Zorro75
La vie est un court exil
Les USA une démocratie qui ne vaut rien.
Des tests ADN ont prouvé que l'unique élément sur lequel Claude Jones a été condamné et exécuté appartenait à la victime du braquage qu'il commettait.
Un cheveu relance la polémique sur le risque d'erreurs dans les affaires de peine capitale aux Etats-Unis. Des tests ADN ont prouvé jeudi que le cheveu, unique élément sur lequel un Américain a été condamné en 1990 et exécuté en 2000, n'était pas le sien mais celui de la victime. Cette découverte ne peut innocenter à elle seule Claude Jones, tué par injection létale, en décembre 2000, pour avoir abattu le propriétaire du magasin qu'il braquait avec deux complices. Ce cheveu n'exclut pas sa présence sur le lieu du crime. Mais il montre que Claude Jones, 60 ans au moment de son exécution, a été condamné à la peine capitale sur une preuve fallacieuse.
Le 14 novembre 1989, Allen Hilzendager, propriétaire d'un magasin d'alcools et de spiritueux, est abattu lors du braquage de son commerce. La police retrouve les malfaiteurs : Claude Jones, Kerry Daniel Dixon et Timothy Jordan. Jordan a été l'instigateur du braquage et a fourni l'arme du crime. Dixon et Jones ont pris place dans la camionnette qui s'est arrêtée à la hauteur de la boutique de Point Blank. L'un des deux hommes reste dans le véhicule tandis que l'autre pénètre dans le magasin et abat Allen Hilzendager. Les témoins de la scène n'ont jamais pu distinguer le visage du tireur. Toute l'enquête va donc reposer sur les témoignages des trois voleurs et ce cheveu de 2,5 cm. Dixon et Jones s'accusent mutuellement d'avoir été le braqueur. Mais Jordan assure que Jones lui a confié avoir appuyé sur la gâchette. Or dans le droit texan, le témoignage d'un complice ne suffit pas pour condamner à mort quelqu'un, il faut une preuve supplémentaire. D'où l'importance capitale de ce cheveu.
http://www.lefigaro.fr/internationa...te-pour-un-cheveu-qui-n-etait-pas-le-sien.php
Des tests ADN ont prouvé que l'unique élément sur lequel Claude Jones a été condamné et exécuté appartenait à la victime du braquage qu'il commettait.
Un cheveu relance la polémique sur le risque d'erreurs dans les affaires de peine capitale aux Etats-Unis. Des tests ADN ont prouvé jeudi que le cheveu, unique élément sur lequel un Américain a été condamné en 1990 et exécuté en 2000, n'était pas le sien mais celui de la victime. Cette découverte ne peut innocenter à elle seule Claude Jones, tué par injection létale, en décembre 2000, pour avoir abattu le propriétaire du magasin qu'il braquait avec deux complices. Ce cheveu n'exclut pas sa présence sur le lieu du crime. Mais il montre que Claude Jones, 60 ans au moment de son exécution, a été condamné à la peine capitale sur une preuve fallacieuse.
Le 14 novembre 1989, Allen Hilzendager, propriétaire d'un magasin d'alcools et de spiritueux, est abattu lors du braquage de son commerce. La police retrouve les malfaiteurs : Claude Jones, Kerry Daniel Dixon et Timothy Jordan. Jordan a été l'instigateur du braquage et a fourni l'arme du crime. Dixon et Jones ont pris place dans la camionnette qui s'est arrêtée à la hauteur de la boutique de Point Blank. L'un des deux hommes reste dans le véhicule tandis que l'autre pénètre dans le magasin et abat Allen Hilzendager. Les témoins de la scène n'ont jamais pu distinguer le visage du tireur. Toute l'enquête va donc reposer sur les témoignages des trois voleurs et ce cheveu de 2,5 cm. Dixon et Jones s'accusent mutuellement d'avoir été le braqueur. Mais Jordan assure que Jones lui a confié avoir appuyé sur la gâchette. Or dans le droit texan, le témoignage d'un complice ne suffit pas pour condamner à mort quelqu'un, il faut une preuve supplémentaire. D'où l'importance capitale de ce cheveu.
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