Flambée des prix des écoles privées après l’annonce de la faillite de l’enseignement public

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion thitrite
  • Date de début Date de début

thitrite

Contributeur
Contributeur
Après les mauvais coups qu’ont dû subir les Marocains avec l’augmentation des prix du lait et d’autres matières essentielles, et suite à la décision du gouvernement de mettre en œuvre une politique d’indexation sur les cours mondiaux du pétrole (menaçant ainsi la paix sociale), voilà que les écoles privées profitent des critiques virulentes adressées récemment à l’enseignement public pour élever leurs tarifs à des niveaux record.

Les écoles « à fric », comme préfèrent les appeler certains parents, ont donc augmenté leurs prix dans une fourchette de 100 à 800 DH, en fonction des établissements et des niveaux d’études. Elles ont agi de deux manières différentes, soit annoncer de but en blanc leurs augmentations tarifaires, soit les appliquer de façon détournée en les imputant aux frais de transport, d’assurance ou d’inscription.


Et donc, ces augmentations ont fortement impacté les budgets enseignement des ménages, qui sont passés d’une fourchette de 400 à 4.000 DH selon les anciennes statistiques, à une autre de 700 à 6.000 DH, par mois s’entend… surtout quand on sait que les manuels scolaires ont connu également une flambée des prix

Pour le président du Forum marocain du consommateur Chemseddine Abdati, l’Etat pêche en ne contrôlant pas comme il devrait le faire les écoles privées, affirmant que nombreuses sont celles qui se laissent aller sur leurs tarifs et imposent aux parents des frais d’assurance et/ou d’inscription fort éloignés des services présentés en échange.

Abdati appelle donc à une intervention du Conseil de la Concurrence pour ramener de l’ordre dans le secteur de l’enseignement privé et lui imposer une tarification adéquate, sachant que ce domaine a pris ces dernières années un caractère éminemment commercial, bénéficiant d’une grande marge de manœuvre dans la définition des tarifs, et profitant d’importantes exonérations fiscales qui devraient être reconsidérées.

Al Massae a mis le doigt sur nombre d’ « irrégularités » de certaines écoles privées qui, du fait de l’absence de contrôle, prennent des libertés. Ainsi, ils sont plusieurs établissements qui se sont transformés en véritables poules aux œufs d’or, qui accumulent les profits sans base juridique aucune ; certains imposent à leurs élèves d’acheter leurs nécessaires en manuels ou en fournitures directement dans leurs administrations, les livres importés étant écoulés pour le double de leur prix réel et changent chaque année, en dépit des dispositions de la circulaire ministérielle du 14 juin 2006.


Un autre moyen de gagner plus (sans forcément travailler plus…) est d’augmenter le prix du transport bien qu’en face, la qualité de ce même transport reste problématique, mettant parfois en péril la sécurité des enfants ; il arrive également qu’on impose aux apprenants d’acheter plus de fournitures qu’ils n’en ont réellement besoin, sans compter les activités parascolaires auxquelles les élèves sont obligés de s’inscrire.

Plusieurs établissements ne délivrent pas non plus de reçus aux frais encaissés pour les assurances, dont les polices ne prévoient pas le champ de couverture, de même que les récépissés d’inscription dans les écoles ne détaillent pas leurs factures d’inscription. Notons aussi que les bâtiments, aménagements et équipements ne sont pas toujours conformes aux normes en vigueur : qualité de la formation du corps pédagogique, surface des salles de classe ou encore celle des aires dédiées aux activités sportives.

Un autre artifice est celui consistant pour les écoles à dire aux parents d’élèves qu’elles ont signé des accords avec des établissements et universités réputées dans le monde ; ce faisant, les administrations de ces écoles prennent sur elles de changer les programmes définis par l’Etat et, ce faisant, justifient l’augmentation encore plus forte de leurs tarifs.

