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Belgique Plusieurs actions de protestation sont organisées lundi dans le pays contre la réforme des allocations de chômage.
La journée d'actions lancée à l'initiative de la FGTB pour dénoncer l'exclusion des chômeurs a rassemblé au total quelque 15.000 personnes dans une dizaine de villes de Belgique. A Bruxelles, à l'appel des syndicats FGTB, CSC et CGSLB en front commun syndical, de collectifs de chômeurs et de mouvements associatifs bruxellois, environ 1.200 personnes ont manifesté lundi de 12h00 à 14h00, du bureau de l'Onem de Saint-Gilles au cabinet de la ministre fédérale de l'Emploi Monica De Coninck (sp.a).
A Jambes, quelque 400 personnes ont manifesté et lancé des dizaines d'oeufs, de tomates et d'oranges sur la façade de l'ONEM, qu'ils ont également taguée. "Jamais une Région n'a réussi son déploiement socio-économique en appauvrissant et en affamant sa population. Cette mesure va engendrer des drames sociaux incroyables", a déclaré le secrétaire-général de la FGTB wallonne, Thierry Bodson.
Du côté de Liège, la FGTB Liège-Huy-Waremme attendait 600 militants lundi place Saint-Paul. En région liégeoise, le syndicat socialiste estime que 9.000 personnes sont concernées par la nouvelle mesure qui prendra effet le 1er janvier 2015.
A Charleroi, ce sont plusieurs centaines de personnes de la FGTB qui ont participé lundi matin à une assemblée d'informations, venant des principales entreprises ou services publics de la région. Au terme de cette rencontre, les participants ont cheminé dans les rues de la ville pour se rendre au CPAS de Charleroi, dans l'espoir d'y rencontrer son président, Eric Massin.
Du côté de Tournai, 1.400 manifestants ont été comptabilisés. Le cortège s'est d'abord rendu jusqu'aux bâtiments de l'ONEM où des représentants de la FGTB ont rencontré la directrice de l'Office national de l'emploi. La délégation a ensuite remis un dossier à Rita Leclercq, la présidente du CPAS, puis à Paul-Olivier Delannois, bourgmestre faisant fonction de Tournai. Selon la FGTB, quelque 3.000 allocataires d'insertion sont menacés d'exclusion en Hainaut occidental.
Enfin à La Louvière, plus d'un millier de militants de la FGTB se sont rassemblés lundi matin sur la Place Communale pour manifester leur désaccord. Ils ont rencontré Pascal Hoyaux, bourgmestre de Manage et président de la Communauté Urbaine du Centre (CUC), et Jacques Gobert, le bourgmestre de La Louvière et président de l'Union des Villes et des Communes wallonnes, pour leur exposer leurs revendications. Les militants de la FGTB se sont également rendus au bureau de l'ONEM de La Louvière où une délégation a été reçue par le directeur. Selon les chiffres de la FGTB, 15.000 demandeurs d'emplois en Hainaut, dont 3.689 de la région du Centre, seront exclus des allocations d'insertion en janvier 2015.
Des actions ont également eu lieu en Flandre dans les villes d'Anvers, Vilvorde, Genk, Zottegem, Grammont, Malines et Turnhout.
Thierry Bodson a maintenu lundi matin le chiffre de 50.000 exclusions début 2015 calculé par la FGTB, alors que l'ONEM ramène à 27.000 le nombre de personnes concernées, en raison de la réforme des allocations de chômage décidée par le gouvernement, qui a limité à trois ans le bénéfice des allocations d'insertion. Il s'agit d'une "vraie bombe sociale", a-t-il dit. "Nous attendons le retrait de la mesure, à tout le moins pour les personnes qui ont satisfait aux contrôles de l'ONEM", affirme M. Bodson.
Il souligne par ailleurs que le coût de la mesure sera supporté par les communes les plus pauvres - pour les trois quarts wallonnes - puisqu'environ une moitié des exclus du chômage pourra se replier sur les allocations d'intégration des CPAS.
Toutefois, le MR a affirmé lundi qu'il n'était "absolument pas question de revenir" sur la réforme des allocations de chômage. "A deux mois des élections, on ne revient pas sur un élément important du programme socio-économique du gouvernement", a indiqué le porte-parole du parti, interrogé par l'agence Belga, précisant que la réforme était validée par les six partis de la majorité et portée par le Premier ministre Elio Di Rupo.
A l'instar du MR, le PS ne veut pas revenir sur l'accord trouvé entre partenaires de majorité. Mais le Parti socialiste apporte son soutien aux manifestants en promettant de défendre leur position dans les prochaines négociations gouvernementales.
Du côté de l'opposition, Ecolo a réitéré lundi son opposition aux réformes du chômage décidées par le gouvernement, comme la réduction dans le temps des allocations d'insertion et la dégressivité.
Les transports en commun n'ont connu que peu de perturbations en cette journée d'actions.
http://www.dhnet.be/actu/belgique/e...e-villes-de-belgique-531db00e3570f1ef1aad9dc9
Belgique Plusieurs actions de protestation sont organisées lundi dans le pays contre la réforme des allocations de chômage.
