Femme récitant le Coran devant des hommes

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Salam Alaykoum,

Je fais appel au savoir commun des membres de bladi pour un cas bien précis :

la femme peut elle réciter le Coran devant des hommes ?

Ce que j'attend, ce sont des réponses avec explications et avis juridiques. Je sais que pour beaucoup c'est 'admis' mais maintenant je voudrais la 'raison'. Donc tous ceux qui ont des sources (véridiques biensur) merci de donner votre avis avec sources.

PS : le cas présent est bien récitation du Coran. Pas l'appel à la prière ou faire la prière à voix haute. De même je cherche d'autres sources que les avis qui interdisent complètement la voix de la femme en présence d'hommes.
 
Salam Alaykoum,

Je fais appel au savoir commun des membres de bladi pour un cas bien précis :

la femme peut elle réciter le Coran devant des hommes ?

Ce que j'attend, ce sont des réponses avec explications et avis juridiques. Je sais que pour beaucoup c'est 'admis' mais maintenant je voudrais la 'raison'. Donc tous ceux qui ont des sources (véridiques biensur) merci de donner votre avis avec sources.

PS : le cas présent est bien récitation du Coran. Pas l'appel à la prière ou faire la prière à voix haute. De même je cherche d'autres sources que les avis qui interdisent complètement la voix de la femme en présence d'hommes.

Article traduit du livre de Cheikh Muhammad Al-Ghazâlî intitulé Les Problèmes de la Femme Entre des Traditions Stagnantes et des Traditions Etrangères.
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Voici un récit intéressant dont nous retenons ce qui est en relation avec une rumeur scientifique mensongère selon laquelle la voix de la femme serait une `awrah (i.e. une chose qu’il convient de cacher). Ibn Ishâq relate que : "Abû ; Al-`âs Ibn Ar-Rabî`, un gendre du Messager de Dieu, resté jusqu’alors polythéiste, vivait à la Mecque après avoir été emprisonné à la bataille de Badr et relâché sans rançon en guise de faveur du Prophète.

La fille du Prophète, Zaynab, était restée à Médine. Quelques temps avant la conquête de la Mecque, Abû ; Al-`âs partit à la tête d’une caravane de commerce de quraysh en direction de Syrie. Sur le chemin du retour, il rencontra un détachement militaire qui s’empara de sa caravane. Abû ; Al-`âs réussit à s’enfuir dans la pénombre de la nuit jusqu’à la maison de son ex-épouse Zaynab prenant refuge chez elle et lui demandant l’asile, un asile qu’elle lui accorda !

Quand le Prophète - que la paix de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui - sortit pour la prière de l’aube, et entama sa prière et les fidèles entamèrent leur prière après lui, Zaynab qui était dans les rangs des femmes proclama : "Ô gens ! J’ai donné l’asile à Abû ; Al-`âs Ibn Ar-Rabî` !"

Quand les fidèles eurent achevé leur prière, le Messager d’Allâh - que la paix d’Allâh et Ses bénédictions soient sur lui - se retourna disant : "Ô gens, avez-vous entendu ce que j’ai entendu ?" Ils répondirent que oui. Le Messager de Dieu dit : "Par Celui qui détient l’âme de Muhammad en Sa main, je n’eus connaissance de rien avant d’entendre ce que vous avez entendu ! Et sachez que les musulmans respectent l’asile du moindre parmi eux !" Ensuite, le Messager de Dieu s’en alla chez sa fille Zaynab et lui dit : "Ma fille, réserve lui un accueil généreux, mais qu’il ne t’approche pas car tu ne lui es pas licite."

La fin de l’histoire est connue dans la sîrah du Prophète : l’homme embrassa l’islam et retourna à Quraysh pour leur restituer leurs biens puis rebroussa chemin pour combattre dans les rangs des mujâhidîns.