Pour Abdallah Khamis, président de l’Union de l’éducation et de la formation privées au Maroc, il ne saurait y avoir d’unification ou de standardisation des prix pour l’ensemble des établissements pour la raison que la qualité des prestations diffère d’une école à l’autre. Et en l’absence de prix normalisés, il devient donc très difficile de procéder à des contrôles tarifaires.

Pour cet autre responsable de l’enseignement privé, les écoles ne font absolument aucune manœuvre pour gonfler leurs prix et leurs profits, et il excipe de la loi 00-06 sur les établissements d’enseignement privé pour rappeler les sanctions encourues pour toute infraction commise contre la législation.
 
Après les mauvais coups qu’ont dû subir les Marocains avec l’augmentation des prix du lait et d’autres matières essentielles, et suite à la décision du gouvernement de mettre en œuvre une politique d’indexation sur les cours mondiaux du pétrole (menaçant ainsi la paix sociale), voilà que les écoles privées profitent des critiques virulentes adressées récemment à l’enseignement public pour élever leurs tarifs à des niveaux record.

Les écoles « à fric », comme préfèrent les appeler certains parents, ont donc augmenté leurs prix dans une fourchette de 100 à 800 DH, en fonction des établissements et des niveaux d’études. Elles ont agi de deux manières différentes, soit annoncer de but en blanc leurs augmentations tarifaires, soit les appliquer de façon détournée en les imputant aux frais de transport, d’assurance ou d’inscription.


Et donc, ces augmentations ont fortement impacté les budgets enseignement des ménages, qui sont passés d’une fourchette de 400 à 4.000 DH selon les anciennes statistiques, à une autre de 700 à 6.000 DH, par mois s’entend… surtout quand on sait que les manuels scolaires ont connu également une flambée des prix

Pour le président du Forum marocain du consommateur Chemseddine Abdati, l’Etat pêche en ne contrôlant pas comme il devrait le faire les écoles privées, affirmant que nombreuses sont celles qui se laissent aller sur leurs tarifs et imposent aux parents des frais d’assurance et/ou d’inscription fort éloignés des services présentés en échange.

Abdati appelle donc à une intervention du Conseil de la Concurrence pour ramener de l’ordre dans le secteur de l’enseignement privé et lui imposer une tarification adéquate, sachant que ce domaine a pris ces dernières années un caractère éminemment commercial, bénéficiant d’une grande marge de manœuvre dans la définition des tarifs, et profitant d’importantes exonérations fiscales qui devraient être reconsidérées.

Al Massae a mis le doigt sur nombre d’ « irrégularités » de certaines écoles privées qui, du fait de l’absence de contrôle, prennent des libertés. Ainsi, ils sont plusieurs établissements qui se sont transformés en véritables poules aux œufs d’or, qui accumulent les profits sans base juridique aucune ; certains imposent à leurs élèves d’acheter leurs nécessaires en manuels ou en fournitures directement dans leurs administrations, les livres importés étant écoulés pour le double de leur prix réel et changent chaque année, en dépit des dispositions de la circulaire ministérielle du 14 juin 2006.


Un autre moyen de gagner plus (sans forcément travailler plus…) est d’augmenter le prix du transport bien qu’en face, la qualité de ce même transport reste problématique, mettant parfois en péril la sécurité des enfants ; il arrive également qu’on impose aux apprenants d’acheter plus de fournitures qu’ils n’en ont réellement besoin, sans compter les activités parascolaires auxquelles les élèves sont obligés de s’inscrire.

Plusieurs établissements ne délivrent pas non plus de reçus aux frais encaissés pour les assurances, dont les polices ne prévoient pas le champ de couverture, de même que les récépissés d’inscription dans les écoles ne détaillent pas leurs factures d’inscription. Notons aussi que les bâtiments, aménagements et équipements ne sont pas toujours conformes aux normes en vigueur : qualité de la formation du corps pédagogique, surface des salles de classe ou encore celle des aires dédiées aux activités sportives.

