La flemme, la paresse, et la "valeur travail"

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Bonsoir,

Un sujet un peu obscur mais qui me turlupine ces derniers temps. A qui en parler ? A qui en faire part ? Ne voulant pas embêter mon entourage, eh bien je choisis bladi, pardi !

Quel est votre rapport au travail ? Est-ce que vous êtes très travailleur, organisé, rigoureux ? Ou est-ce que vous êtes plutôt fainéants, procrastinateurs (le mal du siècle, j'ai l'impression) ? Est-ce que durant votre enfant, on a essayé de vous inculquer la "valeur travail" ? Est-ce que vous avez dû travailler dur dans votre vie, ou est-ce que vous avez plutôt eu un parcours cool (dans le sens où vous ne vous rappelez pas de périodes où vous avez dû travailler particulièrement dur, serrer les dents prendre sur vous, vous sacrifier, vous organiser) ?

Vous pensez quoi des fainéants ? D'où vient la paresse ? Et est-ce qu'on est plus paresseux aujourd'hui qu'hier ?

J'aime bien un certain aspect de la mentalité américaine qui insiste beaucoup sur le fait de travailler dur, pour "make something of yourself" (faire quelque chose de soi-même), puis l'histoire des migrants qui ont travaillé dur ...

En ce moment, j'ai une fascination pour les gros bosseurs parce que j'ai moi-même été pareil, disons qu'à la base je suis comme ça, mais à un moment de ma vie, j'ai craqué (suite à des circonstances dramatiques) et depuis je suis devenue bien moins travailleuse, voire carrément fainéante.
Mais j'avoue que s'il y'avait bien une qualité que j'avais à l'époque, c'était le travail : je ne comptais pas mes heures. J'étais capable de me lever plus tôt pour travailler une heure ou deux avant de commencer à me préparer pour aller à l'école !
Je faisais tout pour être toujours en avance. J'avais un programme et je m'y tenais, sans faille. Je pouvais travailler des heures d'affilée, et comme j'étudiais en restant debout, ben je restais debout des heures d'affilée. Mon record a été une journée d'étude de 8h à 20h non-stop (oui, non-stop, enfin éventuellement des pauses de 2 minutes toutes les heures, à revâsser) : je voulais absolument terminer avant de me reposer ... J'y vois une grande force mentale et une certaine discipline, ascèse, qui sont fortifiants, drainants et purifiants (je choisis les termes à dessein) pour l'âme mais aussi pour le corps.

Il faut dire que je n'ai pas tout perdu, certains aspects de ma personnalité témoigne de la bête de travail que j'étais. Le plus dur, c'est le démarrage : une fois fait, je peux me remettre à travailler des heures d'affilée, comme avant. Là je pense surtout à du travail intellectuel mais c'est pareil quand je dois faire des tâches plus physiques. Ainsi, parfois, je me surprends à me remettre à m'atteler à une tâche difficile pendant des heures et des heures, efficacement et avec une concentration impeccable. Mais alors qu'avant, c'était la routine, maintenant, c'est assez exceptionnel ... Je sais pas comment je m'arrange actuellement, mais je m'arrange autrement. Et je ne suis pas non plus une larve complète, je remplis mes devoirs élémentaires : mais sans plus. Et je pourrais faire bien plus, et bien mieux. Même si je sens que la capacité est là, en moi, et qu'elle fait partie de moi ... En ce moment, mon burn-out étant derrière moi et étant dans les dispositions mentales me permettant de ne plus en être victime, ainsi que dans une spirale positive depuis quelques temps, je songe à me donner un coup de pied aux fesses et à redevenir l'ancienne moi au niveau travail : une bûcheuse acharnée, pour les petites comme les grosses tâches.

Bref, j'admire la valeur travail. Les histoires d'étudiants en médecine, de personnes qui se sont données sans compter, qui lisent lisent lisent, ou les parents qui ont 2 boulots, les entrepreneurs ...

Ca ne parlera peut-être point aux plus âgés d'entre nous, mais je peux vous assurer que la flemme est une maladie à part entière parmi la jeunesse d'aujourd'hui, à tel point que pour beaucoup, ça touche même à leur propreté et à la propreté de leur environnement ...
 