Le plus intéressant dans ce récit c’est la parole que Zaynab a adressée aux gens. Y a-t-il un musulman qui dit que c’est une `awrah ?! Et avant cette histoire, quand la fille du Prophète Fâtimah rembourra les têtes de Quraysh pour leur rire à la vue d’un crétin mettre des tripes d’animaux sur le dos du Prophète pendant sa prosternation. Quand elle dénigra leurs rêvasseries et enleva la saleté du dos de son père tout en les insultant, y a-t-il un musulman qui dit : "sa voix est une `awrah" ?

Par ailleurs, Moïse s’est adressé aux filles de l’homme pieux à Madiane disant : "Que vous arrive-t-il ?" Elle répondirent : "Nous abreuverons nos bêtes quand les berges se seront retirés et notre père est un vieil homme." Ensuite, l’une d’elle revint dire à Moïse : "Mon père t’invite afin qu’il te paye pour avoir abreuvé les bêtes pour nous." Y a-t-il un musulman qui dit : "la voix de la femme est une `awrah" ?

Nous avions mentionné auparavant le commandement divin de tester la foi des Emigrées et c’était `Umar qui se chargeait de cet entretien. Y a-t-il quelqu’un qui dirait alors que la voix de la femme est une `awrah alors qu’elle répond aux questions qu’on lui pose ? A moins peut-être qu’un imbécile ne prétende que l’examen était écrit et non oral !!

Les femmes du temps du Messager - que la paix de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui - narraient les hadiths et ordonnaient le bien et réprouvaient le mal (al-amr bil-ma`rû ;f wan-nahy `an al-munkar), et personne n’a alors prétendu que la voix de la femme est une `awrah (i.e. doit être cachée).

La `awrah en ce qui concerne la voix des femmes - mais aussi la voix des hommes - est quand les paroles sont douteuses excitantes et avec une mauvaise résonnance !

Nul parmi les juristes n’a dit que la voix de la femme est une `awrah : il s’agit d’une rumeur mensongère.

wa AllahouA3lam

source : http://www.islamophile.org
 
Salam Alaykoum,

Je fais appel au savoir commun des membres de bladi pour un cas bien précis :

la femme peut elle réciter le Coran devant des hommes ?

Ce que j'attend, ce sont des réponses avec explications et avis juridiques. Je sais que pour beaucoup c'est 'admis' mais maintenant je voudrais la 'raison'. Donc tous ceux qui ont des sources (véridiques biensur) merci de donner votre avis avec sources.

PS : le cas présent est bien récitation du Coran. Pas l'appel à la prière ou faire la prière à voix haute. De même je cherche d'autres sources que les avis qui interdisent complètement la voix de la femme en présence d'hommes.

salam, voici ce que dit cheikh fawzan

Qu’en est-il de ce qui est dit au sujet de la voix de femme comme étant une ’Awra [chose à dissimuler] ?

Réponse :

La voix de la femme n’est pas en principe ’Awra. Les femmes se plaignaient au Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) et l’interrogeaient au sujet des matières religieuses. Elles ont agit de la sorte aussi avec les Khalifes bien Guidés (Radhiallâhu ’anhum) et ceux qui détenaient l’autorité après eux. Et elles saluaient des hommes non-mahram avec le Salam [Salut Islamique] et ils leurs rendaient le Salam, et aucun des Imâms de Islâm ne les a réprimandés pour cela.

Mais il n’est pas permis à une femme de parler d’une voix douce ou plaisante, parce qu’ALLâh Ta’âla dit :

« O Femmes du Prophète ! Vous n’êtes comparables à aucune autre femme. Si vous êtes pieuses, ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le c½ur est malade (l’hypocrite) ne vous convoite pas. Et tenez un langage décent. »
[1]

Car les hommes peuvent être tentés par cela, comme il l’est indiqué dans ce verset.

C’est ALLâh qui assiste. [2]

La voix de la femme en Prière
Il est recommandé à la femme de prier à haute voix ; qu’il s’agisse d’une prière obligatoire ou d’une prière surérogatoire, pour vu qu’elle ne soit pas entendue par un homme pouvant être tenté par sa voix.

