"Excision, ma façon de dire non": plus de 8000 femmes et enfants mutilés sexuellement

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Une exposition intitulée "Excision, ma façon de dire non" a été inaugurée mercredi à la gare du Nord de Bruxelles, à l'occasion de la journée internationale contre les mutilations génitales féminines.


A l'occasion de la journée internationale contre les mutilations génitales féminines, une exposition pour dire "non" à l'excision a été inaugurée mercredi à la gare du Nord de Bruxelles. Trente-deux portraits de femmes et d'hommes qui ont osé dire non à l'excision seront exposés jusqu'au 20 février. Trois millions de femmes risquent chaque année de subir une mutilation génitale dans le monde.

8.000 femmes et enfants mutilés


Selon des chiffres de 2008, 22.800 personnes ayant subi une excision à l'étranger vivent en Belgique et 8.000 femmes et enfants ont été mutilés sexuellement en Belgique, dont 3.000 rien qu'à Bruxelles, a souligné le secrétaire d'Etat bruxellois pour l'Egalité des chances, Bruno De Lille.

Des "héros"


Trente-deux panneaux reprennent les portraits et témoignages de mères, médecins et avocats qui luttent contre les excisions en Afrique (Sénégal, Djibouti et Guinée) ou en Europe (Belgique, France, Royaume-Uni). Des "héros", pas en version hollywoodienne mais en 'real life', selon Bruno De Lille.

Un problème de santé publique


L'exposition veut sensibiliser les communautés concernées et les professionnels confrontés à cette pratique. "Il s'agit d'un problème de santé publique et d'égalité des sexes", a déclaré la représentante de la ministre fédérale en charge de l'Egalité des chances, Joëlle Milquet.

Les photos sont disponibles en petit format


Les photos de l'exposition, à l'initiative de Gams Belgique, groupement qui lutte contre les mutilations génitales et de la Boîte à images, ASBL liégeoise qui promeut la photographie et la vidéo à vocation sociale, sont également disponibles en petit format.

http://www.rtl.be/info/belgique/soc...s-et-enfants-mutiles-sexuellement-en-belgique
 
j'ai découvers ce probléme il y a longtemps, j'ai essayé de combattre les idées propices a ce fléau ce n'est pas évident

maintenant le combat se mène plus en Afrique dans les pays ou les gens pratiquent cela

j'ai bien conscience que le message est bien plus difficile a faire passer lorsqu'il vient d'Europe même venant des gens originaires des ethnies concernées vivant en Europe

mais ce n'est pas inutile de soutenir le gens de bonne volonté
 
j'ai découvers ce probléme il y a longtemps, j'ai essayé de combattre les idées propices a ce fléau ce n'est pas évident


Bonsoir non car tous ceux et celles concerné(e)s par cette pratique répondent que c'est écrit dans le Coran alors que pas du tout
Quand on voit les images,photos,reportages de petites filles mutilées,c'est une horreur comment peut on faire cela à des enfants,des jeunes filles elles n'auront plus jamais une vie normale si elles s'en sortent encore des victimes d'ignorants
 
Bonsoir non car tous ceux et celles concerné(e)s par cette pratique répondent que c'est écrit dans le Coran alors que pas du tout
Quand on voit les images,photos,reportages de petites filles mutilées,c'est une horreur comment peut on faire cela à des enfants,des jeunes filles elles n'auront plus jamais une vie normale si elles s'en sortent encore des victimes d'ignorants

j'avais préparé un message mais bon , comme il faut que je m'identifie sans cesse cela a bouffé mon message, alors je fais court :D

non il n'y a rien dans le coran mais des traditions sont en cause et principalement un hadith qui aujourd'hui tant a être réfuté

oui certaine fille n'ont pas trop de souffrance mais d'autres on des souffrances permanentes
une coutume inutile qui est faite par des gens les meilleurs du monde et qui font cela dans l'esprit de faire le bien
ce n'est ps facile a luter contre des coutumes
 
Bonsoir non car tous ceux et celles concerné(e)s par cette pratique répondent que c'est écrit dans le Coran alors que pas du tout
Salam

Oui c'est vrai mais certains le pratiquent par tradition,coutume

Maintenant si la femme est consentante et majeur,qu'elle décide d'elle même,je vois pas ou est le problème.

Par contre en Afrique l'hygiène et le savoir faire hospitaliers craignent un max,et beaucoup de femmes font des infections,des hémorragies,....certaines en meurent
 
Salam

Oui c'est vrai mais certains le pratiquent par tradition,coutume

Maintenant si la femme est consentante et majeur,qu'elle décide d'elle même,je vois pas ou est le problème.

