Le salafiste takfiriste Abou Naim connaîtra son sort le 19 février lors du procès que lui a intenté le parquet de Casablanca pour avoir décrété une fatwa traitant d'impies Driss Lachgar, le numéro un de l'USFP, et certaines personnalités de la gauche marocaine. Cet ancien imam, révoqué par le ministère des Habous et des affaires islamiques, avait décrété sa fatwa en réaction à un supposé souhait de Lachgar de voir s'instaurer une égalité de genre en matière d'héritage et une criminalisation de la polygamie.
Abou Naim a comparu libre, mercredi, à la reprise de son procès devant un tribunal de Casablanca sous l'accusation "d'atteinte à instance organisée et diffamation". Devant la cour, le salafiste a nié les charges affirmant avoir seulement voulu attirer les pouvoirs publics et les instances sur les "dérives de certains responsables politiques". Abou Naim était défendu par trois avocats islamistes dont les plaidoiries ont été dominées par des références à l'islam, au coran et aux hadiths du prophète. Le juge les a souvent interrompus, leur demandant de s'en tenir au droit et à la loi. Le verdict a été mis en délibéré pour le 19 février.
Abou Naim a comparu libre, mercredi, à la reprise de son procès devant un tribunal de Casablanca sous l'accusation "d'atteinte à instance organisée et diffamation". Devant la cour, le salafiste a nié les charges affirmant avoir seulement voulu attirer les pouvoirs publics et les instances sur les "dérives de certains responsables politiques". Abou Naim était défendu par trois avocats islamistes dont les plaidoiries ont été dominées par des références à l'islam, au coran et aux hadiths du prophète. Le juge les a souvent interrompus, leur demandant de s'en tenir au droit et à la loi. Le verdict a été mis en délibéré pour le 19 février.