La femme peut prier à haute voix si elle se trouve dans un endroit où aucun étranger ne l’entend et si elle accomplit une prière de nuit, sauf si elle risque de déranger d’autres prieurs.

Quand elle accomplit une prière du jour, elle le fait à voix basse parce que cette prière doit se faire ainsi et que l’élévation de la voix dans une telle prière n’est pas recommandée parce que contraire à la Sounnah. [3]



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[1] Sourate al-Ahzâb, 33 v-32

[2] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, vol.6 p.85

[3] Fatâwa al-mar’â al-muslimah - SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.322
 
Ok donc on sait que les femmes ont le droit de parler devant les hommes d'accord. Avec suffisamment de sources avérées.

Mais quand est-il de la récitation du Coran devant les hommes ?
 
Salam aleykoum
la voix de la femme est belle est bien une awra pour preuve c’est que ne doit pas l’embellir

« […] ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le cœur est malade [l'hypocrite] ne vous convoite pas. Et tenez un langage décent. » (Coran 33/32)
 
Salam aleykoum
la voix de la femme est belle est bien une awra pour preuve c’est que ne doit pas l’embellir

« […] ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le cœur est malade [l'hypocrite] ne vous convoite pas. Et tenez un langage décent. » (Coran 33/32)
@ElviraPacino , elle est pour toi celle là..
 
???.
Après vérification le fait que la voix de la femme est une awra n’est pas un avis unique il y’a divergence dessus.
Comme sheikh Uthâmin qui lui soutient que celle ci est une awra. Malgré tout cela ils reviennent tous sur 1et même point et que l’homme se doit de ne pas écouter si cela peut conduire à la fitna
 
Le Prophète (paix et salut sur lui) dit : « Chercher la science est une obligation pour chaque musulman ».
 
Extrait:

La Voix de la Femme n'est pas une intimité (‘awrah)

Sache que l'avis qui est pris en considération selon les quatre écoles au sujet de la voix de la Femme , c'est qu'elle n'est pas une intimité, c'est-à-dire qu'elle n'est pas une chose qu'elle devrait cacher.

Un jour alors que le deuxième Calife Omar (que Dieu l'agrée) s'apprêtait à décréter une loi limitant et fixant la dot de la mariée (qu'il trouvait de plus en plus cher), une femme au milieu de l'assemblée se lève et conteste cette décision. Elle a argumenté son opposition avec le verset : « ...et que vous ayez donné à l'une un quintar , n'en reprenez rien...» Sourate 4 verset 20. Le calife a dit alors devant tout le monde : la femme a raison et Omar s'est trompé. Et de ce fait, il a annulé sa décision.
Ceci montre clairement la participation de la femme dans la vie active auprès des hommes et le fait qu'elle peut parler en présence des hommes....
وخطب عمر رضي الله عنه فقال: ألا لا تَغالوا في صَدُقات النساء فإنها لو كانت مَكْرُمَة في الدنيا أو تقوى عند الله لكان أولاكم بها رسول الله صلى الله عليه وسلم؛ ما أصدق قَطّ مرأة من نسائه ولا بناته فوق ثنتي عشرة أوقِية. فقامت إليه مرأة فقالت: يا عمر، يعطينا الله وتَحْرِمنا ٰ أليس الله سبحانه وتعالىٰ يقول: { وَآتَيْتُمْ إِحْدَاهُنَّ قِنْطَاراً فَلاَ تَأْخُذُواْ مِنْهُ شَيْئاً }؟ فقال عمر: أصابت مرأةٌ وأخطأ عمر. وفي رواية فأطرق عمر ثم قال: كل الناس أفقه منك يا عمر ٰ. وفي أُخرىٰ: مرأةٌ أصابت ورجل أخطأ. وترك الإنْكارَ. أخرجه أبو حاتم البستيّ في صحيح مسنده

Comment dire que c'est une ‘awrah alors qu'il a été confirmé également dans le hadith que le Messager d'Allah a autorisé une femme à chanter lorsqu'une femme allait être donnée par sa famille à son époux.

