lord fricadelle
de retour de vacance
Bonjour salam,
voici l'extrait d'un écrivain français encore inconnu rencontré à un salon:
"Et puis il y avait aussi ma différence que je portais par la couleur de ma peau,et par lévocation de mes lointaines origines, je nétais pas un «*français*» comme mes petits camarades,jétais un «*marocain*» qui vivait en France. Un petit garçon stigmatisé par sa condition sociale,par sa condition culturelle,par ses parents et par ses origines.
Je me rappelle qu'en ce1 ou ce2 quand ma maîtresse aborda le sujet d'histoire sur «*charles martel*»,elle me montra du doigt en disant que si martel n'avait pas réussi à arrêté les arabes les français auraient mon apparence,et un autre mode de vie,je me suis subitement senti très différend de mes petits camarades qui me regardaient en roulant des yeux.
Au collège les insultes furent plus cinglantes et plus effroyables,car j'avais un peu grandi,jétais dans un carcan nauséabond,une prison de la morale immorale,une prison de décalages,de bêtises,de violences psychiques et de haines. Le parti dextrême droite faisait la une des médias,cétait encore moi que l'on pointait du doigt....En classe de cinquième un élève proférait des discours racistes,je ne disais rien j'encaissai,je ne pouvais rien dire de toute façon j'avais d'autres chats à fouetter chez moi,des choses bien plus graves que ces mots sortis de la bouche d'un gosse de riches. L'apparition de sos racisme sur la scène nationale ajoutera une couche aussi à ma stigmatisation car en voulant combattre le racisme ceux qui portaient le badge «*touche pas à mon pote*»,portaient sur eux le rappel incessant de la haine et de l'extrémisme accroché à leur vêtements. Adolescence tumultueuse moralement donc dans ma tête,trop de choses à affronter,trop de conflits intérieurs à gérer. Un physique avec lequel je nétais pas en phase,qui plus est pointé du doigt par la société entière.
Les français ont un rapport bizarre et controversé avec les personnes d'origine maghrébines,un sentiment d'amour,de haine,de mépris mélangés,mais à mon avis c'est la mépris qui a le dessus. Cela est peut être dû au passé colonial et à l'asservissement militaire et moral de lAfrique du nord par les puissances coloniales dominantes dont la France,et ou les dominés prennent dans la culture populaire la place de sous-hommes mi-barbares mi-hommes,pas aussi égaux que les colons,et dont les murs sont proches de la loufoquerie et de la sauvagerie,tout cela circulera sûrement encouragé par la propagande de l'état,sous formes d'anecdotes,de blagues de dénigrement et de constats d'infériorité prolongés,ce qui à force perpétuera dans l'esprit faible du peuple le postulat que ces gens sont inférieurs et ont des murs anachroniques et bizarres.
Moi excellent lecteur si ce n'est le meilleur de mes écoles,je serais un jour lors d'un entretien félicité sur mon excellente qualité d'expression orale comme si je n'avais pas eu la même éducation que les autres enfants,comme si mon teint halé était un certificat de scolarité qui laissait à penser une éducation dans un autre lieu moins civilisé que la France et sûrement hostile et pauvre. Que de sous entendus et de mal entendus*!
voici l'extrait d'un écrivain français encore inconnu rencontré à un salon:
"Et puis il y avait aussi ma différence que je portais par la couleur de ma peau,et par lévocation de mes lointaines origines, je nétais pas un «*français*» comme mes petits camarades,jétais un «*marocain*» qui vivait en France. Un petit garçon stigmatisé par sa condition sociale,par sa condition culturelle,par ses parents et par ses origines.
Je me rappelle qu'en ce1 ou ce2 quand ma maîtresse aborda le sujet d'histoire sur «*charles martel*»,elle me montra du doigt en disant que si martel n'avait pas réussi à arrêté les arabes les français auraient mon apparence,et un autre mode de vie,je me suis subitement senti très différend de mes petits camarades qui me regardaient en roulant des yeux.
Au collège les insultes furent plus cinglantes et plus effroyables,car j'avais un peu grandi,jétais dans un carcan nauséabond,une prison de la morale immorale,une prison de décalages,de bêtises,de violences psychiques et de haines. Le parti dextrême droite faisait la une des médias,cétait encore moi que l'on pointait du doigt....En classe de cinquième un élève proférait des discours racistes,je ne disais rien j'encaissai,je ne pouvais rien dire de toute façon j'avais d'autres chats à fouetter chez moi,des choses bien plus graves que ces mots sortis de la bouche d'un gosse de riches. L'apparition de sos racisme sur la scène nationale ajoutera une couche aussi à ma stigmatisation car en voulant combattre le racisme ceux qui portaient le badge «*touche pas à mon pote*»,portaient sur eux le rappel incessant de la haine et de l'extrémisme accroché à leur vêtements. Adolescence tumultueuse moralement donc dans ma tête,trop de choses à affronter,trop de conflits intérieurs à gérer. Un physique avec lequel je nétais pas en phase,qui plus est pointé du doigt par la société entière.
Les français ont un rapport bizarre et controversé avec les personnes d'origine maghrébines,un sentiment d'amour,de haine,de mépris mélangés,mais à mon avis c'est la mépris qui a le dessus. Cela est peut être dû au passé colonial et à l'asservissement militaire et moral de lAfrique du nord par les puissances coloniales dominantes dont la France,et ou les dominés prennent dans la culture populaire la place de sous-hommes mi-barbares mi-hommes,pas aussi égaux que les colons,et dont les murs sont proches de la loufoquerie et de la sauvagerie,tout cela circulera sûrement encouragé par la propagande de l'état,sous formes d'anecdotes,de blagues de dénigrement et de constats d'infériorité prolongés,ce qui à force perpétuera dans l'esprit faible du peuple le postulat que ces gens sont inférieurs et ont des murs anachroniques et bizarres.
Moi excellent lecteur si ce n'est le meilleur de mes écoles,je serais un jour lors d'un entretien félicité sur mon excellente qualité d'expression orale comme si je n'avais pas eu la même éducation que les autres enfants,comme si mon teint halé était un certificat de scolarité qui laissait à penser une éducation dans un autre lieu moins civilisé que la France et sûrement hostile et pauvre. Que de sous entendus et de mal entendus*!