Fadela Amara réaffirme son opposition à la burqa
F.G. (lefigaro.fr)
15/08/2009 |
Interdire cette pratique permettrait d'éradiquer le «cancer» que représente l'islam radical, estime la secrétaire d'Etat à la ville dans une interview pour The Financial Times.
En plein débat sur la nécessité d'une loi interdisant le voile intégral, la secrétaire d'Etat à la ville, très engagée dans le combat pour le droit des femmes, réaffirme son désir de voir cet usage disparaître, dans un entretien accordé au quotidien The Financial Times. Interdire la burqa (vêtement couvrant l'ensemble du corps dont le visage) permettrait d'éradiquer le «cancer» que représente l'islam radical, explique ainsi la secrétaire d'Etat à la Ville.
«La vaste majorité des musulmans sont contre la burqa. La raison est évidente. Ceux qui ont participé à la lutte pour les droits de la femme chez eux, je pense en particulier à l'Algérie, savent ce que ça représente et quel projet d'obscurantisme politique ça dissimule, visant à étouffer les libertés les plus fondamentales», estime la secrétaire d'Etat, elle-même d'origine algérienne.
Un rapport attendu fin janvier
Le port de la burqa ou du niqab (voile intégral ne laissant apparaître que les yeux) représente donc «l'oppression de la femme, sa réduction à l'esclavage et son humiliation». Celle-ci, qui doit déjà subir l'exploitation sexuelle et de la pauvreté, subit une «troisième forme d'oppression: l'extrêmisme religieux, l'existence d'organisations fondamentalistes qui continuent à diffuser leur discours», ajoute la secrétaire d'Etat, ancienne responsable d'une organisation de défense des droits de la femme.
La France, patrie d'un islam progressiste, se doit donc de combattre la «gangrène, le cancer que représente l'islam radical qui déforme complètement le message de l'islam», ajoute-t-elle.
Le débat sur le voile intégral a surgi au début du mois de juin lorsqu'André Gerin, député communiste, a réclamé une enquête sur le sujet. Le 22 juin, Nicolas Sarkozy a de son côté déclaré que le voile intégral n'était pas «le bienvenu sur le territoire de la République». Au début du mois d'août, le débat s'est amplifié avec l'histoire d'une femme qui s'est vue refusée l'entrée d'une piscine pour port de «burkini» (maillot de bain qui recouvre entièrement le corps). Une mission d'information parlementaire doit rendre un rapport sur le phénomène fin janvier 2010
F.G. (lefigaro.fr)
15/08/2009 |
Interdire cette pratique permettrait d'éradiquer le «cancer» que représente l'islam radical, estime la secrétaire d'Etat à la ville dans une interview pour The Financial Times.
En plein débat sur la nécessité d'une loi interdisant le voile intégral, la secrétaire d'Etat à la ville, très engagée dans le combat pour le droit des femmes, réaffirme son désir de voir cet usage disparaître, dans un entretien accordé au quotidien The Financial Times. Interdire la burqa (vêtement couvrant l'ensemble du corps dont le visage) permettrait d'éradiquer le «cancer» que représente l'islam radical, explique ainsi la secrétaire d'Etat à la Ville.
«La vaste majorité des musulmans sont contre la burqa. La raison est évidente. Ceux qui ont participé à la lutte pour les droits de la femme chez eux, je pense en particulier à l'Algérie, savent ce que ça représente et quel projet d'obscurantisme politique ça dissimule, visant à étouffer les libertés les plus fondamentales», estime la secrétaire d'Etat, elle-même d'origine algérienne.
Un rapport attendu fin janvier
Le port de la burqa ou du niqab (voile intégral ne laissant apparaître que les yeux) représente donc «l'oppression de la femme, sa réduction à l'esclavage et son humiliation». Celle-ci, qui doit déjà subir l'exploitation sexuelle et de la pauvreté, subit une «troisième forme d'oppression: l'extrêmisme religieux, l'existence d'organisations fondamentalistes qui continuent à diffuser leur discours», ajoute la secrétaire d'Etat, ancienne responsable d'une organisation de défense des droits de la femme.
La France, patrie d'un islam progressiste, se doit donc de combattre la «gangrène, le cancer que représente l'islam radical qui déforme complètement le message de l'islam», ajoute-t-elle.
Le débat sur le voile intégral a surgi au début du mois de juin lorsqu'André Gerin, député communiste, a réclamé une enquête sur le sujet. Le 22 juin, Nicolas Sarkozy a de son côté déclaré que le voile intégral n'était pas «le bienvenu sur le territoire de la République». Au début du mois d'août, le débat s'est amplifié avec l'histoire d'une femme qui s'est vue refusée l'entrée d'une piscine pour port de «burkini» (maillot de bain qui recouvre entièrement le corps). Une mission d'information parlementaire doit rendre un rapport sur le phénomène fin janvier 2010