*En effet, Al-Boukhariyy dans son Sahih [1] , dans ce hadith donc : d'après Hicham Ibnou ‘Ourwah d'après son père d'après ‘A'ichah que Allah l'agrée, elle avait organisé le mariage d'une femme avec un homme des Partisans (Al-'Ansar). Le Prophète de Allah a dit ce qui signifie : « Ô ‘A'ichah, n'y avait-il pas des gens qui chantent ? » car les 'Ansar aiment qu'il y ait des chants.

Dans la version de At-Tabaraniyy [2] , d'après Charik d'après Hicham Ibnou ‘Ourwah, d'après son père ‘Ourwah Ibnou z-Zoubayr, d'après ‘A'ichah, le Messager de Allah a dit ce qui signifie : « Avez-vous envoyé avec cette femme qui allait se marier une femme qui joue du Douff et qui chante ? » et ‘A'ichah a demandé : « Que dirait-elle ? » Le Messager de Allah a répondu ce qui signifie : « Elle dit : Nous sommes venus à vous, nous sommes venus à vous, saluez-nous, nous vous saluons, si ce n'était l'or rouge vos campagnes ne seraient pas belles, si ce n'était le blé rouge vos femmes vierges ne seraient pas bien en chair ».Il s'agit là de poésies que les gens chantaient lors des mariages.

Dans la version de At-Tabaraniyy qui est Sahih (sûre) il y a un ajout par rapport à celle de Al-Boukhariyy, l'ajout est le fait de jouer du douff, et de chanter avec les paroles citées précédemment.

Dans le Hadith, il y a une évocation de (al-jariyah) qui dans la langue arabe est la fille, la jeune femme, cela est stipulé dans le livre Al-Qamous Al-Mouhit qui est un dictionnaire de la langue arabe ; ainsi que dans le livre Liçânou l-'Arab qui est aussi un dictionnaire de la langue arabe, sous la rubrique jim ra' ya'.

*Al-Bukhârî [3] a rapporté aussi d'après ‘Aïsha que Allah l'agrée qu'elle a dit : « Le Messager de Allah est venu chez moi alors que se trouvaient deux jeunes femmes qui chantaient. Il s'est allongé sur le lit et a détouné son visage ; Abou Bakr est entré et a dit : Comment, la flûte du diable auprès du Prophète. » Le Messager de Allah a alors touné son visage vers lui pour lui dire ce qui signifie : « Laisse-les » puis lorsqu'il s'est assoupi, je leur ai fait signe et elles sont sorties.

Ibnou Hajar [4] a dit concernant ce hadith : « Lorsqu'il dit « jariyatân » ce qui signifie : « deux femmes », dans le chapitre suivant il a dit « min jawari l-'ansar » ce qui signifie : « parmi les femmes des 'Ansar ». At-Tabaraniyy [5] y rapporte un hadith de 'Oummou Salamah qui a dit : que l'une des deux appartenait à Hassan Ibnou Thabit » et dans le livre Al-'Arba'in de As-Soulamiyy ces deux femmes appartenaient à 'Abdou l-Lah Ibnou Salam. D'autre part, dans le livre Al-'Idayn de Ibnou Abi d-Dounya qui rapporte d'après Foulayh d'après Hicham Ibnou ‘Ourwah, figure la parole : « Hamamah et sa compagne chantaient », et sa chaîne de transmission est du degré du sahih sûr . Je n'ai pas trouvé un autre nom que celui-là, mais il se peut que la deuxième s'appellait Zaynab, cela est cité dans le chapitre du Mariage ». Fin de citation.

A suivre...
 
Il dit aussi [6] que le fait que le Prophète n'ait pas interdit cela est une preuve qu'il est licite de laisser pareilles choses, c'est-à-dire qu'une telle chose, nous la jugeons comme le Prophète l'a jugée. De ce fait nous avons tiré de ce hadith une preuve qu'il est permis d'écouter la voix de la femme qui chante même si ce n'est pas une esclave ; parce que le Prophète n'a pas « reproché » à Abou Bakr le fait qu'il ait entendu la voix des femmes mais il lui a « reproché » le fait que lui-même (Abou Bakr) ait fait « le reproche ». Fin de citation de Ibnou Hajar.