Par contre en Afrique l'hygiène et le savoir faire hospitaliers craignent un max,et beaucoup de femmes font des infections,des hémorragies,....certaines en meurent
Bonsoir oui il y a tradition ou religion
une femme qui accepte on ne peut plus alors parler de victimes elle est certainement consciente des risques ici ce sont des victimes forcées et bien souvent ds leur pte enfance je pense que leures s démarches est légitime elles ne veulent plus que cela se reproduisent sur leurs enfants (pression de la famille peur qu'on prennent leurs enfants pour les exciser et dans le but d'informer le plus de personnes)
 
Evidemment que si on peut parler de victimes pour des femmes adultes qui décident, elles le font sous la contrainte des familles et de leur communauté.
Exemple; et c'est vu en Europe ça; il existe 4 grades d'excision, le 4è c'est la pire, l'infibulation, et bien des femmes infibulées, c'est à dire que les lèvres sont recousues entre elles, qu'on a du "ouvrir" parce que elles étaient enceintes et qu'elles devaient accoucher, veulent que les médecins les "recousent" sinon elles seront rejetées par leurs familles et traitées comme des parias.
(je n'ose même pas imaginer comment elles ont pu tomber enceintes dans de telles conditions)

Donc pour te répondre Coucou, c'est un problème qui concerne énormément les pays européens actuellement, car beaucoup d'immigration de personnes issues de pays qui la pratiquent (Guinée, Mali, etc Afrique de l'Ouest +++).
Encore une remarque, les gens sont toujours choqués de l'apprendre, particulièrement les musulmans qui imaginent que c'est une pratique culturelle d'Afrique noire:
en Egypte, plus de 90% des femmes sont excisées.

(source: http://www.gams.be/ groupe pour l'abolition des mutilations sexuelles; eux même tirent leurs sources des données OMS 2008, Enquête à indicateurs multiples (MICS) de l'UNICEF et DHS http://fr.wikipedia.org/wiki/Enquête_démographique_et_de_santé )
 
Sérieux, j'aimerais qu'on me donne d'ou provient ces chiffres et surtout qu'elle est le mode de calcule.

J'ai l'impression que se sont des chiffres fourre tout, pour faire de la publicité que des ONG utilisent pour qu'elle est des subventions.
 
Sérieux, j'aimerais qu'on me donne d'ou provient ces chiffres et surtout qu'elle est le mode de calcule.

J'ai l'impression que se sont des chiffres fourre tout, pour faire de la publicité que des ONG utilisent pour qu'elle est des subventions.


J'ai mis les sources et les liens plus haut, certaines études sont des études démographiques dont le principe est expliqué.
Après, bon, peu importe que ce soit 90% ou 20%, le phénomène existe, on ne peut pas le nier.
 
En égypte (comme on cite ce pays en "exemple") une première loi a été votée en 1996 et revotée en 2008 (après certains remaniements de cette législation) vr google qui est notre ami ;)
des médecins ont été condamnés et des parents poursuivis en justice maintenant on en reparle car des salafistes voudraient que cette loi soit abrogée
et ceci en 2012
les Frères musulmans organisent des convois médicaux pratiquant des excisions
Les Frères musulmans ont de la suite dans les idées. Récemment, une députée des Frères a réclamé l'abrogation de la loi interdisant l'excision.

Pour les pays concernés je ne connais pas les chiffres (sorry je viens de voir les liens de diogène)
 
Et pour la Belgique


En Belgique, il y aurait près de 2000 petites filles qui risquent l'excision. Depuis 12 ans, une loi interdit pourtant les mutilations génitales sur le sol belge ou pratiquées à l'étranger sur des enfants vivant en Belgique.
En matière de mutilations génitales, les plaintes sont rarissimes. Tout se passe à l'intérieur de la famille, dans des milieux par ailleurs bienveillants à l'égard de l'enfant. Il faut donc qu'une personne extérieure dénonce les faits, un médecin de famille par exemple. Mais encore faut-il qu'il soit mis au courant.

Pour la première fois, 2 dossiers d'excision sont arrivés au parquet de Bruxelles en 2012. Mais l'enquête qui a suivi n'a débouché sur aucune poursuite.

Cette loi reste une bonne chose malgré l'absence de condamnation

Malgré cette absence de condamnation, les associations de terrain qui luttent contre l'excision considèrent comme une très bonne chose la loi de 2001 punissant l'excision. Pour Charlotte Chevalier, juriste à l'asbl Intact, il est évident que "si les personnes sont informées qu'elles risquent 3 à 5 ans d'emprisonnement si leur fille est excisée, elles seront certainement plus attentives".

Et cette loi a aussi une compétence extraterritoriale : un acte posé à l'étranger, sous les pressions de la famille lors d'un retour au pays, peut également entraîner des poursuites en Belgique. Une brochure est d’ailleurs disponible dans les travel clinic, pour que l'on ne puisse plus jamais dire "je ne savais pas".

En Belgique, il existe 2 associations luttant contre les mutilations génitales féminines (MGF). Il s'agit du GAMS et de INTACT.

Véronique Fievet


http://www.rtbf.be/info/societe/det...-encore-mene-a-aucune-condamnation?id=7919391
 
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