A

AncienMembre

Non connecté
Mon.papa m'a appris la valeur travail , ainsi.qu'a se lever tot pour faire serieusement et rapidement ce qu'on a faire ...
Le probleme est que je suis intolerante envers les feneants , ou plutot envers ceux qui n'ont pas mon rythme .
Par exemple ma grande je lui dis de venir courrir avec moi le matin mais elle prefere la grasse mat , et pourtant elle fait 3 tours pendant que j'en fais un seul.
En gros je comprends le fait d'etre deprimé et certaines fois de ne pas vouloir bouger .
Mais cest insupportable quand cest en permanence ; les jeunes d'aujourdhui que je vois sont insupportable , surtout les garcons , ils foutent rien et se prennent pour des hommes et ne respectent personne.

Pareil, j'admire les etudiants qui bossent dur pour reussir , alors que les parents ne sont pas forcement derriere eux , juste par leur volonté ils reussisent , leur serieux etc
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Mon.papa m'a appris la valeur travail , ainsi.qu'a se lever tot pour faire serieusement et rapidement ce qu'on a faire ...
Le probleme est que je suis intolerante envers les feneants , ou plutot envers ceux qui n'ont pas mon rythme .
Par exemple ma grande je lui dis de venir courrir avec moi le matin mais elle prefere la grasse mat , et pourtant elle fait 3 tours pendant que j'en fais un seul.
En gros je comprends le fait d'etre deprimé et certaines fois de ne pas vouloir bouger .
Mais cest insupportable quand cest en permanence ; les jeunes d'aujourdhui que je vois sont insupportable , surtout les garcons , ils foutent rien et se prennent pour des hommes et ne respectent personne.

Pareil, j'admire les etudiants qui bossent dur pour reussir , alors que les parents ne sont pas forcement derriere eux , juste par leur volonté ils reussisent , leur serieux etc

Perso ce que j'ai, c'est que je ne suis jamais fainéante pour les autres, ou pour l'hygiène et la propreté . Mais dès qu'il s'agit de tâches plus importantes pour moi, je commence à faiblir. Dans mon cas, ça vient d'un traumatisme passé, mais j'aimerais bien savoir d'où ça vient en général ...

Oui tu as raison que les jeunes aujourd'hui ça peut être assez catastrophique, tu le vois par exemple dans leur hygiène, ils ont la flemme juste de faire la vaisselle lol.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Perso ce que j'ai, c'est que je ne suis jamais fainéante pour les autres, ou pour l'hygiène et la propreté . Mais dès qu'il s'agit de tâches plus importantes pour moi, je commence à faiblir. Dans mon cas, ça vient d'un traumatisme passé, mais j'aimerais bien savoir d'où ça vient en général ...

Oui tu as raison que les jeunes aujourd'hui ça peut être assez catastrophique, tu le vois par exemple dans leur hygiène, ils ont la flemme juste de faire la vaisselle lol.
Juste dans ta facon d'ecrire , tu as l'air bosseuse, tu es peutetre dure avec toi meme non?
 
Je suis très très très fainéante, je ne bosse que si je suis dans l'obligation de le faire sinon je fous rien c'est très problématique je sais, mais j'arrive pas à me réformer à ce niveau
Mes parents blaguent pas avec la valeur travail, très important, il faut bien bosser à l'école etc. Mais moi je bossais en dernière minute, je me prenais pas trop la tête et ça allait bien pour moi à l'école j'ai eu de la chance, sauf que ma flemme internationale m'a amenée à faire des choix de facilité au niveau pro, j'aurais pu aspirer à plus ambitieux mais j'ai préféré quelque chose de pas trop prenant niveau quantité de boulot à fournir lol
j'ai toujours été très paresseuse, au point de me priver de certaines choses parce que j'avais la flemme
quand j'étais à la fac, je faisais des programmes de révisions de partiels, mais je passais clairement mon temps à regarder des films, à manger, tout sauf travailler, j'ai jamais pu bosser 2 heures de suite intensément
c un vrai problème chez moi


Bonsoir,


Ca ne parlera peut-être point aux plus âgés d'entre nous, mais je peux vous assurer que la flemme est une maladie à part entière parmi la jeunesse d'aujourd'hui, à tel point que pour beaucoup, ça touche même à leur propreté et à la propreté de leur environnement ...
 
