Après 5 ans de procédure, six adolescents ont été blanchi jeudi en appel des accusations de viol portées par la femme de ménage de leur ancien lycée. Elle avait menti.
«Ma vie s'est arrêté le 5 mai 2004. Elle reprend aujourd'hui». Après cinq ans d'une procédure lourde, six jeunes, anciens lycéens d'Henri-Dumaine, à Macon, ont été acquittés jeudi en appel des accusions de viol provenant d'une femme de ménage de leur ancien établissement. «On m'enlève cette étiquette de violeur que j'avais collé sur le dos depuis cinq ans», explique Jamel Snatah, l'un des acquittés, au quotidien régional Le Bien public.
Après une condamnation en première instance à Chalon en 2008, avec des peines allant d'un à trois ans de prison ferme, la cour d'assises des mineurs de Dijon a finalement estimé, après six heures de délibération, que la plaignante avait menti. L'ancienne femme de ménage, Marjorie, 37 ans, accusait les six jeunes de l'avoir violé en groupe à deux reprises au sein même de l'établissement scolaire, en pleine journée. «Le dossier est vide», a plaidé la défense, qui a présenté la plaignante comme une affabulatrice. En 1991, déjà, elle avait porté plainte pour viol contre un homme qui, au bout de deux ans de détention provisoire, avait été blanchi par la justice.
Le procès a par ailleurs mis en lumière une instruction à charge. L'audience a ainsi basculé en faveur des accusés au moment où une vidéo, où l'on voit l'un des accusés se faire «extorquer» des aveux par un commissaire de police, a été diffusée. «Cela n'est pas un fonctionnement normal des institutions », confie l'une de leurs avocates, Lilane Glock, à France Info. «Nous avons une solution heureuse». Mais ils ont tout de même eu «six ans de leur vie gâchée», explique-t-elle, estimant qu'il y a eu «dérapage judiciaire».
source : http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...aire-pour-six-jeunes-injustement-accuses-.php
«Ma vie s'est arrêté le 5 mai 2004. Elle reprend aujourd'hui». Après cinq ans d'une procédure lourde, six jeunes, anciens lycéens d'Henri-Dumaine, à Macon, ont été acquittés jeudi en appel des accusions de viol provenant d'une femme de ménage de leur ancien établissement. «On m'enlève cette étiquette de violeur que j'avais collé sur le dos depuis cinq ans», explique Jamel Snatah, l'un des acquittés, au quotidien régional Le Bien public.
Après une condamnation en première instance à Chalon en 2008, avec des peines allant d'un à trois ans de prison ferme, la cour d'assises des mineurs de Dijon a finalement estimé, après six heures de délibération, que la plaignante avait menti. L'ancienne femme de ménage, Marjorie, 37 ans, accusait les six jeunes de l'avoir violé en groupe à deux reprises au sein même de l'établissement scolaire, en pleine journée. «Le dossier est vide», a plaidé la défense, qui a présenté la plaignante comme une affabulatrice. En 1991, déjà, elle avait porté plainte pour viol contre un homme qui, au bout de deux ans de détention provisoire, avait été blanchi par la justice.
Le procès a par ailleurs mis en lumière une instruction à charge. L'audience a ainsi basculé en faveur des accusés au moment où une vidéo, où l'on voit l'un des accusés se faire «extorquer» des aveux par un commissaire de police, a été diffusée. «Cela n'est pas un fonctionnement normal des institutions », confie l'une de leurs avocates, Lilane Glock, à France Info. «Nous avons une solution heureuse». Mais ils ont tout de même eu «six ans de leur vie gâchée», explique-t-elle, estimant qu'il y a eu «dérapage judiciaire».
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