Femmes Militantes du monde arabe

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SÉRIE DE CONVERSATIONS
LaTéléLibre diffusera tout l’été cette série de conversations avec des femmes du monde arabe. Rendez-vous tous les lundis de juillet et d’août. Bonne vacances!
Des femmes témoignent. Elles vivent et militent en Syrie, en Jordanie, en Egypte, au Yémen, en Tunisie, au Maroc ou dans d’autres pays encore et elles font le point, avec Caroline Libbrecht, sur l’état des droits-des-femmes dans leurs pays respectifs.
Conversation 1 : Rabea Naciri - Association démocratique des femmes du Maroc - Maroc

Alors que les pays arabes forment une région riche de par son potentiel et ses ressources, ils se placent parmi les pays les moins avancés pour ce qui a trait à l’égalité entre les femmes et les hommes.

En juin 2006, des représentants et représentantes d’organisations non gouvernementales des droits des femmes et de droits humains ont lancé une campagne régionale pour « l’égalité sans réserve » dans tous les pays arabes. L’objectif : amener les Etats à lever toutes les réserves qu’ils ont émises lors de leur ratification de la Convention des Nations unies sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDAW) et à ratifier son Protocole facultatif. Ici, témoignages des défenseures de la région sur leur combat pour l’égalité.
Rabea Naciri - Association démocratique des femmes du Maroc - Maroc

Présidente de l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM - www.blog.ma/cedaw), association de défense des droits des femmes fondée en 1985, Rabea Naciri milite depuis plus de 20 ans pour les droits des femmes au Maroc et dans la région.

L’ADFM a joué un rôle central dans le processus de réforme de la Moudawana (le code de la famille) au Maroc. Avancée importante, cette réforme ne constitue toutefois qu’une étape d’un processus qui doit être poursuivi. L’ADFM continue d’œuvrer en ce sens, y compris au niveau régional, ayant initié en 2006 la campagne pour « l’Egalité sans réserve » dans le monde arabe. L’association continue d’être moteur de la campagne, qu’elle coordonne au niveau régional.
Caroline Libbrecht

http://latelelibre.fr/index.php/2008/07/femmes-militantes-du-monde-arabe-18/

Ben j'ai regardé le premier et malheureusement c'est très court. Elle ne dit pas énormément de choses.
Faut espérer que les suivantes seront plus intéressantes.
 
La suite :

Nawal Yaziji - Ligue des femmes syriennes - Syrie

Nawal Yaziji est présidente de la Ligue des femmes syriennes, fondée en 1949 à Damas. Depuis de nombreuses années, elle s’engage dans la lutte contre la discrimination et la violence à l’égard des femmes en Syrie. Nawal milite avec ses collègues pour la réforme du code du statut personnel qui dénie aux femmes le statut légal d’adultes en matière de mariage, de tutelle des enfants et de divorce et qui les rend donc totalement dépendantes vis-à-vis de leur père ou de leur mari.

Malgré la lenteur des réformes, Nawal reste optimiste. Elle considère que le simple fait d’avoir obligé les acteurs politiques et religieux à ne plus ignorer les questions relatives aux droits des femmes mais à en parler et en débattre constitue déjà un grand progrès. De son point de vue, la réforme ne peut passer que par une sensibilisation de la population aux droits des femmes.

Caroline Libbrecht

Vidéo ici :
http://latelelibre.fr/index.php/2008/07/femmes-militantes-du-monde-arabe-28/

Plus intéressant que l'autre elle parle plus concrêtement c'est intéressant.
 
http://latelelibre.fr/index.php/2008/07/femmes-militantes-du-monde-arabe-38/

Mukarram Odeh - Union des femmes jordaniennes - Jordanie

Mukarram Odeh est membre de l’Union des femmes jordaniennes, considérée comme une organisation pionnière dans la région, en raison de ses actions de soutien aux victimes de violences domestiques. Elle a contribué à la mise en place et la tenue d’une ligne téléphonique d’urgence et d’un centre d’hébergement des victimes, services rares dans la région arabe. Aujourd’hui, Odeh et ses collègues jouent un rôle actif dans le combat contre les crimes d’honneur en Jordanie.