Je suis un gros bosseur mais cela dépend du contexte
Je m explique je suis fait pour monter des bizness et pour gérer des équipes
En-dehors de ce cadre la je suis feneant
J aime pas faire des choses qui ne me plaisent pas encore moins bosser pour quelqu un
 
Dernière édition:

nordia

🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦
Pour moi le travail doit être une obligation un instant qui meuble cette instant dans ta vie qui t’empêche de cogité dans le vide chez toi et trouver une profession qui te plait surtout ou tu excel bien évidement
 
Bonsoir,

Un sujet un peu obscur mais qui me turlupine ces derniers temps. A qui en parler ? A qui en faire part ? Ne voulant pas embêter mon entourage, eh bien je choisis bladi, pardi !

Quel est votre rapport au travail ? Est-ce que vous êtes très travailleur, organisé, rigoureux ? Ou est-ce que vous êtes plutôt fainéants, procrastinateurs (le mal du siècle, j'ai l'impression) ? Est-ce que durant votre enfant, on a essayé de vous inculquer la "valeur travail" ? Est-ce que vous avez dû travailler dur dans votre vie, ou est-ce que vous avez plutôt eu un parcours cool (dans le sens où vous ne vous rappelez pas de périodes où vous avez dû travailler particulièrement dur, serrer les dents prendre sur vous, vous sacrifier, vous organiser) ?

Vous pensez quoi des fainéants ? D'où vient la paresse ? Et est-ce qu'on est plus paresseux aujourd'hui qu'hier ?

En ce moment, j'ai une fascination pour les gros bosseurs parce que j'ai moi-même été pareil, disons qu'à la base je suis comme ça, mais à un moment de ma vie, j'ai craqué (suite à des circonstances dramatiques) et depuis je suis devenue bien moins travailleuse, voire carrément fainéante.
Mais j'avoue que s'il y'avait bien une qualité que j'avais à l'époque, c'était le travail : je ne comptais pas mes heures.
Je faisais tout pour être toujours en avance. J'avais un programme et je m'y tenais, sans faille. Je pouvais travailler des heures d'affilée, et comme j'étudiais en restant debout, ben je restais debout des heures d'affilée. Mon record a été une journée d'étude de 8h à 20h non-stop (oui, non-stop, enfin éventuellement des pauses de 2 minutes toutes les heures, à revâsser) : je voulais absolument terminer avant de me reposer ...

Il faut dire que je n'ai pas tout perdu, certains aspects de ma personnalité témoigne de la bête de travail que j'étais. Le plus dur, c'est le démarrage : une fois fait, je peux me remettre à travailler des heures d'affilée, comme avant. Là je pense surtout à du travail intellectuel mais c'est pareil quand je dois faire des tâches plus physiques. Ainsi, parfois, je me surprends à me remettre à m'atteler à une tâche difficile pendant des heures et des heures, efficacement et avec une concentration impeccable. Mais alors qu'avant, c'était la routine, maintenant, c'est assez exceptionnel ... Je sais pas comment je m'arrange actuellement, mais je m'arrange autrement. Et je ne suis pas non plus une larve complète, je remplis mes devoirs élémentaires : mais sans plus. Et je pourrais faire bien plus, et bien mieux. Même si je sens que la capacité est là, en moi, et qu'elle fait partie de moi ... En ce moment, mon burn-out étant derrière moi et étant dans les dispositions mentales me permettant de ne plus en être victime, ainsi que dans une spirale positive depuis quelques temps, je songe à me donner un coup de pied aux fesses et à redevenir l'ancienne moi au niveau travail : une bûcheuse acharnée, pour les petites comme les grosses tâches.

On m'a élevé avec l'importance de travailler pour obtenir ce que je souhaite. Tout ce qui concernait le travail scolaire j'étais mal organisée mais rigoureuse toujours sérieuse dans ce que je faisais. Pour le reste, je suis assez voire très procrastinatrice sauf au boulot...je suis en train de travailler sur ce défaut justement lol...

