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Nouvelle agression raciste contre des Subsahariens. A Fnideq au nord du Maroc, quatre Sénégalais ont été passés à tabac et dépossédés de leurs téléphones et d’une somme d’argent qu’ils avaient. L’état de santé de deux victimes est grave.
Ce vendredi 20 juin, vers deux heure du matin, l’hôpital Hassan II de Fnideq, ville frontalière avec Sebta, a reçu quatre ressortissants sénégalais qui venaient juste d’être passés à tabac. Les agresseurs sont quinze Marocains. « Deux des victimes sont dans un état grave, ils sont encore admis aux urgences », nous confie Mohamed Benaissa, le président de l’Observatoire des droits de l’Homme du nord du Maroc.
« Les auteurs de ce crime sont quinze Marocains. Ils ont également volé 3000 dh et des smartphones que possédaient les Sénégalais. Il n’y a pas l’ombre d’un doute, il s’agit d’une agression raciste », affirme notre interlocuteur. Cet incident commis probablement par des jeunes, ajoute Benaissa, serait lié à une affaire de viol par un Subsaharien, survenue il y a quelques mois, d’une habitante du Douar Mzal.
Au cours de l’opération les recherches de l'auteur de l'agression sexuelle dans les forêts de la région, effectuées par des éléments de la gendarmerie et les forces auxiliaires ont été marquées par la présence de la population. « Une participation qui a tourné à la dérive, plusieurs tentes abritant les sans-papiers ont été incendiées », souligne Mohamed Benaissa. Et de relever que « c’est aux autorités que revient la mission d’appliquer la loi et non aux citoyens », complète Mohamed Benaissa.
Sur l'affaire des agresseurs des quatre Sénégalais, le président de l’Observatoire des droits de l’Homme du nord du Maroc nous a expliqué qu'il n'y aura probablement pas de poursuites judiciaires contre les agresseurs. « Les victimes appréhendent le dépôt de plainte. Ils redoutent, en effet, d’être refoulés vers leurs pays d’origine ou vers le territoire algérien », assure-t-il.
Mais l’ONG a demandé au procureur du roi près du tribunal de première instance de Fnideq d'ordonner l'ouverture d'une enquête afin d’arrêter les agresseurs et les présenter ensuite devant la justice. Mohamed Benaissa a tenu à qualifier cette agression d'«acte isolé».
Source : Yabiladi 20/06
Ce vendredi 20 juin, vers deux heure du matin, l’hôpital Hassan II de Fnideq, ville frontalière avec Sebta, a reçu quatre ressortissants sénégalais qui venaient juste d’être passés à tabac. Les agresseurs sont quinze Marocains. « Deux des victimes sont dans un état grave, ils sont encore admis aux urgences », nous confie Mohamed Benaissa, le président de l’Observatoire des droits de l’Homme du nord du Maroc.
« Les auteurs de ce crime sont quinze Marocains. Ils ont également volé 3000 dh et des smartphones que possédaient les Sénégalais. Il n’y a pas l’ombre d’un doute, il s’agit d’une agression raciste », affirme notre interlocuteur. Cet incident commis probablement par des jeunes, ajoute Benaissa, serait lié à une affaire de viol par un Subsaharien, survenue il y a quelques mois, d’une habitante du Douar Mzal.
Au cours de l’opération les recherches de l'auteur de l'agression sexuelle dans les forêts de la région, effectuées par des éléments de la gendarmerie et les forces auxiliaires ont été marquées par la présence de la population. « Une participation qui a tourné à la dérive, plusieurs tentes abritant les sans-papiers ont été incendiées », souligne Mohamed Benaissa. Et de relever que « c’est aux autorités que revient la mission d’appliquer la loi et non aux citoyens », complète Mohamed Benaissa.
Sur l'affaire des agresseurs des quatre Sénégalais, le président de l’Observatoire des droits de l’Homme du nord du Maroc nous a expliqué qu'il n'y aura probablement pas de poursuites judiciaires contre les agresseurs. « Les victimes appréhendent le dépôt de plainte. Ils redoutent, en effet, d’être refoulés vers leurs pays d’origine ou vers le territoire algérien », assure-t-il.
Mais l’ONG a demandé au procureur du roi près du tribunal de première instance de Fnideq d'ordonner l'ouverture d'une enquête afin d’arrêter les agresseurs et les présenter ensuite devant la justice. Mohamed Benaissa a tenu à qualifier cette agression d'«acte isolé».
Source : Yabiladi 20/06