*De même Al-Bukhârî, dans son Sahih [7] y a rapporté d'après Khalid Ibnou Dhakwan qu'il a dit : Ar-Roubayyi'ou Bintou Mou'awwadh Ibnou ‘Afra' a dit : « Le Prophète est venu lorsque l'on m'a épousée ; il s'est assis sur mon lit tout comme tu t'asseois et il y avait des jeunes femmes à nous qui s'étaient mises à jouer du douff et à « pleurer » ceux qui avaient été tués parmi nos parents le jour de Badr et c'est alors que l'une d'elles a dit : « et parmi nous il y a un prophète qui sait ce qu'il va y avoir le lendemain ». Alors le Prophète Mouhammad lui a dit ce qui signifie : « Laisse cela, mais dis ce que tu étais en train de dire ». Fin de citation.

Ibnou Hajar a dit [8] : At-Tabarâniy dans Al-Awsat, avec une bonne chaîne de transmission, du hadith de ‘Aïsha, rapporte que le Prophète est passé auprès de femmes des Partisans pendant un de leurs mariages alors qu'elles chantaient : ce qui signifie : « Il lui a offert un mouton et son époux sait ce qu'il y aura demain ». Alors le Prophète a dit ce qui signifie : « Ne sait ce qu'il va y avoir le lendemain que Allah ».

Al-Mouhallab a dit : dans ce hadith il y a une preuve de l'annonce du mariage par le douff et les chants avec des paroles permises. Il y a aussi une preuve sur la venue de l'Imam c'est-à-dire du gouverneur des Musulmans, pour assister au mariage même s'il y a des chants dans ce mariage, tant qu'ils ne sortent pas du cadre de ce qui est permis. Fin de citation.

Ce hadith a également été rapporté par Al-Bazzar [9] .

A suivre....
 
*Dans les Sounan de Ibnou Majah [10] , d'après 'Anas Ibnou Malik, le Prophète est parti dans l'une des régions de Médine et qu'il y a vu des femmes qui jouaient du douff et qui disaient ce qui signifie : « Nous sommes des jeunes femmes des Banib n-Najjar des fils de An-Najjar, qui est une famille des habitants de Médine ; quelle joie si Mouhammad était notre voisin ; alors le Prophète a dit ce qui signifie : « Allah ta'ala sait que je vous aime ». Al-Hafidh Al-Bousayriyy a dit que la chaîne de transmission de ce hadith est sahih sûre et que les gens qui composent cette chaîne sont dignes de confiance [11] .

*Le grand savant Mouhammad Ibnou Mouhammad Al-Houçayniyy Az-Zabidiyy connu sous le nom Mourtada a dit dans son livre Al-'It-haf [12] que le Qadi Ar-Rouyaniyy a dit : « Si la femme élève la voix en disant: « Labbayk Allahoumma labbayk », ceci n'est pas interdit parce que sa voix n'est pas une ‘awrah ».

*L'Imam le Hafidh Ibnou Hajar Al-'Asqalaniyy dans son livre Fathou l-Bari en tome 13 p304 a dit qu'il est visé par le hadith où les femmes sont engagées vis-à-vis du Prophète à lui obéir que cet engagement fut oral, par la parole ; [non pas comme celui des hommes qui fut par la main]. Dans ce hadith, il est une preuve qu'il est permis d'entendre et d'écouter la voix de la femme 'ajnabiyyah et qu'elle n'est pas une ‘awrah. Fin de citation.