Comme toi j'ai eu aussi un relâchement sur le travail fourni et je pense que c'est parce que mes priorités ont changé...j'ai réfléchi à mes objectifs, à ce que je voulais bref j'étais en plein remise en question en me demandant quand est-ce que j'arrêterais de stresser pour tel devoir à rendre pour telle révision, quand est-ce que j'allais pouvoir profiter du moment présenter, etc...ça commençait à me bouffer et j'ai essayé de lâcher prise. Bref je ne suis plus une travailleuse acharnée à lire, lire et lire. Parfois je me dis que j'ai perdu de mes capacités intellectuelles et ça me fait paniquer lol. Mais je n'arrive plus à me concentrer, à mémoriser des données, à fournir des efforts des heures d'affilée. J'ai essayé d'y remédier mais je crois bien avoir atteint mes limites tout simplement...sans être pessimiste.^^

En tout cas j'admire ceux qui arrivent à se concentrer et à travailler/s'instruire pendant des heures. Ceux qui sont toujours actifs à réaliser des nouvelles choses, vivre de nouvelles expériences.

J'espère bien pouvoir un jour être satisfaite de ce que j'ai accompli...^^
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Juste dans ta facon d'ecrire , tu as l'air bosseuse, tu es peutetre dure avec toi meme non?
Dans ma façon d'écrire ? :D

Oui on m'a déjà dit sur bladi (et dans la vraie life) que j'étais trop dure avec moi-même, mais bon sur ce sujet je ne sais pas ;-)

En tout cas là j'ai plein de projets c'est aussi pour ça que j'y pense, il faut que je redevienne comme avant ... D'urgence :D
 
A

AncienMembre

Non connecté
Dans ma façon d'écrire ? :D

Oui on m'a déjà dit sur bladi (et dans la vraie life) que j'étais trop dure avec moi-même, mais bon sur ce sujet je ne sais pas ;)
Je sais pas tu as l'air posée , sage , cultivée , et ouverte
Ça ne me parait pas etre des traits de caractere qui vont avec la feneantise
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Je suis très très très fainéante, je ne bosse que si je suis dans l'obligation de le faire sinon je fous rien c'est très problématique je sais, mais j'arrive pas à me réformer à ce niveau
Mes parents blaguent pas avec la valeur travail, très important, il faut bien bosser à l'école etc. Mais moi je bossais en dernière minute, je me prenais pas trop la tête et ça allait bien pour moi à l'école j'ai eu de la chance, sauf que ma flemme internationale m'a amenée à faire des choix de facilité au niveau pro, j'aurais pu aspirer à plus ambitieux mais j'ai préféré quelque chose de pas trop prenant niveau quantité de boulot à fournir lol
j'ai toujours été très paresseuse, au point de me priver de certaines choses parce que j'avais la flemme
quand j'étais à la fac, je faisais des programmes de révisions de partiels, mais je passais clairement mon temps à regarder des films, à manger, tout sauf travailler, j'ai jamais pu bosser 2 heures de suite intensément
c un vrai problème chez moi

En fait tu n'es pas très différente de beaucoup d'étudiants aujourd'hui, je me demande d'où ça vient ...
Sinon moi mes parents m'en parlaient même pas tellement pour eux ça tombait sous le sens. Donc jusqu'à mes 13 ans je faisais le minimum mais je réussissais, ensuite après un séjour en Algérie où là y'avait ma famille donc ils m'ont prété le même mantra, j'ai pris conscience qu'il fallait pas seulement réussir mais se donner à fond, et je me suis donnée à fond depuis, c'était juste une question de volonté : "bon ok, je bosse à fond", et hop ! y'avait des matières où j'étais nulles et où je suis devenue très bonne du jour au lendemain lol.

Le truc c'est qu'après plusieurs années et certains évènements; j'ai "faibli".

On m'a élevé avec l'importance de travailler pour obtenir ce que je souhaite. Tout ce qui concernait le travail scolaire j'étais mal organisée mais rigoureuse toujours sérieuse dans ce que je faisais. Pour le reste, je suis assez voire très procrastinatrice sauf au boulot...je suis en train de travailler sur ce défaut justement lol...

Comme toi j'ai eu aussi un relâchement sur le travail fourni et je pense que c'est parce que mes priorités ont changé...j'ai réfléchi à mes objectifs, à ce que je voulais bref j'étais en plein remise en question en me demandant quand est-ce que j'arrêterais de stresser pour tel devoir à rendre pour telle révision, quand est-ce que j'allais pouvoir profiter du moment présenter, etc...ça commençait à me bouffer et j'ai essayé de lâcher prise. Bref je ne suis plus une travailleuse acharnée à lire, lire et lire. Parfois je me dis que j'ai perdu de mes capacités intellectuelles et ça me fait paniquer lol. Mais je n'arrive plus à me concentrer, à mémoriser des données, à fournir des efforts des heures d'affilée. J'ai essayé d'y remédier mais je crois bien avoir atteint mes limites tout simplement...sans être pessimiste.^^

En tout cas j'admire ceux qui arrivent à se concentrer et à travailler/s'instruire pendant des heures. Ceux qui sont toujours actifs à réaliser des nouvelles choses, vivre de nouvelles expériences.

