Des centaines d’étudiants expulsés de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) de Aïn Sebaâ continuent d’organiser des sit-in de protestation devant le siège de l'établissement. Ils contestent la décision de l’administration qui leur a refusé l'accès en troisième année. Le lundi 14 octobre, ils étaient près de 1 000 étudiants à se regrouper devant l’établissement en essayant d’ouvrir les négociations avec la direction pour sortir de cette impasse. «Nous étions choqués de constater que nos noms n'étaient pas sur la liste des inscrits. Pourtant, nous avons effectué la procédure normale d’inscription sans qu’on nous informe de la décision d’expulsion», affirme un des étudiants concernés.
La décision de la Faculté est expliquée par la mise en œuvre d’un règlement intérieur qui stipule le renvoi de tout étudiant qui ne valide pas ses modules en deux ans au maximum. Pour leur part, les protestataires considèrent qu’il s’agit plutôt d’une aberration, d’autant plus qu’ils n’étaient pas au courant de ce règlement. «Si seulement la direction nous avait informés de cette situation au moment de l’inscription, on aurait pu prendre nos précautions, mais elle a préféré garder le silence jusqu’à la fin de tous les délais d’inscription dans d’autres établissements», confie l’un des étudiants. «Il s’agit d’un manque de transparence, sachant que certains étudiants, qui ont refait les mêmes modules pendant deux ans sans les valider, ont été acceptés sur les bancs de la Faculté», ajoute un autre. Et de préciser que les étudiants ne sont pas représentés dans le conseil de la Faculté, alors qu’ils doivent être associés à la gestion de cet établissement universitaire, comme l’indique le règlement de l’université Hassan II.
La décision de la Faculté est expliquée par la mise en œuvre d’un règlement intérieur qui stipule le renvoi de tout étudiant qui ne valide pas ses modules en deux ans au maximum. Pour leur part, les protestataires considèrent qu’il s’agit plutôt d’une aberration, d’autant plus qu’ils n’étaient pas au courant de ce règlement. «Si seulement la direction nous avait informés de cette situation au moment de l’inscription, on aurait pu prendre nos précautions, mais elle a préféré garder le silence jusqu’à la fin de tous les délais d’inscription dans d’autres établissements», confie l’un des étudiants. «Il s’agit d’un manque de transparence, sachant que certains étudiants, qui ont refait les mêmes modules pendant deux ans sans les valider, ont été acceptés sur les bancs de la Faculté», ajoute un autre. Et de préciser que les étudiants ne sont pas représentés dans le conseil de la Faculté, alors qu’ils doivent être associés à la gestion de cet établissement universitaire, comme l’indique le règlement de l’université Hassan II.