An-Nawawî [13] a dit concernant le hadith sur la manière dont les femmes ont fait le pacte (Al-bay'ah) vis-à-vis du Prophète : qu'il y a dans ce hadith une preuve qu'il est permis d'écouter la voix de la femme 'ajnabiyyah lorsqu'il y a un besoin et que sa voix n'est pas une ‘awrah ». Ibnou ‘Abidin dans son commentaire Hachiyatou Ibni ‘Abidin en tome 5 p236 en rapportant du livre Al-Qinyah, a dit : qu'il est permis de parler avec la femme 'ajnabiyyah, de tenir des propos moubah de l'ordre de l'indifférent .

Que d'après le livre Al-Moujtaba, il y a dans ce hadith une preuve qu'il n'y a pas de mal à parler avec les femmes au sujet de choses dans le cas où il n'y a pas nécessité c'est-à-dire de choses du degré du moubah et ceci ne compte pas pour le fait de discuter de ce qui ne nous concerne pas. Fin de la parole de Ibnou ‘Abidin.

*Dans le livre 'Asna l-Matalib Char'hi Rawdati t-Talib [14] du Chaykh Zakariyya Al-'Ansariyy Ach-Chafi'iyy il y a ce qui suit : de plus la voix de la femme n'est pas une ‘awrah selon l'avis le plus sûr. Fin de citation.

Le jugement au sujet de la voix de la femme après toutes ces preuves, c'est qu'elle n'est pas une ‘awrah, sauf pour celui qui trouve du plaisir en entendant leur voix ; dans ce cas il lui est interdit de l'écouter.

Si quelqu'un dit : N'est-ce pas que Allah ta'ala dit dans sourat Al-Ahzab / 32, n'est-ce pas que dans cette 'ayah il y a l'interdiction d'écouter la voix de la femme ?

La réponse :c'est qu'il n'en est pas ainsi.

A suivre....
 
Al-Qourtoubî dans son exégèse [15] dit : « Allah ta'ala leur a ordonné c'est-à-dire aux femmes du Prophète qu'elles aient un certain comportement dans leurs propos, qu'elles ne parlent pas d'une manière qui montre un attachement dans le cœur dû à ce qu'il comporte de douceur, comme le faisaient certaines femmes des arabes lorsqu'elles parlaient aux hommes en faisant en sorte que leur voix soit suave comme la voix des fornicatrices. Il leur a interdit pareille chose ».

Quant à Abou Hayyan dans son Exégèse du Qour'an, Tafsir Al-bahrou l-Mouhit [16] il dit concernant l'exégèse de sourat Al-'Ahzab / 32 qui signifie : « Ne répondez pas, vous femmes, d'une voix comme la voix de celles qui font l'adultère » : « Celui qui a dans son cœur un mal espèrerait quelque chose », c'est-à-dire que cela pourrait l'inciter au grand péché.

Ibnou ‘Abbas ainsi que Al-Haçan ont une parole qui rejoint ce qu'a dit Ibnou Hibban.
Al-Kalbiyy a dit : « Ne parlez pas aux femmes comme celui qui recherche le péché aimerait entendre ».
Ibnou Zayd a dit qu'ici « al-khoudou' » est ce qui fait entrer dans le cœur du désir.

Certains ont dit : « Ne parlez pas d'une voix douce aux hommes ». Allah ta'ala a ordonné que la parole la voix soit une parole de bien et non qu'elle montre qu'il y a un attachement dans le cœur, dû à ce qu'il comporte comme douceur, comme c'était le cas de certaines femmes arabes lorsqu'elles parlaient aux hommes d'une voix suave et douce à l'image de celles qui incitent à l'adultère, qui faisaient la prostitution. Allah leur interdit cela. Fin de citation. L'on sait à partir de cela que ce qui est visé par cette 'ayah, ce n'est pas qu'il est interdit aux femmes de parler de sorte que les hommes entendent leurs voix, mais ce qui est interdit, c'est qu'elles parlent d'une voix suave qui ressemble à celle des femmes qui incitent à l'adultère, c'est-à-dire les fornicatrices. En effet, il a été confirmé que ‘A'ichah enseignait aux hommes de derrière un rideau.

