http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...ue-les-alertes-a-la-bombe-dans-les-lycees.php
Ce collectif, qui «déteste l'autorité» et «adore semer le chaos», regrouperait six internautes, vivant au quatre coins du monde. Cette piste est actuellement privilégiée par les enquêteurs français.
Depuis la fin janvier, les alertes à la bombe se multiplient dans les lycées français et ailleurs dans le monde. À chaque fois, le mode opératoire est toujours le même: un appel anonyme avec une voix robotisée, modifiée par logiciel. Le message, visiblement pré-enregistré, tient généralement en quelques mots: «Il y a une bombe cachée. Vous allez tous mourir». Systématiquement, la menace est prise au sérieux. Les élèves sont mis à l'abri, voire évacués et les forces de l'ordre dépêchées sur place. Une enquête pour menaces de destruction a été ouverte par le parquet de Paris et confiée à la sûreté territoriale de Paris.
Ces appels sont difficilement identifiables. Selon les premiers éléments de l'enquête, le numéro de téléphone qui s'affiche (toujours le même), provient de l'étranger. «Mais l'appel peut très bien être émis depuis la France», avance une source policière. Les enquêteurs peinent à identifier le ou les auteurs. Idem à l'étranger où les fausses alertes vont bon train. Les États-Unis, le Royaume-Uni ou encore l'Australie sont également touchés par le phénomène. Des lycées internationaux britanniques et français ont également été visés en Suède, en Finlande et au Japon. Ces appels se sont concentrés sur six jours, sur la période du 19 janvier au 1er février, date de la dernière fausse alerte. «À ce stade, rien ne suggère de menace crédible contre ces écoles», avait déclaré un policier britannique en début de semaine. Dans chacun des pays, les enquêteurs ont tous convenu qu'il s'agissait, in fine, d'un «canular».
Ce collectif, qui «déteste l'autorité» et «adore semer le chaos», regrouperait six internautes, vivant au quatre coins du monde. Cette piste est actuellement privilégiée par les enquêteurs français.
Depuis la fin janvier, les alertes à la bombe se multiplient dans les lycées français et ailleurs dans le monde. À chaque fois, le mode opératoire est toujours le même: un appel anonyme avec une voix robotisée, modifiée par logiciel. Le message, visiblement pré-enregistré, tient généralement en quelques mots: «Il y a une bombe cachée. Vous allez tous mourir». Systématiquement, la menace est prise au sérieux. Les élèves sont mis à l'abri, voire évacués et les forces de l'ordre dépêchées sur place. Une enquête pour menaces de destruction a été ouverte par le parquet de Paris et confiée à la sûreté territoriale de Paris.
Ces appels sont difficilement identifiables. Selon les premiers éléments de l'enquête, le numéro de téléphone qui s'affiche (toujours le même), provient de l'étranger. «Mais l'appel peut très bien être émis depuis la France», avance une source policière. Les enquêteurs peinent à identifier le ou les auteurs. Idem à l'étranger où les fausses alertes vont bon train. Les États-Unis, le Royaume-Uni ou encore l'Australie sont également touchés par le phénomène. Des lycées internationaux britanniques et français ont également été visés en Suède, en Finlande et au Japon. Ces appels se sont concentrés sur six jours, sur la période du 19 janvier au 1er février, date de la dernière fausse alerte. «À ce stade, rien ne suggère de menace crédible contre ces écoles», avait déclaré un policier britannique en début de semaine. Dans chacun des pays, les enquêteurs ont tous convenu qu'il s'agissait, in fine, d'un «canular».