Fraises espagnoles, un bilan écologique et social catastrophique

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ça concerne le Maroc aussi

Non seulement les fraises importées d’Espagne n’ont aucun goût, mais elles représentent une catastrophe environnementale et sanitaire. Voici de quoi vous en dégoûter à tout jamais…

D’ici à la mi-juin, la France aura importé d’Espagne plus de 90 000 tonnes de fraises [1]. Enfin, si on peut appeler fraise ces gros trucs rouges, encore verts autour de la queue parce que cueillis avant d’être murs, et ressemblant à des tomates ; avec d’ailleurs à peu prés le goût des tomates. Si le seul reproche envers ces « fruits » était leur fadeur, après tout, seuls les consommateurs piégés pourraient se plaindre d’avoir acheté un produit qui se brade actuellement entre 2 et 3 euros le kilo dans les marchés et les grandes surfaces, après avoir parcouru 1 500 kilomètres en camion. A dix tonnes en moyenne par véhicule, ils sont 10 000 par an à faire un parcours valant son pesant de fraises en CO2 et autres gaz d’échappement. Car la quasi-totalité de ces fruits poussent dans le sud de l’Andalousie, sur les limites du parc national de Doñana, près du delta du Guadalquivir, l’une des plus fabuleuses réserves d’oiseaux, migrateurs et nicheurs d’Europe.

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Voila en qqui concerne le Maroc:

Quand la région sera ravagée et la production trop onéreuse, elle sera transférée au Maroc où les industriels espagnols de la « fraise » commencent à s’installer (ils y sont déjà à Larache). Avant de venir de Chine d’où sont déjà importés des pommes encore plus traités que les pommes françaises.

Dommage que les consommateurs se laissent prendre, comme ils se laissent prendre aux asperges « primeur » en provenance de la même région et bénéficiant des mêmes soins chimiques. Au lieu d’attendre quelques semaines que les producteurs de proximité offrent les mêmes produits sur des marchés de proximité.

www.politis.fr
 
Qui s’en soucie ? La plupart des producteurs de fraises andalouses emploient une main d’œuvre marocaine ou roumaine, des saisonniers ou des sans-papiers sous-payés et logés dans des conditions précaires, se réchauffant le soir en brûlant les résidus des serres en plastique qui recouvrent les fraisiers au cœur de l’hiver. Un écolo de la région raconte l’explosion des maladies pulmonaires et de affections de la peau. Les plants poussent sur un autre plastique noir et reçoivent une irrigation goutte à goutte qui transporte les engrais, des pesticides et des fongicides. Pour le lecteur dont l’appétit ne serait pas encore coupé, continuons.
 
oui oui j ai vu ça f Capital et lu pas mal d articles la dessus

c est insoutenable
mais personne ne bouge le petit doigt pour arreter cette fuite néfaste
ce produit atteint gravement à l environnement mais également à la condition sociale

ça fait du bruit autour mais les responsables preferent jouer au sourds muets
 
Sauf que celui de Swinae qui est presque le même parle que des marocains comme main d'oeuvre mais pas des roumains,

Moi j'ai posté l'origine de l'article,

J'ai aussi posté l'origine de l'article... si tu avais pris le soin d'ouvrir la pièce jointe, tu l'aurais vu.

(ma source est la même que la tienne).

Mais ma3lich, t'inquiète pas, je t'en veux pas :D



Continuons le débat.
 
Non je conteste le PDF que t'as du recevoir comme mes amis ici en France,

va voir le PDF et l'article de politis il y a qq écarts

J'ai lu les deux

Normal qu'il y ait un écart... ton article est la version actualisée (d'ailleurs c'est dit en gros et en gras tout au début de ton article !! TU L'AS LU ??)


Regarde bien les dates ;)

(la mienne est de 2007, la tienne est de 2008)
 
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