Un autre artifice est celui consistant pour les écoles à dire aux parents d’élèves qu’elles ont signé des accords avec des établissements et universités réputées dans le monde ; ce faisant, les administrations de ces écoles prennent sur elles de changer les programmes définis par l’Etat et, ce faisant, justifient l’augmentation encore plus forte de leurs tarifs.

Pour Abdallah Khamis, président de l’Union de l’éducation et de la formation privées au Maroc, il ne saurait y avoir d’unification ou de standardisation des prix pour l’ensemble des établissements pour la raison que la qualité des prestations diffère d’une école à l’autre. Et en l’absence de prix normalisés, il devient donc très difficile de procéder à des contrôles tarifaires.

Pour cet autre responsable de l’enseignement privé, les écoles ne font absolument aucune manœuvre pour gonfler leurs prix et leurs profits, et il excipe de la loi 00-06 sur les établissements d’enseignement privé pour rappeler les sanctions encourues pour toute infraction commise contre la législation.
Le Monsieur qui allait faire le ménage risque de ne plus rester ministre de l'éducation nationale ,dommage pour notre pays parce que le marrakchi a osé.
 
Le Monsieur qui allait faire le ménage risque de ne plus rester ministre de l'éducation nationale ,dommage pour notre pays parce que le marrakchi a osé.
attendons voir la presentation des membres du new gouvernement .
mais il faut fixer un prix pour les etablissements privés , sinon , c'est le souk 3okad !;)
 
attendons voir la presentation des membres du new gouvernement .
mais il faut fixer un prix pour les etablissements privés , sinon , c'est le souk 3okad !;)
Je ne pense pas qu'il sera reconduit et pour fixer des tarifs aux établissements privés il faut beaucoup de temps et beaucoup de délibérations.Ce qui peut faire baisser les prix c'est la concurrence entre ces mêmes établissements mais là encore comme on n'en ouvre jamais assez c'est la classe dite moyenne qui va en pâtir.Cette classe de parents qui aspirent à un enseignement à la hauteur pour leurs enfants.
 
Je ne pense pas qu'il sera reconduit et pour fixer des tarifs aux établissements privés il faut beaucoup de temps et beaucoup de délibérations.Ce qui peut faire baisser les prix c'est la concurrence entre ces mêmes établissements mais là encore comme on n'en ouvre jamais assez c'est la classe dite moyenne qui va en pâtir.Cette classe de parents qui aspirent à un enseignement à la hauteur pour leurs enfants.

naaarii 3la rwina f'had le secteur !
 
J'ai toujours été contre les écoles privées...

d'une, Ce n'est pas au privé de s'occuper de nos enfants.. de deux c'est la porte a la discrimination par le fric ou le confessionnalisme.
Il est bien clair dans tous les exemples que c'est ceux qui ont les moyens qui accèdent a ces écoles et les autres non

Il est inadmissible que le savoir soit de qualité différente dans le publique, c'est que l'etat ne fait pas son travail et que ceux qui sont au pouvoir doivent etre révoqués...

La santé comme l’éducation c'est la nation et non pas une marchandise.
 
Une idée, au vu des compétences supposées des diplômes chômeurs, ils devraient mutualiser leurs moyens et se lancer dans l'aventure des écoles privées, surtout que c'est très lucratif visiblement.

Cela résoudrait d'un côté le problème du coût de ces écoles, et d'un autre le problème de chômage.
 
J'ai toujours été contre les écoles privées...

d'une, Ce n'est pas au privé de s'occuper de nos enfants.. de deux c'est la porte a la discrimination par le fric ou le confessionnalisme.
Il est bien clair dans tous les exemples que c'est ceux qui ont les moyens qui accèdent a ces écoles et les autres non

Il est inadmissible que le savoir soit de qualité différente dans le publique, c'est que l'etat ne fait pas son travail et que ceux qui sont au pouvoir doivent etre révoqués...

La santé comme l’éducation c'est la nation et non pas une marchandise.

