En homme d’affaires avisé, le Prince Moulay Hicham aura tenté de faire monter les enchères avec le palais jusqu’au bout. Selon une source fiable au sein de l’entourage du prince, ce dernier aurait tenté, au début de l’année, d’entrer en négociations secrètes avec son cousin, le roi Mohammed VI, afin de lui proposer d’annuler la sortie de son livre « Le Prince Banni ».
La contrepartie de l’annulation de la sortie de l’ouvrage, toujours selon cette même source, aurait été l’obtention du financement d’un méga projet immobilier du prince qui peinerait à voir le jour dans les faubourgs de Rabat. Annoncé en 2007, ce projet de ville écologique intitulé « Bab Zaers », sis sur des terres appartenant au prince près de la bourgade de Aïn Aouda, n’arrive toujours pas à décoller, faute de financement.
Selon nos informations, la plupart des banques de la place marocaine, dont Société Générale, la BMCI ou encore le Crédit du Maroc, auraient jugé le projet « risqué » et « mal ficelé », et ont opposé une fin de non recevoir aux demandes de financement du prince. Les partenaires étrangers habituels de Moulay Hicham, ont, quant à eux, poliment décliné l’invitation à investir, prétextant un contexte international morose.
Il ne restait donc à Moulay Hicham pour financer Bab Zaërs que les banques marocaines à capitaux publics, dont la Banque Centrale Populaire ou le Crédit Agricole. Ultime recours, mais difficilement envisageable, la banque panafricaine Attijari Wafabank (AWB) , dont le roi Mohammed VI est actionnaire via la Société Nationale D’Investissement (SNI) . Impossible toutefois de toucher la banque en direct. A la fin de l’année 2013, Moulay Hicham se résout à échafauder une stratégie dans laquelle il met dans la balance sa carte maîtresse : son livre de mémoires annoncé quelque mois auparavant dans la presse française.
Moulay Hicham approche alors discrètement un membre de la cour via son secrétariat particulier, et parvient à organiser avec ce dernier des échanges discrets où il lui expose sa volonté de ne pas sortir le livre, à condition qu’ « on le laisse mener ses affaires au Maroc de manière sereine » et qu’il puisse « financer son rêve de cité écologique ».
Le message adressé à son cousin est limpide : financez moi le projet Bab Zaërs, et le livre s’évapore…
Malgré de multiples relances, le missi dominici du Prince auprès du palais ne lui livre aucune réponse, ne confirmant ni n’infirmant s’il a bien réussi à faire passer le message. La date de sortie du livre approchant, le Prince Moulay Hicham fait monter la pression. Malgré cela, toujours aucune réponse du Roi. Mohammed VI a t-il été informé de la tentative de marchandage de son cousin ? Nul ne le sait.
Une ultime manœuvre indique toutefois que Moulay Hicham ne veut pas se fermer toutes les portes. Alors que le manuscrit de son livre faisait l’objet de mesures dignes de la protection de « Fort Knox » par son éditeur parisien Grasset, le prince « rouge » a subitement informé ce dernier qu’il retirait deux chapitres de l’ouvrage, qu’il juge trop « personnels ». Trop tard pour Fayard, qui a déjà imprimé une partie du livre. Qu’à cela ne tienne, le Prince décide de prendre en charge les frais d’impression sur sa cassette personnelle et ordonne une réimpression de la version expurgée.
Selon la même source au sein de l’entourage du prince, les passages en question contenaient des attaques personnelles contre le roi Mohammed VI. En admirateur de Hassan II, Moulay Hicham n’a pas voulu –trop- insulter l’avenir.
http://www.maghreb-intelligence.com...rince-moulay-hicham-avec-le-palais-royal.html
La contrepartie de l’annulation de la sortie de l’ouvrage, toujours selon cette même source, aurait été l’obtention du financement d’un méga projet immobilier du prince qui peinerait à voir le jour dans les faubourgs de Rabat. Annoncé en 2007, ce projet de ville écologique intitulé « Bab Zaers », sis sur des terres appartenant au prince près de la bourgade de Aïn Aouda, n’arrive toujours pas à décoller, faute de financement.
Selon nos informations, la plupart des banques de la place marocaine, dont Société Générale, la BMCI ou encore le Crédit du Maroc, auraient jugé le projet « risqué » et « mal ficelé », et ont opposé une fin de non recevoir aux demandes de financement du prince. Les partenaires étrangers habituels de Moulay Hicham, ont, quant à eux, poliment décliné l’invitation à investir, prétextant un contexte international morose.
Il ne restait donc à Moulay Hicham pour financer Bab Zaërs que les banques marocaines à capitaux publics, dont la Banque Centrale Populaire ou le Crédit Agricole. Ultime recours, mais difficilement envisageable, la banque panafricaine Attijari Wafabank (AWB) , dont le roi Mohammed VI est actionnaire via la Société Nationale D’Investissement (SNI) . Impossible toutefois de toucher la banque en direct. A la fin de l’année 2013, Moulay Hicham se résout à échafauder une stratégie dans laquelle il met dans la balance sa carte maîtresse : son livre de mémoires annoncé quelque mois auparavant dans la presse française.
Moulay Hicham approche alors discrètement un membre de la cour via son secrétariat particulier, et parvient à organiser avec ce dernier des échanges discrets où il lui expose sa volonté de ne pas sortir le livre, à condition qu’ « on le laisse mener ses affaires au Maroc de manière sereine » et qu’il puisse « financer son rêve de cité écologique ».
Le message adressé à son cousin est limpide : financez moi le projet Bab Zaërs, et le livre s’évapore…
Malgré de multiples relances, le missi dominici du Prince auprès du palais ne lui livre aucune réponse, ne confirmant ni n’infirmant s’il a bien réussi à faire passer le message. La date de sortie du livre approchant, le Prince Moulay Hicham fait monter la pression. Malgré cela, toujours aucune réponse du Roi. Mohammed VI a t-il été informé de la tentative de marchandage de son cousin ? Nul ne le sait.
Une ultime manœuvre indique toutefois que Moulay Hicham ne veut pas se fermer toutes les portes. Alors que le manuscrit de son livre faisait l’objet de mesures dignes de la protection de « Fort Knox » par son éditeur parisien Grasset, le prince « rouge » a subitement informé ce dernier qu’il retirait deux chapitres de l’ouvrage, qu’il juge trop « personnels ». Trop tard pour Fayard, qui a déjà imprimé une partie du livre. Qu’à cela ne tienne, le Prince décide de prendre en charge les frais d’impression sur sa cassette personnelle et ordonne une réimpression de la version expurgée.
Selon la même source au sein de l’entourage du prince, les passages en question contenaient des attaques personnelles contre le roi Mohammed VI. En admirateur de Hassan II, Moulay Hicham n’a pas voulu –trop- insulter l’avenir.
http://www.maghreb-intelligence.com...rince-moulay-hicham-avec-le-palais-royal.html