Bonjour,
Le temps manque manque, et je prie ton aimable indulgence si je pèche contre l'orthographe ou si je n'ai pas le temp de bien préciser ma pensée.
Ton propos m'oblige de faire un hors sujet.
Il est quand même un temps ou il y avait une telle abondance de post et de copier-coller sur la question palestinienne que cela devenait exaspérant, et que je ne pouvais pas cacher mon agacement. D'autant plus que j'ai observé la composition des associations et des officines défendant les droits des Palestiniens, il y avait surtout des "blancs" puis des "arabes" la plupart du temps laïcs ou peu pratiquants et quelques gens plus religieux. Or, en dehors de ces assos, les discours les plus délirants et revanchards, les moins réalistes sont souvent vus, en porportion inversement proportionnelle de ces catégories sociales.
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Ensuite, le documentaire est consacré à la vie du bonhomme plutôt que ses opinions. La loi Fabius-gayssot obligeant la retenue. je ne suis fou, mais pas trop tout de même. je tiens à préciser cela.
Pour finir, au delà de la question de la légitimité de cette loi, il y a ce concept flou et mal défini de la mémoire qui remplace l'histoire qui semble une reculade intellectuelle majeure.
Comme j'ai beaucoup de difficulté à définir précisément ce concept, je vais me contenter d'une réminiscence cinématographique pour me faire comprendre.
Il y a ce film d'Alain Resnais sur la déportation "Nuit et Brouillard" paru dix ans après la Seconde Guerre Mondiale (1955). Or, il serait impubliable de nos jours. Non pas qu'il serait susceptible d'être censuré; mais il choquerait; mais surtout un scénariste contemporain serait parfaitement incapable de concevoir un pareil scénario. Ce film présente d'autres déportés que des Juifs, on voit une réalité humaine dans les camps qui ne dépasse pas dans l'horreur un simple bagne politique de régime dictatorial, on y voit des cliniques, pas de surenchère sanguinaire ou d'extermination.