J'espère bien pouvoir un jour être satisfaite de ce que j'ai accompli...^^

Ah ben moi c'est pareil, quand j'ai commencé à faiblir c'est parce que j'avais changé de priorités (en plus d'un traumatisme lol), et même maintenant je ne stresse même plus pour le travail académique, pour moi c'est devenu important mais accessoire (alors qu'avant c'était ma vie), j'ai d'autres plans en tête et d'autres trajets en vue, du coup je ne fais que le minimum. Je sais que la rentrée prochaine j'aurai déjà plus d'entrain normalement mais il faut que je recommence à tout planifier, organiser, etc. sinon ça sera les ruées de dernière minute même si je fais des trucs bien. Tu as mis le doigt sur quelque chose de mon côté ^^
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Je suis un gros bosseur mais cela dépend du contexte
Je m explique je suis fait pour monter des bizness et pour gérer des équipes
En-dehors de ce cadre la je suis feneant
J aime pas faire des choses qui ne me plaisent pas encore moins bosser pour quelqu un

Moi ça dépend, je suis restée très bosseuse si je bosse pour quelqu'un. Une fois que ça ne dépend que de moi, je faiblis : 1) parce que ça n'est plus ma priorité (comme expliqué à zaytouna) 2) parce que la tâche à faire le rappelle un traumatisme lol 3) parce que j'ai tendance à m'auto-saboter et à pas oser me lancer quand il ne s'agit que de moi.7

Mais donc toi aussi tu comprends à quel point c'est kiffant de bosser à fond et tout n'est-ce pas ? Moi quand je le fais j'ai l'impression d'être une guerrière, je kiffe trop. T'es maître de toi.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Je sais pas tu as l'air posée , sage , cultivée , et ouverte
Ça ne me parait pas etre des traits de caractere qui vont avec la feneantise

Oui c'est ça qui me dégoûte dans la fainéantise, à un point ça devient de l'égoïsme (en plus c'est drôle parce qu'aujourd'hui je me suis justement fâchée avec un type qui voulait pas sortir de chez lui rattraper un rendez-vous en retard, par pure flemme lol). Je pourrais pas te dire, tout ce que je sais c'est que quand j'avais 18 ans et 19 ans, je trouvais que j'étais la reine des fainéantes (pas avant) alors que je me suis rendue compte (trop tard) que je travaillais comme une dératée.
 
Le truc c'est qu'après plusieurs années et certains évènements; j'ai "faibli".

Ah ben moi c'est pareil, quand j'ai commencé à faiblir c'est parce que j'avais changé de priorités (en plus d'un traumatisme lol), et même maintenant je ne stresse même plus pour le travail académique, pour moi c'est devenu important mais accessoire (alors qu'avant c'était ma vie), j'ai d'autres plans en tête et d'autres trajets en vue, du coup je ne fais que le minimum. Je sais que la rentrée prochaine j'aurai déjà plus d'entrain normalement mais il faut que je recommence à tout planifier, organiser, etc. sinon ça sera les ruées de dernière minute même si je fais des trucs bien. Tu as mis le doigt sur quelque chose de mon côté ^^

Lol pareil les études avant c'était ma vie mais j'ai eu une grosse prise de conscience en voyant d'autres étudiants qui arrivaient à avoir une vie sociale tout en ayant des excellentes notes o_O

En tout cas, c'est très bien que tu ne stresses plus pour le travail académique ^^
Voilà fais ce qui te plaît, réalise tes projets et tu seras tout autant efficace que si tu travaillais non stop lol
 

dawn06

jour après jour
VIB
Le travail et moi on se quitte jamais. Je suis une grosse bosseuse. Ça a commencé jeune, je travaillais énormément à l'école pour exceller et je lisais énormément par plaisir. Puis on grandis et non seulement il faut décrocher ses diplômes mais aussi les financer, du coup la fac la journée et le boulot le soir, vacances et week end et bien sûr bosser ses cours en même temps.
Le monde du travail arrive vite et mon domaine d'activité fait que les horaires ne se compte pas. Et enfin comme si c'était pas suffisant j'ai monté mon entreprise donc encore plus de taff... Le travail à toujours fait partie de ma vie. Ça me stimule.

