblige à faire des prises de sang toutes les 3 semaines pour être sûre que mes reins tiennent le coup.
Mais bon sinon ça va, je suis habituée ! :)
Pas mal l'idee de la musculation! Ça ne me ferait pas de mal de m'y mettre!!:D


que Allah t'accorde sont vaste paradis mazal33
 
C'est quoi l'anhedonie et la rumination mentale ? Allah i chafik
la rumination mentale c'est avoir des idée qui tourne dans la tete des peur de ceci peur de cela et si ceci arrivé, etc.....des gros wasswass en somme, et l'hanedonie c'est la perte des emotions positif perte de notion de plaisir......sa va avec la depression sa! lol et toi tu a quoi?
 
la rumination mentale c'est avoir des idée qui tourne dans la tete des peur de ceci peur de cela et si ceci arrivé, etc.....des gros wasswass en somme, et l'hanedonie c'est la perte des emotions positif perte de notion de plaisir......sa va avec la depression sa! lol et toi tu a quoi?

hoo la rumination mentale ca doit etre épuisant ! Envie de déconnecter son cerveau.
Comme névrose dépression et je souffrais d'agoraphobie (phobie des lieux public) et erythrophobie (la phobie de rougir) ca c'est beaucoup dissipé aujourd'hui par rapport à avant.
 
hoo la rumination mentale ca doit etre épuisant ! Envie de déconnecter son cerveau.
Comme névrose dépression et je souffrais d'agoraphobie (phobie des lieux public) et erythrophobie (la phobie de rougir) ca c'est beaucoup dissipé aujourd'hui par rapport à avant.


Allah ichafik les maladie mental c'est dure....oui c'est tres epuisant...
 
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