La journée d'actions lancée à l'initiative de la FGTB pour dénoncer l'exclusion des chômeurs a rassemblé au total quelque 15.000 personnes dans une dizaine de villes de Belgique. A Bruxelles, à l'appel des syndicats FGTB, CSC et CGSLB en front commun syndical, de collectifs de chômeurs et de mouvements associatifs bruxellois, environ 1.200 personnes ont manifesté lundi de 12h00 à 14h00, du bureau de l'Onem de Saint-Gilles au cabinet de la ministre fédérale de l'Emploi Monica De Coninck (sp.a).
A Jambes, quelque 400 personnes ont manifesté et lancé des dizaines d'oeufs, de tomates et d'oranges sur la façade de l'ONEM, qu'ils ont également taguée. "Jamais une Région n'a réussi son déploiement socio-économique en appauvrissant et en affamant sa population. Cette mesure va engendrer des drames sociaux incroyables", a déclaré le secrétaire-général de la FGTB wallonne, Thierry Bodson.
Du côté de Liège, la FGTB Liège-Huy-Waremme attendait 600 militants lundi place Saint-Paul. En région liégeoise, le syndicat socialiste estime que 9.000 personnes sont concernées par la nouvelle mesure qui prendra effet le 1er janvier 2015.
A Charleroi, ce sont plusieurs centaines de personnes de la FGTB qui ont participé lundi matin à une assemblée d'informations, venant des principales entreprises ou services publics de la région. Au terme de cette rencontre, les participants ont cheminé dans les rues de la ville pour se rendre au CPAS de Charleroi, dans l'espoir d'y rencontrer son président, Eric Massin.
Du côté de Tournai, 1.400 manifestants ont été comptabilisés. Le cortège s'est d'abord rendu jusqu'aux bâtiments de l'ONEM où des représentants de la FGTB ont rencontré la directrice de l'Office national de l'emploi. La délégation a ensuite remis un dossier à Rita Leclercq, la présidente du CPAS, puis à Paul-Olivier Delannois, bourgmestre faisant fonction de Tournai. Selon la FGTB, quelque 3.000 allocataires d'insertion sont menacés d'exclusion en Hainaut occidental.
Enfin à La Louvière, plus d'un millier de militants de la FGTB se sont rassemblés lundi matin sur la Place Communale pour manifester leur désaccord. Ils ont rencontré Pascal Hoyaux, bourgmestre de Manage et président de la Communauté Urbaine du Centre (CUC), et Jacques Gobert, le bourgmestre de La Louvière et président de l'Union des Villes et des Communes wallonnes, pour leur exposer leurs revendications. Les militants de la FGTB se sont également rendus au bureau de l'ONEM de La Louvière où une délégation a été reçue par le directeur. Selon les chiffres de la FGTB, 15.000 demandeurs d'emplois en Hainaut, dont 3.689 de la région du Centre, seront exclus des allocations d'insertion en janvier 2015.
Des actions ont également eu lieu en Flandre dans les villes d'Anvers, Vilvorde, Genk, Zottegem, Grammont, Malines et Turnhout.
Thierry Bodson a maintenu lundi matin le chiffre de 50.000 exclusions début 2015 calculé par la FGTB, alors que l'ONEM ramène à 27.000 le nombre de personnes concernées, en raison de la réforme des allocations de chômage décidée par le gouvernement, qui a limité à trois ans le bénéfice des allocations d'insertion. Il s'agit d'une "vraie bombe sociale", a-t-il dit. "Nous attendons le retrait de la mesure, à tout le moins pour les personnes qui ont satisfait aux contrôles de l'ONEM", affirme M. Bodson.
Il souligne par ailleurs que le coût de la mesure sera supporté par les communes les plus pauvres - pour les trois quarts wallonnes - puisqu'environ une moitié des exclus du chômage pourra se replier sur les allocations d'intégration des CPAS.
Toutefois, le MR a affirmé lundi qu'il n'était "absolument pas question de revenir" sur la réforme des allocations de chômage. "A deux mois des élections, on ne revient pas sur un élément important du programme socio-économique du gouvernement", a indiqué le porte-parole du parti, interrogé par l'agence Belga, précisant que la réforme était validée par les six partis de la majorité et portée par le Premier ministre Elio Di Rupo.
A l'instar du MR, le PS ne veut pas revenir sur l'accord trouvé entre partenaires de majorité. Mais le Parti socialiste apporte son soutien aux manifestants en promettant de défendre leur position dans les prochaines négociations gouvernementales.
Du côté de l'opposition, Ecolo a réitéré lundi son opposition aux réformes du chômage décidées par le gouvernement, comme la réduction dans le temps des allocations d'insertion et la dégressivité.
Les transports en commun n'ont connu que peu de perturbations en cette journée d'actions.
http://www.dhnet.be/actu/belgique/e...e-villes-de-belgique-531db00e3570f1ef1aad9dc9