Tu veux révoquer le palais royal ? Tu es fou ?
 
thitrite, à titre d'enrichissement personnel et de comparaison, je t'invite à comparer le fonctionnement de l'enseignement privé en France et celui au Maroc. C'est très intéressant.
oui mais il faut relativiser .les ecoles privées en France sont trés chéres aussi .mais tu en a pour ton argent , bienque ce ne sont pas toutes des BervelyHills shool ou high school.
maix chez nous , c'est devenu un phenoméne , tout le monde s'y met, les ecoles privées poussent comme des champignons , le secondaire aussi .et paradoxalement (vu le salaire des parents ),elles sont bondées !!.. dans les quartiers des nouveaux riches , les prix sont exorbitants !!et dans tout ça , un salaire de misére pour le corps enseignant, !!!
.les crêches ,n'en parlons pas !!mais dans les quartiers populaires , les lieux et le personnel laisse à desirer ....et avec ça , elles sont pleines aussi .! vas comprendre .

portant , les ministres du PJD sont tous laureats des ecoles publiques .......et moi aussi .:Det je trouve que on s'en est bien sorti.lol
iwa ach ghadi ngoullik , khelli cha3b ye3ich rah maqarich:D
 
Dernière édition:
J'ai toujours été contre les écoles privées...

d'une, Ce n'est pas au privé de s'occuper de nos enfants.. de deux c'est la porte a la discrimination par le fric ou le confessionnalisme.
Il est bien clair dans tous les exemples que c'est ceux qui ont les moyens qui accèdent a ces écoles et les autres non

Il est inadmissible que le savoir soit de qualité différente dans le publique, c'est que l'etat ne fait pas son travail et que ceux qui sont au pouvoir doivent etre révoqués...

La santé comme l’éducation c'est la nation et non pas une marchandise.
les parents et le personnel enseignant sont les responsables de ce desastre !!!! les plus corropus , ce sont les directeurs et les professeurs ,qui ne font aucun effort en classe ,chose essentielle pour laquelle ils sont payés ! et obligent les eléves à s'inscrire pour les heures sup qu'ils donnent eux mêmes !!.
toute la hierarchie du ministére de l'education sont responsables , du ministre jusqu'au chaouch ,qui a aussi sa façon de se faire aussi in bonus ......et dans tout ça l'association des parents d'eléves est livrée à des gens sans conscience qui ne pensent qu'à satisfaire le chef de l'etablissement , assurant le passage de leur gosse à la classe superieure chaque année .
sans parler des créves au long de la moitié de l'année ..pour augmentation des salaires !comme si ils le meritaient !!!
c'est à vomir .
 
Je connais une école privée pour enfant en pré-primaire , appartenant à un proche parent qui continuent à fixer des montants dérisoires(50Dh/mois).

Elle fait surtout son beurre grâce à l'école de devoir du soir.
 
franchement avec l invasion des ecole privees par khoroto ,les parents ont demande dans les assemblees des ecoles privees marocains une augmentation des prix significatives pour eviter le melange des genres ,

il faut quand meme laisser respirer les eleves du privees qui se sente menace par douk les publicards sales et arabistes ,
 
franchement avec l invasion des ecole privees par khoroto ,les parents ont demande dans les assemblees des ecoles privees marocains une augmentation des prix significatives pour eviter le melange des genres ,

il faut quand meme laisser respirer les eleves du privees qui se sente menace par douk les publicards sales et arabistes ,

Les parents des jeunes garçons qui mettent des short mauves et qui hurlent comme des pucelles pour un banal certificat?
 
Les parents des jeunes garçons qui mettent des short mauves et qui hurlent comme des pucelles pour un banal certificat?

la fierte d obtenir un diplome du maitre francais ,
c emouvant , il a complete sa formation civique etc ..

il ne mettera pas de sandala mika , ni des pull dolce gabbana mder7in , il est poli et mange avec des couverts

regarde moi cette salle de classe ,
vraiment aucune fierte , isl pourraient quand meme s asseoir sur un table
 

Pièces jointes

  • salle de classe.jpg
    salle de classe.jpg
    23.1 KB · Affichages: 64
Retour
Haut