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Face à l’agressivité de l’Algérie, le Maroc se prépare à un affrontement
Le régime marocain n’a jamais été aussi déterminé à contrecarrer la menace militaire algérienne et serait disposé à répondre militairement si jamais les généraux algériens décidaient d’enclencher les hostilités
www.middleeasteye.net
Face à l’agressivité de l’Algérie, le Maroc se prépare à un affrontement
Le régime marocain n’a jamais été aussi déterminé à contrecarrer la menace militaire algérienne et serait disposé à répondre militairement si jamais les généraux algériens décidaient d’enclencher les hostilités
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Face à l’agressivité de l’Algérie, le Maroc se prépare à un affrontement
Published date: Jeudi 30 septembre 2021 - 07:45|Last update: 1 day 13 hours ago
Le régime marocain n’a jamais été aussi déterminé à contrecarrer la menace militaire algérienne et serait disposé à répondre militairement si jamais les généraux algériens décidaient d’enclencher les hostilités
Depuis que l’Algérie a annoncé fin août la rupture de ses relations diplomatiques avec le Maroc, son agressivité envers Rabat va crescendo.
Elle a d’abord fait savoir qu’elle ne renouvellerait pas l’accord pour l’exploitation du gazoduc Maghreb-Europe (acheminant du gaz en Espagne mais permettant au Maroc de s’approvisionner).
Elle a ensuite annoncé la fermeture de son espace aérien à tous les avions civils et militaires marocains ainsi qu’aux aéronefs portant un numéro d’immatriculation marocain.
Le 28 septembre, c’est le chef d’état-major de l’armée algérienne, Saïd Chengriha, qui s’en est violemment pris au Maroc en accusant le royaume d’ourdir des « conspirations » contre l’Algérie et de « porter atteinte à l’unité » du peuple algérien « en semant la discorde et la division en son sein ».
« L’attachement de l’Algérie à ses principes et sa détermination à ne guère en dévier dérangent le régime du makhzen [le pouvoir au Maroc] et entravent la concrétisation de ses plans douteux dans la région », a-t-il déclaré.
Dans ce contexte, il est désormais impossible de croire que Mohammed VI pourrait uniquement se contenter d’exercer une influence via le soft power du consensus et de la coopération régionale.
Nous ne sommes plus dans les discours : ni celui de décembre 2019, dans lequel le monarque marocain appelait le président Tebboune fraîchement élu à « ouvrir une nouvelle page dans les relations entre les deux pays voisins sur la base de la confiance mutuelle et du dialogue constructif », ni celui d’août 2021, dans lequel il appelait encore le chef d’État algérien à « œuvrer à l’unisson au développement des rapports fraternels ».