L’occupation par Israël du plateau du Golan restreint considérablement le quotidien des Arabes résidant sur place. En outre, bon nombre d’entre eux ont de la famille en Syrie, de l’autre côté de la ligne de démarcation, qu’ils n’ont pas revue depuis des années.
Haniya Saleem Bader Eldeen Shams a 59 ans. Elle vit sur le plateau du Golan occupé depuis 1968, depuis qu’elle est venue s’y marier. Son fils, Youseef Hussein Shams, raconte que la famille de sa mère vit de l’autre côté de la ligne de démarcation.
« Avant, elle était solide comme un cheval, dit-il, mais depuis 2003, elle a fait une crise cardiaque et a été hospitalisée à trois reprises. Elle est toujours en larmes, triste et déprimée. »
Son voyage d’une semaine en Jordanie en 2003 fut la dernière fois qu’Haniya a vu sa famille. Le dernier jour de sa visite, son frère aîné est décédé d’une crise cardiaque, mais comme son corps a été ramené en Syrie, Haniya n’a pas pu assister à l’enterrement. Pour son fils, cette expérience lui a brisé la santé.
Par le passé, elle a pu séjourner un mois avec sa famille en Syrie en 1990, dans le cadre du programme de visites familiales du CICR, mais ce programme a été interrompu par les autorités israéliennes en 1992.
Yousef dépense environ 50 dollars par semaine pour un appel hebdomadaire de 20 minutes qui permet à sa mère de parler à sa famille.
« C’est cher, dit-il, mais depuis qu’elle est malade, je fais ce que je peux pour l’aider. »
« Lorsqu’elle est venue s’installer ici, elle a quitté sa famille. Elle n’a pas vu les membres de sa famille ni leurs enfants grandir. Elle a manqué de ces liens familiaux. Si les visites familiales étaient rétablies, cela permettrait de compenser quelques-uns de ces moments et guérirait certaines blessures. »
Source
http://www.icrc.org/Web/fre/sitefre0.nsf/html/israel-stories-050607
Ainsi que les postes qui s'en suivent
Haniya Saleem Bader Eldeen Shams a 59 ans. Elle vit sur le plateau du Golan occupé depuis 1968, depuis qu’elle est venue s’y marier. Son fils, Youseef Hussein Shams, raconte que la famille de sa mère vit de l’autre côté de la ligne de démarcation.
« Avant, elle était solide comme un cheval, dit-il, mais depuis 2003, elle a fait une crise cardiaque et a été hospitalisée à trois reprises. Elle est toujours en larmes, triste et déprimée. »
Son voyage d’une semaine en Jordanie en 2003 fut la dernière fois qu’Haniya a vu sa famille. Le dernier jour de sa visite, son frère aîné est décédé d’une crise cardiaque, mais comme son corps a été ramené en Syrie, Haniya n’a pas pu assister à l’enterrement. Pour son fils, cette expérience lui a brisé la santé.
Par le passé, elle a pu séjourner un mois avec sa famille en Syrie en 1990, dans le cadre du programme de visites familiales du CICR, mais ce programme a été interrompu par les autorités israéliennes en 1992.
Yousef dépense environ 50 dollars par semaine pour un appel hebdomadaire de 20 minutes qui permet à sa mère de parler à sa famille.
« C’est cher, dit-il, mais depuis qu’elle est malade, je fais ce que je peux pour l’aider. »
« Lorsqu’elle est venue s’installer ici, elle a quitté sa famille. Elle n’a pas vu les membres de sa famille ni leurs enfants grandir. Elle a manqué de ces liens familiaux. Si les visites familiales étaient rétablies, cela permettrait de compenser quelques-uns de ces moments et guérirait certaines blessures. »
Source
http://www.icrc.org/Web/fre/sitefre0.nsf/html/israel-stories-050607
Ainsi que les postes qui s'en suivent