JUSTICE - La Française condamnée au Mexique à 60 ans de prison pour des enlèvements tente une sortie médiatique...
«Je suis innocente comme elle, et victime aussi d'une parodie de procès», a déclaré Florence Cassez au téléphone à l'AFP, après avoir entendu les appels de la France, qui réclame la libération de Clotilde Reiss, la jeune lectrice accusée d'avoir été impliquée dans des manifestations en juin en Iran.
Florence Cassez, 34 ans, détenue depuis décembre 2005, a toujours clamé son innocence. Elle a été condamnée à 96 ans de prison, peine ramenée en appel à 60 ans, pour son implication supposée dans des enlèvements avec son compagnon mexicain de l'époque, Israel Vallarta. Fin juin, après un long feuilleton, le président mexicain a annoncé qu'elle purgerait sa peine au Mexique.
A Téhéran, le procès de Clotilde Reiss est terminé mais la jeune Française reste en prison et ne pourra quitter l'Iran avant que ne soit rendu un verdict, a annoncé mercredi la justice iranienne.
«J'ai cru qu'on parlait de moi»
«Quand j'ai entendu des ministres français prendre la défense de Clotilde Reiss et exiger sa libération en soulignant que le président Nicolas Sarokozy intervenait personnellement, j'ai cru un instant qu'on parlait de moi», a poursuivi Florence Cassez. Elle dit souhaiter «de tout coeur qu'une solution rapide intervienne en faveur de Clotilde Reiss, comme l'a laissé espérer le gouvernement français. Tant mieux pour elle, et j'espère qu'à Paris on n'oublie pas mon dossier», a-t-elle ajouté.
A Mexico, Florence Cassez ne cesse de répéter qu'elle est innocente et que son arrestation a été une mise en scène des autorités. Ses avocats ont souligné nombre d'anomalies ou d'invraisemblances dans le dossier d'accusation, et des témoins qui l'avaient d'abord innocentée ont changé de version pendant l'instruction. Plusieurs l'accablent désormais.
Avec agence
«Je suis innocente comme elle, et victime aussi d'une parodie de procès», a déclaré Florence Cassez au téléphone à l'AFP, après avoir entendu les appels de la France, qui réclame la libération de Clotilde Reiss, la jeune lectrice accusée d'avoir été impliquée dans des manifestations en juin en Iran.
Florence Cassez, 34 ans, détenue depuis décembre 2005, a toujours clamé son innocence. Elle a été condamnée à 96 ans de prison, peine ramenée en appel à 60 ans, pour son implication supposée dans des enlèvements avec son compagnon mexicain de l'époque, Israel Vallarta. Fin juin, après un long feuilleton, le président mexicain a annoncé qu'elle purgerait sa peine au Mexique.
A Téhéran, le procès de Clotilde Reiss est terminé mais la jeune Française reste en prison et ne pourra quitter l'Iran avant que ne soit rendu un verdict, a annoncé mercredi la justice iranienne.
«J'ai cru qu'on parlait de moi»
«Quand j'ai entendu des ministres français prendre la défense de Clotilde Reiss et exiger sa libération en soulignant que le président Nicolas Sarokozy intervenait personnellement, j'ai cru un instant qu'on parlait de moi», a poursuivi Florence Cassez. Elle dit souhaiter «de tout coeur qu'une solution rapide intervienne en faveur de Clotilde Reiss, comme l'a laissé espérer le gouvernement français. Tant mieux pour elle, et j'espère qu'à Paris on n'oublie pas mon dossier», a-t-elle ajouté.
A Mexico, Florence Cassez ne cesse de répéter qu'elle est innocente et que son arrestation a été une mise en scène des autorités. Ses avocats ont souligné nombre d'anomalies ou d'invraisemblances dans le dossier d'accusation, et des témoins qui l'avaient d'abord innocentée ont changé de version pendant l'instruction. Plusieurs l'accablent désormais.
Avec agence