Ce serait bien qu'un autre milliardaire achète un autre club en ligue. Ça nous fera un vrai championnat avec des vrais stars
Foot : Monaco, propriété dun repris de justice russe !
Depuis larrêt Bosman de 1995 libéralisation totale du marché des transferts, suppression de la limitation des joueurs
étrangers , le football français de club vivait un long chemin de croix.
À chaque compétition européenne, nous regardions les équipes anglaises, allemandes, espagnoles ou italiennes
rafler tous les trophées.
Elles étaient composées de méga-stars internationales et nos clubs, en comparaison, faisaient pitié, avec leurs onze
péniblement garnis de tocards de souche ou dAfricains de seconde zone. On sy était fait, et tout cela entrait
finalement dans lordre des choses : nous nétions « plus une grande nation » !
Mais le Zorro des sables est venu venger le foot hexagonal de cette longue humiliation !
En achetant le club de la capitale, en alignant sans sourciller les millions deuros,
le président Nasser Al-Khelaïfi a fait du PSG un nouveau géant mondialisé.
Nasser a tout compris.
Noubliant pas le côté glamour, il a même engagé Beckham en tant que VRP mondial.
Malin. Sur le banc, un excellent technicien italien ;
sur la pelouse, une rugueuse équipe aux accents sud-américains, mâtinée de quelques Français (quand même).
Logiquement, les résultats nont pas traîné. Et comme souvent dans le sport moderne, le plus gros budget lemporte.
« Veuillez rendre lâme à qui elle appartient », écrivait jadis Noir Désir.
Pas de chichi, au PSG, pour le romantisme, on repassera.
Parce quen tribune ou devant la télé, ça salive méchamment. Le public veut de la victoire, même surgelée.
Fini les anges verts à la Rocheteau, place au voyou des surfaces :
Ibrahimović, le gamin terrible des banlieues suédoises !
Le club parisien fut classé numéro un mondial en 1994 : il peut retrouver ce rang à court terme.
« Il faut savoir ce que lon veut.
Si on veut lutter au niveau international, acceptons ces investisseurs étrangers », déclare, non sans raison,
Bruno Roger-Petit. Il pourrait il devrait ajouter : « Si on veut gagner, il faut aussi accepter de se doper
»
Les connaisseurs se souviennent du nom que la presse avait donné au championnat de France en 1986-87 :
le « championnat des étoiles ». Lespace dun été, la France du foot avait rêvé.
Le temps des Burruchaga et Francescoli, le temps du « Matra » Racing, déjà une équipe couleur fric.
Cela navait été quune bulle.
Ce qui se passe en ce moment nen a pas lapparence.
Et le retour de Monaco dans lélite du football français confirme le changement dère.
Le scénario de la future saison est déjà dressé :
face au monstre qatari, les supporters auront droit au monstre russe !
Le club de la principauté, jouissant dun statut fiscal très particulier, est en effet propriété dun milliardaire russe,
ancien repris de justice accusé davoir commandité un assassinat.
Des broutilles
Avec le PSG, le choc va être nucléaire !
Peu importe si, aux dires de lÉquipe, Monaco nenvisage quasiment pas de joueurs français sur le terrain.
Au point où on en est
bd vol
mam