La contrefaçon, même si elle ne date pas d'hier, est un phénomène qui tend à s'amplifier de nos jours et qui touche de nombreux secteurs comme l’automobile (fausses pièces de rechange), le textile (sacs et vêtements), les nouvelles technologies (Smartphone, ordinateurs, MP3), ou encore la joaillerie (bijoux et montres)... La santé n'est pas épargnée puisqu'on connaît désormais des contrefaçons de médicaments, découvertes dans des pays n'ayant pas d'industrie pharmaceutique significative ou à réglementation embryonnaire et aujourd’hui, des contrefaçons de lentilles de contact ou de lunettes de vue. Mohamed Bettoula, président du Syndicat des opticiens dévoilait même, en janvier dernier, un trafic de faux diplômes d’opticiens, qui seraient vendus par certaines écoles privées à des personnes n’ayant reçues ni cours, ni formations spécifiques. «De toutes les professions réglementées au Maroc, celle d’opticien est la moins protégée. Rien n’est fait pour que ce métier soit exercé dans le strict respect de la loi.
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