Odeh reconnaît que, même si un long chemin reste à parcourir, certaines avancées ont été obtenues, telle que la modification de l’âge légal du mariage, passé de 14 à 18 ans. Odeh considère que l’opposition principale au respect des droits des femmes en Jordanie vient des parlementaires et de la structure tribale de la société. Ainsi, une campagne qui visait la modification de la loi sur la nationalité, afin d’accorder aux femmes jordaniennes le droit de transférer leur nationalité à leurs enfants et maris étrangers, n’a pas abouti face à l’opposition du parlement.

Caroline Libbrecht
 
On est passé direct du 3 au 5 :rolleyes:

Conversation 5 : Amina Bouayach - Organisation marocaine des droits de l’homme - Maroc

En juin 2006, des représentants et représentantes d’organisations non gouvernementales des droits des femmes et de droits humains ont lancé une campagne régionale pour « l’égalité sans réserve » dans tous les pays arabes. L’objectif : amener les Etats à lever toutes les réserves qu’ils ont émises lors de leur ratification de la Convention des Nations unies sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDAW) et à ratifier son Protocole facultatif. Ici, témoignages des défenseures de la région sur leur combat pour l’égalité.
Amina Bouayach - Organisation marocaine des droits de l’homme - Maroc

Ancienne responsable du service de presse de la Primature sous le premier ministre Abderrahman Youssoufi, Amina Bouayach a participé à la fondation de l’Organisation Marocaine des Droits Humains (OMDH - www.omdh.org) en 1988, qu’elle préside depuis son élection en 2006. Militante des droits humains depuis près de 30 ans, elle est la première femme marocaine à présider une organisation de défense et de promotion des droits humains au Maroc.

Malgré les avancées enregistrées depuis l’adoption du nouveau code de la famille (la Moudawana) en 2003 et 2004, les dispositions sur l’héritage, la polygamie, le droit au divorce et à la tutelle légale demeurent inégalitaires. L’application de la loi demeure un obstacle fondamental à l’effectivité des droits des femmes au Maroc et notamment du fait de l’absence de formation des juges sur le code de la famille. Dans cette perspective, l’ OMDH, sous la présidence d’ Amina Bouayach, a participé à la création et au lancement d’un projet baptisé « Warakati »n visant à renforcer les droits de la femme et de l’enfant en diffusant largement par la voie informatique des versions simplifiées des textes de lois relatifs à la femme et l’enfant.






http://latelelibre.fr/index.php/2008/08/femmes-militantes-du-monde-arabe-58/
 
bien entendu que la femme est traitée de façon rétrograde dans les pays musulmans
mais il y en a encore un paquet sur ce forum qui m'affirment le contraire

et pourtant, les études et les chiffres le prouvent

les pays musulmans sont ceux ou il ya le plus de différence entre les hommes et les femmes
 
Mince alors, aucunE AlgérienNe ne connaît Wassyla Tamzali? Et pourtant son combat contre islamiste est reconnu au-delà des frontières. Et notaament l'exposition de la question ci-dessous.
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"Nous sommes-nous libérés du colonialisme pour retrouver les vieilles obédiences féodales, tribales, maraboutiques et autres confréries religieuses?"
 
Mince alors, aucunE AlgérienNe ne connaît Wassyla Tamzali? Et pourtant son combat contre islamiste est reconnu au-delà des frontières. Et notaament l'exposition de la question ci-dessous.
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"Nous sommes-nous libérés du colonialisme pour retrouver les vieilles obédiences féodales, tribales, maraboutiques et autres confréries religieuses?"


Jamais entendu parler
Mais y pas que dans le monde musulman que la femme est maltraitée.
En Europe, ce n'est pas forcément mieux , parfois pire, malgré un plus bel , très bel emballage.

Halte à la traite des femmes dans le monde.
 
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