Le Britannique Gary McKinnon, le «plus grand pirate informatique du siècle», risque soixante-dix ans de prison aux États-Unis.
Après trois ans passés devant les tribunaux, Gary McKinnon, 43 ans, a subi un nouvel échec en appel, vendredi, devant la Haute Cour de justice, la plus haute instance judiciaire de Grande-Bretagne. Accusé de s'être introduit à plusieurs reprises dans les ordinateurs de la Nasa entre 2001 et 2002, il pourrait bientôt se retrouver face à la justice américaine qui le réclame depuis de nombreuses années.
Pour les avocats de la défense, cette extradition pourrait avoir un effet désastreux sur sa santé et même mener McKinnon au suicide. Le hacker est en effet atteint du syndrome d'Asperger, une forme d'autisme qui affecte sa vie sociale, ses perceptions sensorielles, sa motricité.
«M. McKinnon est accusé d'un crime grave et les États-Unis ont le droit légal de demander son extradition, comme nous le faisons lorsque nous souhaitons punir ceux qui ne respectent pas nos lois», a expliqué le ministre britannique de l'Intérieur.
À la recherche d'extraterrestres
Le hacker a pénétré 97 ordinateurs de la Nasa et du Pentagone peu après le 11 Septembre, ce que le gouvernement américain a qualifié de «plus grand piratage du siècle». Ses intrusions auraient causé 800 000 dollars (566 000 euros) de dégâts. Deux mille ordinateurs de l'US Army avaient dû être éteints pendant 24 heures. Lors de son procès, McKinnon s'est défendu de toute «volonté de nuire». Passionné d'ufologie, il assure qu'il ne faisait que rechercher des preuves de l'existence des extraterrestres. Ses avocats le décrivent comme un «simple excentrique».
Sa mère souhaite en appeler à la Cour suprême et à la Cour européenne des droits de l'homme. Janis Sharp s'inquiète de l'état de santé de son fils : «Il est très malade, il souffre de fortes douleurs à la poitrine. Tout cela l'a affecté mentalement, émotionnellement. Il est terrifié.» vendredi, elle a appelé le président Obama à prendre «la bonne décision pour faire de ce monde un monde meilleur». Aux États-Unis, McKinnon risque jusqu'à soixante-dix ans de prison.
lefigaro.fr
Après trois ans passés devant les tribunaux, Gary McKinnon, 43 ans, a subi un nouvel échec en appel, vendredi, devant la Haute Cour de justice, la plus haute instance judiciaire de Grande-Bretagne. Accusé de s'être introduit à plusieurs reprises dans les ordinateurs de la Nasa entre 2001 et 2002, il pourrait bientôt se retrouver face à la justice américaine qui le réclame depuis de nombreuses années.
Pour les avocats de la défense, cette extradition pourrait avoir un effet désastreux sur sa santé et même mener McKinnon au suicide. Le hacker est en effet atteint du syndrome d'Asperger, une forme d'autisme qui affecte sa vie sociale, ses perceptions sensorielles, sa motricité.
«M. McKinnon est accusé d'un crime grave et les États-Unis ont le droit légal de demander son extradition, comme nous le faisons lorsque nous souhaitons punir ceux qui ne respectent pas nos lois», a expliqué le ministre britannique de l'Intérieur.
À la recherche d'extraterrestres
Le hacker a pénétré 97 ordinateurs de la Nasa et du Pentagone peu après le 11 Septembre, ce que le gouvernement américain a qualifié de «plus grand piratage du siècle». Ses intrusions auraient causé 800 000 dollars (566 000 euros) de dégâts. Deux mille ordinateurs de l'US Army avaient dû être éteints pendant 24 heures. Lors de son procès, McKinnon s'est défendu de toute «volonté de nuire». Passionné d'ufologie, il assure qu'il ne faisait que rechercher des preuves de l'existence des extraterrestres. Ses avocats le décrivent comme un «simple excentrique».
Sa mère souhaite en appeler à la Cour suprême et à la Cour européenne des droits de l'homme. Janis Sharp s'inquiète de l'état de santé de son fils : «Il est très malade, il souffre de fortes douleurs à la poitrine. Tout cela l'a affecté mentalement, émotionnellement. Il est terrifié.» vendredi, elle a appelé le président Obama à prendre «la bonne décision pour faire de ce monde un monde meilleur». Aux États-Unis, McKinnon risque jusqu'à soixante-dix ans de prison.
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