Ibnou Hajar Al ‘Asqalaniyy a dit dans son livre At-Talkhisou l-Habir [17] qu'il est confirmé dans le sahih que les hommes interrogeaient ‘A'ichah au sujet des lois et du hadith oralement. Fin de citation.

Al-Hakim dans son livre Al-Moustadrak [18] d'après Al-'Ahnaf Ibnou Qays qu'il a dit : j'ai entendu le discours de Abou Bakar As-siddiq, celui de ‘Oumar Ibnou l-Khattab, celui de ‘Aliyy Ibnou Abi Talib que Allah les agrée tous, et de tous les califes jusqu'à ce jour ; je n'ai pas entendu de la bouche de quelqu'un quelque chose qui soit imposant ou meilleur que les paroles que j'ai entendues de la bouche de ‘Aïsha que Allah l'agrée. Fin de citation.

A suivre
 
Dans le livre At-Tafsirou l-Kabir qui est une exégèse du Qour'an de Al-Fakhr Ar-Razi, il y dit [19] au sujet de Sa parole ta'ala [sourat An-Nour / 31] que concernant la voix de la femme il y a deux avis et que le plus valable c'est qu'elle n'est pas une ‘awrah, parce que les femmes du Prophète rapportaient les nouvelles aux hommes. Fin de citation. Parmi elles il y avait ‘A'ichah que Allah l'agrée, elle parlait aux hommes en leur disant le hadith du Messager de Allah et elle leur donnait les fatwa les avis de jurisprudence au point que certains qui avaient entendu ses propos disaient : j'ai entendu la voix de Abou Bakr, de ‘Oumar, de ‘Outhman et de ‘Aliyy, mais je n'ai pas trouvé une voix meilleure que celle de ‘A'ichah et elle ne déformait pas sa voix. D'autre part, certaines femmes de la famille de Salahou d-Din Al-'Ayyoubiyy rapportaient les hadith du Messager de Allah aux hommes.

Le mieux, c'est que les femmes enseignent aux femmes dans des lieux où se trouve des femmes qui ont le niveau et le degré de confiance pour enseigner.

Allah soubhanahou wa ta'ala sait plus que tout autre.


 
Salam Alaykoum,

Je fais appel au savoir commun des membres de bladi pour un cas bien précis :

la femme peut elle réciter le Coran devant des hommes ?

Ce que j'attend, ce sont des réponses avec explications et avis juridiques. Je sais que pour beaucoup c'est 'admis' mais maintenant je voudrais la 'raison'. Donc tous ceux qui ont des sources (véridiques biensur) merci de donner votre avis avec sources.

PS : le cas présent est bien récitation du Coran. Pas l'appel à la prière ou faire la prière à voix haute. De même je cherche d'autres sources que les avis qui interdisent complètement la voix de la femme en présence d'hommes.

Le Coran s'adresse aux hommes, pas aux femmes
 
Y-a-t-il des hadiths qui exhortent l'homme mâle à calmer ses instincts sexuels au son de la voix d'une femme ? Est-ce à la femme de retenir le son de sa voix face à une bande d'excités en manque de sexe?
Je pense que de nombreux hommes voient d'un mauvais oeil qu'une femme puisse être plus érudit qu'eux dans la connaissance de l'islam.
Je préfère entendre une femme me réciter le coran que d'entendre un homme me parler de choses débiles.
 
Al-Qourtoubî dans son exégèse [15] dit : « Allah ta'ala leur a ordonné c'est-à-dire aux femmes du Prophète qu'elles aient un certain comportement dans leurs propos, qu'elles ne parlent pas d'une manière qui montre un attachement dans le cœur dû à ce qu'il comporte de douceur, comme le faisaient certaines femmes des arabes lorsqu'elles parlaient aux hommes en faisant en sorte que leur voix soit suave comme la voix des fornicatrices. Il leur a interdit pareille chose ».

