Ferhat Mehenni, président du Mouvement pour lAutonomie de la Kabylie, est sous le coup d'un mandat d'amener délivré par un juge de Bouira, selon le quotidien Algérie-News qui rapporte l'information dans son édition de lundi 16 mars 2009.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, Ferhat Mehenni avance l'hypothèse que la justice aurait été actionnée par les autorités locales. "Elles nauraient pas apprécié la marche dans cette ville, attribuée aux militants du MAK, faite par des étudiants de luniversité Muhend-U-lhadj At Wakli , le 20 avril 2008.
M. Mehenni s'interroge : "Je me demande pourquoi, ce nest que près dun an plus tard que cette instance judiciaire entreprend cette action contre moi, juste à la veille des élections présidentielles qui, au demeurant, ne passionnent personne au pays des Kabyles ?
Ny cherche-t-on pas plutôt un bouc-émissaire au prévisible et ridicule taux de participation de la mascarade des présidentielles du 9 avril prochain ? Ne veut-on pas y créer des troubles, un printemps-noir-bis, pouvant servir de diversion pour faciliter le bourrage des urnes ailleurs, en dehors de la Kabylie ? Ou bien, veut-t-on mempêcher de rentrer et me pousser à lexil définitif ?"
Ferhat Mehenni demeure néanmoins déterminé.
"Quoi quil en soit, je voudrais que tous mes adversaires sachent que je ne renoncerai ni à mon action pour lautonomie de la Kabylie, ni à ma liberté de penser et de mexprimer.
Cest sur le plan des idées et du combat politique quil est sain de me contrer et non par lanathème, linsulte, la répression, la corruption ou lassassinat."
R.T.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, Ferhat Mehenni avance l'hypothèse que la justice aurait été actionnée par les autorités locales. "Elles nauraient pas apprécié la marche dans cette ville, attribuée aux militants du MAK, faite par des étudiants de luniversité Muhend-U-lhadj At Wakli , le 20 avril 2008.
M. Mehenni s'interroge : "Je me demande pourquoi, ce nest que près dun an plus tard que cette instance judiciaire entreprend cette action contre moi, juste à la veille des élections présidentielles qui, au demeurant, ne passionnent personne au pays des Kabyles ?
Ny cherche-t-on pas plutôt un bouc-émissaire au prévisible et ridicule taux de participation de la mascarade des présidentielles du 9 avril prochain ? Ne veut-on pas y créer des troubles, un printemps-noir-bis, pouvant servir de diversion pour faciliter le bourrage des urnes ailleurs, en dehors de la Kabylie ? Ou bien, veut-t-on mempêcher de rentrer et me pousser à lexil définitif ?"
Ferhat Mehenni demeure néanmoins déterminé.
"Quoi quil en soit, je voudrais que tous mes adversaires sachent que je ne renoncerai ni à mon action pour lautonomie de la Kabylie, ni à ma liberté de penser et de mexprimer.
Cest sur le plan des idées et du combat politique quil est sain de me contrer et non par lanathème, linsulte, la répression, la corruption ou lassassinat."
R.T.