Le parachutiste d'origine marocaine abattu le 11 mars à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, a été enterré dimanche au Maroc en présence de plusieurs centaines de personnes, lors d'une cérémonie empreinte d'émotion, a constaté un journaliste de l'AFP.
Sous une pluie fine, plusieurs milliers de personnes ont suivi à M'diq (nord) le cercueil d'Imad Ibn Ziaten, 30 ans, tué le 11 mars par Mohamed Merah, l'assassin de deux autres parachutistes à Montauban et de quatre personnes dont trois enfants devant une école juive à Toulouse.
Le cercueil a été porté par des militaires français et marocains.
"La France n'épargnera aucun effort pour lutter contre le terrorisme. Imad était un militaire exemplaire", a déclaré le secrétaire d'Etat français à la Défense chargé des Anciens combattants, Marc Laffineur, après la cérémonie.
M. Laffineur était arrivé à Rabat dans la nuit de samedi à dimanche dans le même avion que la dépouille d'Imad Ibn Ziaten pour assister aux obsèques à M'diq, où la famille Ziaten possède une maison. Il était accompagné d'une dizaine d'officiers français.
Un représentant de François Hollande, candidat socialiste aux présidentielles françaises, a également assisté aux obsèques.
"Il est rare que deux armées (ndlr: marocaine et française) rendent hommage à une victime. C'est réconfortant", a déclaré Nawfel Ibn Ziaten, le frère du parachutiste.
Dans la maison familiale de la victime à M'diq, son père, Ahmed Ibn Ziaten, a confié à l'AFP avoir "eu un malaise, tout à l'heure, vers 03h00 (GMT) du matin (dimanche) lorsque le corps" de son fils est arrivé en provenance de Rabat. "Je ne comprends pas ce qui nous arrive", a-t-il ajouté.
Dans une petie pièce, près du cercueil et d'un portrait d'Imad en uniforme, trois femmes militaires marocaines ont rendu hommage à la victime.
"Je vis en Espagne et je lui ai souvent rendu visite en France. Imad venait de temps en temps en Espagne pour me voir. Je suis trop triste", a dit un ami du parachutiste tué, les larmes aux yeux.
Imad Ibn Ziaten, un sous-officier du 1er Régiment du train parachutiste (RTP) de Francazal (banlieue de Toulouse), se tenait à proximité de sa moto lorsque le meurtrier s'est approché et lui a tiré au moins une balle en pleine tête, avant de prendre la fuite sur son deux-roues.
Le 15 mars, deux autres parachutistes, également d'origine maghrébine, Mohamed Legouad et Abel Chennouf, avaient été abattus par le même tueur non loin de leur caserne à Montauban (sud-ouest), alors qu'ils retiraient de l'argent à un guichet automatique. Un de leurs collègues, antillais, a été très grièvement blessé.
Au Fait
Sous une pluie fine, plusieurs milliers de personnes ont suivi à M'diq (nord) le cercueil d'Imad Ibn Ziaten, 30 ans, tué le 11 mars par Mohamed Merah, l'assassin de deux autres parachutistes à Montauban et de quatre personnes dont trois enfants devant une école juive à Toulouse.
Le cercueil a été porté par des militaires français et marocains.
"La France n'épargnera aucun effort pour lutter contre le terrorisme. Imad était un militaire exemplaire", a déclaré le secrétaire d'Etat français à la Défense chargé des Anciens combattants, Marc Laffineur, après la cérémonie.
M. Laffineur était arrivé à Rabat dans la nuit de samedi à dimanche dans le même avion que la dépouille d'Imad Ibn Ziaten pour assister aux obsèques à M'diq, où la famille Ziaten possède une maison. Il était accompagné d'une dizaine d'officiers français.
Un représentant de François Hollande, candidat socialiste aux présidentielles françaises, a également assisté aux obsèques.
"Il est rare que deux armées (ndlr: marocaine et française) rendent hommage à une victime. C'est réconfortant", a déclaré Nawfel Ibn Ziaten, le frère du parachutiste.
Dans la maison familiale de la victime à M'diq, son père, Ahmed Ibn Ziaten, a confié à l'AFP avoir "eu un malaise, tout à l'heure, vers 03h00 (GMT) du matin (dimanche) lorsque le corps" de son fils est arrivé en provenance de Rabat. "Je ne comprends pas ce qui nous arrive", a-t-il ajouté.
Dans une petie pièce, près du cercueil et d'un portrait d'Imad en uniforme, trois femmes militaires marocaines ont rendu hommage à la victime.
"Je vis en Espagne et je lui ai souvent rendu visite en France. Imad venait de temps en temps en Espagne pour me voir. Je suis trop triste", a dit un ami du parachutiste tué, les larmes aux yeux.
Imad Ibn Ziaten, un sous-officier du 1er Régiment du train parachutiste (RTP) de Francazal (banlieue de Toulouse), se tenait à proximité de sa moto lorsque le meurtrier s'est approché et lui a tiré au moins une balle en pleine tête, avant de prendre la fuite sur son deux-roues.
Le 15 mars, deux autres parachutistes, également d'origine maghrébine, Mohamed Legouad et Abel Chennouf, avaient été abattus par le même tueur non loin de leur caserne à Montauban (sud-ouest), alors qu'ils retiraient de l'argent à un guichet automatique. Un de leurs collègues, antillais, a été très grièvement blessé.
Au Fait