J'ai très peu d'empathie pour ceux qui se plaignent tout en étant feneant ou qui se plaigne sans faire en sorte de trouver mieux.
 
Je suis profondément procrastinateur et j'en ai souffert au lycée et durant le peu d'étude que j'ai fais :/ je faisais toujours tout au derniers moment alors que je promettais à chaque fois de m'y prendre tôt pour reviser ou pour faire un devoir :( c'était l'enfer, j'ai jamais reussi à totalement à vaincre ça même si maintenant je gere mieux ^^
 

Horla

VIB
Coucou @Fitra
Sujet très intéressant que tu exposes ^^

D'abord, je vais parler de moi ( haha égocentrique que je suis )
Depuis petite, je travaillais beaucoup à l'école
Tout d'abord parce que je n'avais rien d'autre à faire et/ou à me concentrer dans ma vie : oui mes parents ne me stimulaient pas vraiment intellectuellement, et pas de véritable sport à coté
Et en parallèle, je devais bien travailler à l'école sinon mes parents se fâchaient.
Donc c'était bonne note ou le sentiment d'échec et d'être une nullité absolue finissant par être sdf :pleurs:
Oui mes pensées allaient jusque là à mes 7,8,9 et 10 ans ... et parfois encore

J'aimais bien l'école ( mais la détestais tout autant en même temps)
Donc pour répondre à tes questions, oui je travaillais, j'aimais apprendre mais j'étais très limite par mes compréhensions des choses
C'était du parcoeurisme en fait
Je n'étais pas feignante et je me déchirais au travail pour me prouver que je n'étais pas nulle mais au fond je savais que je n'allais pas briller longtemps dans mes études même si je ramenais de bonne note. Et je savais que mes camarades d'école allaient réussir car ils avaient de sacré potentiel, je détectais bien ces choses là ( bon pas tous hein )

Ensuite, tu parles de feignantisme, mais c'est quelque chose que je peux comprendre à cette heure ci
Génération ou tout est facile d'accès
Exemple : à l'époque de nos parents, pour avoir les chansons qu'ils aiment, il fallait se déplacer, acheter le Cd, en prendre soin ou encore chercher les chansons : nous en 2, 3 clics c'est fini
Tu vois ce que je veux dire : il n'y a plus d’effort
Après oui, c'est vrai qu'on a accès à tout les connaissances dont on veut se procurer ^^
Donc oui, je pense qu'on est plus paresseux qu'avant

Après aussi, le grand mal du siècle est la dépression il me semble ( et les problèmes digestifs :npq:)
La dépression c'est le feignantisme, c'est la peur de l'échec, le manque de motivation, d’énergie dans ce contexte là
Ou alors, se cacher dans une tonne de travail et se tuer à la tache et s'oublier soi même aussi

Donc au final ... je ne sais pas
Cependant, j'admire vraiment les gros bosseurs et qui se surpasse : ça demande énormément de discipline au final
 
Dernière édition:
Je pense que cette valeur m'a été transmise ...je suis capable de travailler durement, en même temps je sais que c'est Allah qui me facilite cette disposition alors je ne peux raisonnablement mépriser les personnes incapables de cela même si j'apprécie les personnes bosseuses.
Du reste les actes ne valent que par leurs intentions, alors oui certaines personnes travaillant d'arrache-pied pour des raisons ... pas très saines peuvent être bien méprisables lorsque leurs motivations apparaissent.
 

Horla

VIB
Comme toi j'ai eu aussi un relâchement sur le travail fourni et je pense que c'est parce que mes priorités ont changé...j'ai réfléchi à mes objectifs, à ce que je voulais bref j'étais en plein remise en question en me demandant quand est-ce que j'arrêterais de stresser pour tel devoir à rendre pour telle révision, quand est-ce que j'allais pouvoir profiter du moment présenter, etc...ça commençait à me bouffer et j'ai essayé de lâcher prise. Bref je ne suis plus une travailleuse acharnée à lire, lire et lire. Parfois je me dis que j'ai perdu de mes capacités intellectuelles et ça me fait paniquer lol. Mais je n'arrive plus à me concentrer, à mémoriser des données, à fournir des efforts des heures d'affilée. J'ai essayé d'y remédier mais je crois bien avoir atteint mes limites tout simplement...sans être pessimiste.^^
Je te comprends ...
 
