«Le diagnostic de l’environnement économique marocain relève que le Royaume n’a pas besoin de recourir à la ligne de précaution de liquidité (LPL) de plus de 6 Milliards de USD décrochée auprès du Fonds monétaire international en 2012».
L’affirmation est de Jean-François Dauphin, qui a conduit les consultations de 2013 sur la 3e revue des résultats économiques du Maroc.
Il intervenait lors d’une conférence de presse, jeudi dernier à Rabat.
Selon M.Jean-François Dauphin, «le Royaume n’a pas besoin de ces liquidités puisqu’il n’y a pas une détérioration sévère de l’économie internationale». D’autant que «les indicateurs économiques du Maroc se sont globalement améliorés en 2013, en dépit d’un environnement mondial défavorable».
Le représentant du FMI a cité notamment la baisse des transactions courantes, la stagnation des réserves et la maîtrise de l’inflation.
Mieux encore, il a estimé que la dette publique reste «soutenable».
Pour lui, la légère reprise du marché international a favorisé l’amélioration des indicateurs nationaux. Sans oublier «la bonne récolte céréalière qui a permis au Maroc de baisser ses importations des produits agricoles», a-t-il souligné.
D’ailleurs, le FMI table sur un taux de croissance de 4% en 2014.
Cette prévision reste conditionnée par le développement d’activités non agricoles et la tenue d’une campagne agricole conforme à la moyenne.
En attendant, le chef de la mission du FMI au Maroc a vivement recommandé l’adoption d’un régime de change flottant. «Cela doit être fait en prenant en considération les orientations des politiques macroéconomiques», a-t-il précisé. En optant pour ce régime, le Maroc pourra s’adapter plus rapidement aux chocs externes. Néanmoins, ce système flexible peut être inflationniste dans la mesure où il entraîne moins de contraintes dans la politique monétaire.
En attendant, Jean-François Dauphin a salué les efforts déployés par Bank Al-Maghrib pour renforcer son dispositif de supervision et assurer un provisionnement adéquat des créances en souffrance. «Ce qui a permis de préserver la stabilité du secteur bancaire», a-t-il ajouté.
Cependant, la consolidation de la croissance de l’économie nationale exige l’amélioration du taux de bancarisation et la promotion de l’accès au crédit, particulièrement pour les PME.
La mise en place de l’indexation des produits pétroliers, qui a suscité une vive polémique, a également été saluée par la délégation du FMI qui considère que cette mesure permettra de réduire la vulnérabilité budgétaire.
Source:
http://www.leconomiste.com/article/914313-fmiligne-de-pr-caution-le-maroc-n-plus-besoin-dy-puiser
L’affirmation est de Jean-François Dauphin, qui a conduit les consultations de 2013 sur la 3e revue des résultats économiques du Maroc.
Il intervenait lors d’une conférence de presse, jeudi dernier à Rabat.
Selon M.Jean-François Dauphin, «le Royaume n’a pas besoin de ces liquidités puisqu’il n’y a pas une détérioration sévère de l’économie internationale». D’autant que «les indicateurs économiques du Maroc se sont globalement améliorés en 2013, en dépit d’un environnement mondial défavorable».
Le représentant du FMI a cité notamment la baisse des transactions courantes, la stagnation des réserves et la maîtrise de l’inflation.
Mieux encore, il a estimé que la dette publique reste «soutenable».
Pour lui, la légère reprise du marché international a favorisé l’amélioration des indicateurs nationaux. Sans oublier «la bonne récolte céréalière qui a permis au Maroc de baisser ses importations des produits agricoles», a-t-il souligné.
D’ailleurs, le FMI table sur un taux de croissance de 4% en 2014.
Cette prévision reste conditionnée par le développement d’activités non agricoles et la tenue d’une campagne agricole conforme à la moyenne.
En attendant, le chef de la mission du FMI au Maroc a vivement recommandé l’adoption d’un régime de change flottant. «Cela doit être fait en prenant en considération les orientations des politiques macroéconomiques», a-t-il précisé. En optant pour ce régime, le Maroc pourra s’adapter plus rapidement aux chocs externes. Néanmoins, ce système flexible peut être inflationniste dans la mesure où il entraîne moins de contraintes dans la politique monétaire.
En attendant, Jean-François Dauphin a salué les efforts déployés par Bank Al-Maghrib pour renforcer son dispositif de supervision et assurer un provisionnement adéquat des créances en souffrance. «Ce qui a permis de préserver la stabilité du secteur bancaire», a-t-il ajouté.
Cependant, la consolidation de la croissance de l’économie nationale exige l’amélioration du taux de bancarisation et la promotion de l’accès au crédit, particulièrement pour les PME.
La mise en place de l’indexation des produits pétroliers, qui a suscité une vive polémique, a également été saluée par la délégation du FMI qui considère que cette mesure permettra de réduire la vulnérabilité budgétaire.
Source:
http://www.leconomiste.com/article/914313-fmiligne-de-pr-caution-le-maroc-n-plus-besoin-dy-puiser