Quant à Abou Hayyan dans son Exégèse du Qour'an, Tafsir Al-bahrou l-Mouhit [16] il dit concernant l'exégèse de sourat Al-'Ahzab / 32 qui signifie : « Ne répondez pas, vous femmes, d'une voix comme la voix de celles qui font l'adultère » : « Celui qui a dans son cœur un mal espèrerait quelque chose », c'est-à-dire que cela pourrait l'inciter au grand péché.

Ibnou ‘Abbas ainsi que Al-Haçan ont une parole qui rejoint ce qu'a dit Ibnou Hibban.
Al-Kalbiyy a dit : « Ne parlez pas aux femmes comme celui qui recherche le péché aimerait entendre ».
Ibnou Zayd a dit qu'ici « al-khoudou' » est ce qui fait entrer dans le cœur du désir.

Certains ont dit : « Ne parlez pas d'une voix douce aux hommes ». Allah ta'ala a ordonné que la parole la voix soit une parole de bien et non qu'elle montre qu'il y a un attachement dans le cœur, dû à ce qu'il comporte comme douceur, comme c'était le cas de certaines femmes arabes lorsqu'elles parlaient aux hommes d'une voix suave et douce à l'image de celles qui incitent à l'adultère, qui faisaient la prostitution. Allah leur interdit cela. Fin de citation. L'on sait à partir de cela que ce qui est visé par cette 'ayah, ce n'est pas qu'il est interdit aux femmes de parler de sorte que les hommes entendent leurs voix, mais ce qui est interdit, c'est qu'elles parlent d'une voix suave qui ressemble à celle des femmes qui incitent à l'adultère, c'est-à-dire les fornicatrices. En effet, il a été confirmé que ‘A'ichah enseignait aux hommes de derrière un rideau.

Ibnou Hajar Al ‘Asqalaniyy a dit dans son livre At-Talkhisou l-Habir [17] qu'il est confirmé dans le sahih que les hommes interrogeaient ‘A'ichah au sujet des lois et du hadith oralement. Fin de citation.

Al-Hakim dans son livre Al-Moustadrak [18] d'après Al-'Ahnaf Ibnou Qays qu'il a dit : j'ai entendu le discours de Abou Bakar As-siddiq, celui de ‘Oumar Ibnou l-Khattab, celui de ‘Aliyy Ibnou Abi Talib que Allah les agrée tous, et de tous les califes jusqu'à ce jour ; je n'ai pas entendu de la bouche de quelqu'un quelque chose qui soit imposant ou meilleur que les paroles que j'ai entendues de la bouche de ‘Aïsha que Allah l'agrée. Fin de citation.

A suivre
Dans le livre At-Tafsirou l-Kabir qui est une exégèse du Qour'an de Al-Fakhr Ar-Razi, il y dit [19] au sujet de Sa parole ta'ala [sourat An-Nour / 31] que concernant la voix de la femme il y a deux avis et que le plus valable c'est qu'elle n'est pas une ‘awrah, parce que les femmes du Prophète rapportaient les nouvelles aux hommes. Fin de citation. Parmi elles il y avait ‘A'ichah que Allah l'agrée, elle parlait aux hommes en leur disant le hadith du Messager de Allah et elle leur donnait les fatwa les avis de jurisprudence au point que certains qui avaient entendu ses propos disaient : j'ai entendu la voix de Abou Bakr, de ‘Oumar, de ‘Outhman et de ‘Aliyy, mais je n'ai pas trouvé une voix meilleure que celle de ‘A'ichah et elle ne déformait pas sa voix. D'autre part, certaines femmes de la famille de Salahou d-Din Al-'Ayyoubiyy rapportaient les hadith du Messager de Allah aux hommes.

Le mieux, c'est que les femmes enseignent aux femmes dans des lieux où se trouve des femmes qui ont le niveau et le degré de confiance pour enseigner.

Allah soubhanahou wa ta'ala sait plus que tout autre.


Qu'الله vous rétribue et augmente votre connaissance de la religion et sa compréhension barakalahou fikk 🤲🏾🤲🏾🤲🏾
 
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