En fait tu n'es pas très différente de beaucoup d'étudiants aujourd'hui, je me demande d'où ça vient ...
Sinon moi mes parents m'en parlaient même pas tellement pour eux ça tombait sous le sens. Donc jusqu'à mes 13 ans je faisais le minimum mais je réussissais, ensuite après un séjour en Algérie où là y'avait ma famille donc ils m'ont prété le même mantra, j'ai pris conscience qu'il fallait pas seulement réussir mais se donner à fond, et je me suis donnée à fond depuis, c'était juste une question de volonté : "bon ok, je bosse à fond", et hop ! y'avait des matières où j'étais nulles et où je suis devenue très bonne du jour au lendemain lol.

Le truc c'est qu'après plusieurs années et certains évènements; j'ai "faibli".



Ah ben moi c'est pareil, quand j'ai commencé à faiblir c'est parce que j'avais changé de priorités (en plus d'un traumatisme lol), et même maintenant je ne stresse même plus pour le travail académique, pour moi c'est devenu important mais accessoire (alors qu'avant c'était ma vie), j'ai d'autres plans en tête et d'autres trajets en vue, du coup je ne fais que le minimum. Je sais que la rentrée prochaine j'aurai déjà plus d'entrain normalement mais il faut que je recommence à tout planifier, organiser, etc. sinon ça sera les ruées de dernière minute même si je fais des trucs bien. Tu as mis le doigt sur quelque chose de mon côté ^^

A une époque je bossais à fond, sauf que je restais nulle même si je bossais à fond dans certaines matières
ça me mettait super mal
et à côté je voyais qu'il y avait d'autres domaines ou j'avais pas besoin de me fouler trop et ça allait
alors j'ai choisi la facilité
mais sans regrets parce que je sais que si j'avais bossé ***** une dingue, j'aurais pas pu m'améliorer c t comm ça g t nulle g t nulle lol
maintenant les études c derrière moi depuis un petit moment lol
 
La beauté des formulations ?
ça peut être marrant parfois
Comme la fois ou j'ai écrit ''fou allié" au lieu de " fou à lier"
:claque:
Ah oui, j'ai aimé cette jolie erreur : )

Je parle des stratégies compensatoires que peuvent développer certaines personnes pour apaiser une frustration. Par exemple un élève se considérant pas très avantagé physiquement peut travailler durement ses cours de français pour restaurer son amour propre ... on pourrait penser qu'il travaille car il a le goût de la littérature alors qu'en réalité son objectif ne se limite qu'à sa personne, le français n'est qu'un instrument qu'il utilise... et ça se décline dans tous les domaines où un travail est nécessaire pour acquérir des compétences.
 
A une époque je bossais à fond, sauf que je restais nulle même si je bossais à fond dans certaines matières
ça me mettait super mal
et à côté je voyais qu'il y avait d'autres domaines ou j'avais pas besoin de me fouler trop et ça allait
alors j'ai choisi la facilité
mais sans regrets parce que je sais que si j'avais bossé ***** une dingue, j'aurais pas pu m'améliorer c t comm ça g t nulle g t nulle lol
maintenant les études c derrière moi depuis un petit moment lol

... mais non, avec du travail, tu peux tout apprendre : )
 

Horla

VIB
Par exemple un élève se considérant pas très avantagé physiquement peut travailler durement ses cours de français pour restaurer son amour propre ...
C'est marrant que tu dises cela
Je visualise bien la chose et j'ai eu un exemple concret auparavant de ça

et ça se décline dans tous les domaines où un travail est nécessaire pour acquérir des compétences.
Je cherche encore mon domaine :rolleyes:
 
C'est marrant que tu dises cela
Je visualise bien la chose et j'ai eu un exemple concret auparavant de ça


Je cherche encore mon domaine :rolleyes:
Je pense que nous avons tous des exemples ... Mais ça peut être une bonne chose pour la société finalement. Certains, afin de nourrir leur ego, ont apporté à l'humanité de belles avancées ... même si leur but premier était bien loin de tout humanisme.
 
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