Branle-bas de combat au sein des services de renseignements algériens
Situé en plein Lahmada, la prison de Dhaïbya est un véritable mouroir on ne peut plus sécurisé que le Polisario réserve à ceux qu’il craint politiquement. C’est un lieu situé au milieu de nulle part, d’où il est quasiment impossible de s’évader. C’est donc un exploit que viennent de réussir 10 Sahraouis illégalement séquestrés par les sbires de Mohamed Abdelaziz. Cette évasion, réussie lundi dernier et que la direction du Polisario a tout fait pour l’étouffer, et qui a mis en alerte toutes les forces de sécurité polisariennes et leurs patrons du DRS algérien, a coïncidé, à quelques jours d’intervalle, avec la fuite vers le Maroc d’un officier supérieur algérien. Ces deux opérations, le succès de la visite Royale aux USA et les nombreuses manifestations dans les camps, ont mis le DRS sur les dents puisqu’il a resserré davantage le blocus, autour des camps de Tindouf.
Pour déjouer la vigilance de sentinelles sélectionnées et supervisées par le sanguinaire Ould Bouhali, les évadés ont creusé un tunnel de plusieurs centaines de mètres pour déboucher loin des regards des vigiles que les locataires des lieux ont convenu d’occuper, à travers des manifestations, tout au long de la semaine précédant l’évasion. Les raisons avancées par les manifestants de Dhaïbya, étaient de dénoncer le clientélisme qui a permis l’élargissement d’un grand trafiquant de drogue devenu très riche, qui aurait monnayé sa liberté. Ce qui n’a pas manqué de provoquer la colère des autres détenus qui continuent d’être gardés sous haute surveillance et contre leur gré après avoir pourtant purgé leur peine. Mais les vraies raisons de ces manifestations étaient de camoufler l’opération qui allait permettre l’évasion de dizaines de séquestrés ayant accompli leurs peines et que la direction du Polisario, craignant la propagation des manifestations, ne voulait pas élargir. Les évadés ont pour leur part justifié leur évasion par le fait que le Polisario maintient en détention un membre très actif des jeunes protestataires dont la libération pourrait embraser les camps. Selon des sources concordantes, le pseudo-ministre de la Défense, Ould Bouhali, serait derrière le maintien de cet élément actif en prison, même après avoir purgé sa peine. Il aurait ordonné au prétendu procureur militaire de le garder en prison.
A noter que la maltraitance des séquestrés dans les geôles du Polisario qui n’a jamais fait montre d’humanisme, a connu, ces derniers mois, une recrudescence de la répression et la gendarmerie du Polisario n’hésite pas à tirer sur tous ceux qui essaient de contester son pouvoir.
Les nombreuses manifestations et l’installation d’un camp comptant plusieurs dizaines de tentes pour protester contre le blocus imposé par les forces algériennes aux habitants, sont à l’origine des visites qu’effectue, sous bonne escorte, Mohamed Abdelaziz qui tente ainsi de reprendre la situation en main.
Il essaye ainsi d’expliquer aux habitants des camps que les murs érigés par les forces algériennes, autour des camps, ont pour seul objectif d’assurer leur sécurité. Même si cela suppose qu’on leur tire dessus comme des lapins.
Libération 02.12.2013
Situé en plein Lahmada, la prison de Dhaïbya est un véritable mouroir on ne peut plus sécurisé que le Polisario réserve à ceux qu’il craint politiquement. C’est un lieu situé au milieu de nulle part, d’où il est quasiment impossible de s’évader. C’est donc un exploit que viennent de réussir 10 Sahraouis illégalement séquestrés par les sbires de Mohamed Abdelaziz. Cette évasion, réussie lundi dernier et que la direction du Polisario a tout fait pour l’étouffer, et qui a mis en alerte toutes les forces de sécurité polisariennes et leurs patrons du DRS algérien, a coïncidé, à quelques jours d’intervalle, avec la fuite vers le Maroc d’un officier supérieur algérien. Ces deux opérations, le succès de la visite Royale aux USA et les nombreuses manifestations dans les camps, ont mis le DRS sur les dents puisqu’il a resserré davantage le blocus, autour des camps de Tindouf.
Pour déjouer la vigilance de sentinelles sélectionnées et supervisées par le sanguinaire Ould Bouhali, les évadés ont creusé un tunnel de plusieurs centaines de mètres pour déboucher loin des regards des vigiles que les locataires des lieux ont convenu d’occuper, à travers des manifestations, tout au long de la semaine précédant l’évasion. Les raisons avancées par les manifestants de Dhaïbya, étaient de dénoncer le clientélisme qui a permis l’élargissement d’un grand trafiquant de drogue devenu très riche, qui aurait monnayé sa liberté. Ce qui n’a pas manqué de provoquer la colère des autres détenus qui continuent d’être gardés sous haute surveillance et contre leur gré après avoir pourtant purgé leur peine. Mais les vraies raisons de ces manifestations étaient de camoufler l’opération qui allait permettre l’évasion de dizaines de séquestrés ayant accompli leurs peines et que la direction du Polisario, craignant la propagation des manifestations, ne voulait pas élargir. Les évadés ont pour leur part justifié leur évasion par le fait que le Polisario maintient en détention un membre très actif des jeunes protestataires dont la libération pourrait embraser les camps. Selon des sources concordantes, le pseudo-ministre de la Défense, Ould Bouhali, serait derrière le maintien de cet élément actif en prison, même après avoir purgé sa peine. Il aurait ordonné au prétendu procureur militaire de le garder en prison.
A noter que la maltraitance des séquestrés dans les geôles du Polisario qui n’a jamais fait montre d’humanisme, a connu, ces derniers mois, une recrudescence de la répression et la gendarmerie du Polisario n’hésite pas à tirer sur tous ceux qui essaient de contester son pouvoir.
Les nombreuses manifestations et l’installation d’un camp comptant plusieurs dizaines de tentes pour protester contre le blocus imposé par les forces algériennes aux habitants, sont à l’origine des visites qu’effectue, sous bonne escorte, Mohamed Abdelaziz qui tente ainsi de reprendre la situation en main.
Il essaye ainsi d’expliquer aux habitants des camps que les murs érigés par les forces algériennes, autour des camps, ont pour seul objectif d’assurer leur sécurité. Même si cela suppose qu’on leur tire dessus comme des lapins.
Libération 02.12.2013