France : 2 sénateurs proposent une loi pour lutter contre l’antisémitisme à l’université

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Par Times of Israel Staff 14 octobre 2024, 12:04

Une proposition de loi visant à lutter contre l’antisémitisme à l’université a été déposée jeudi au Sénat français par Pierre-Antoine Lévi et Bernard Fialaire.

Les deux sénateurs avaient pris l’initiative d’une « mission flash » suite à des accusations d’antisémitismes liées à une mobilisation pro-palestinienne des étudiants de Sciences Po Paris au sein de leur établissement.

Le 12 mars 2024, 300 étudiants avaient occupé un amphithéâtre de la prestigieuse école parisienne et avaient été accusés par l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) d’antisémitisme après qu’ils auraient empêché une étudiante d’entrer dans la salle rebaptisée « amphithéâtre Gaza » en la traitant de « sioniste ».

Suite à leur « mission flash », le centriste Pierre-Antoine Lévi et le radical Bernard Fialaire avait présenté un rapport qui contenait 11 recommendations, parmi lesquelles une meilleure « coopération » entre responsables d’universités et procureurs, « renforcer les formations » et « systématiser les sanctions ».

« Nous ne sommes plus à l’époque de la vigilance mais dans une période de réaction et d’action », avait alors déclaré Bernard Fialaire en conférence de presse.

L’action justement a conduit les deux rapporteurs à proposer un texte de loi, qui est en adéquation avec une partie des recommandations faites dans leur rapport, et qui se découpe en trois articles, d’après la chaîne Public Sénat.

Le premier article du texte devrait permettre la mise en place d’une formation à la lutte contre l’antisémitisme pour l’ensemble du personnel des ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur.

Le second article vise à créer une mission égalité-diversité et à améliorer le suivi des signalements des actes antisémites.

Enfin, le dernier article renforce les pouvoirs d’investigation des présidents d’université en matière d’actes antisémites, et notamment en matière de mesures disciplinaires.

La proposition de loi devrait être bien accueillie au Sénat, mais doit encore être inscrite au calendrier parlementaire.

Bernard Fialaire déplore « devoir encore légiférer sur la question en 2024 », toujours selon Public Sénat.

Les autres recommandations qui ont été faites dans le rapport et qui ne sont pas couvertes par la proposition de loi « sont du domaine de l’université, et en vertu du principe de l’autonomie des universités, nous ne pouvons pas les imposer », a indiqué Pierre-Antoine Lévi.

Les deux rapporteurs ont récemment demandé à auditionner Guillaume Gellé, président de France Universités, pour faire le point sur les préconisations qui ont pour l’instant été mises en place par les facultés.
 

Etude : Les comportements racistes et les discriminations envers les musulmans de France​

Les discriminations et les agressions visant les musulmans en France sont minoritaires au quotidien mais sont plus fréquentes que pour le reste de la population, selon un sondage Ifop pour la Dilcrah et la Fondation Jean-Jaurès publié mercredi 6 novembre 2019.

Les discriminations et les agressions visant les musulmans en France sont minoritaires au quotidien mais sont plus fréquentes que pour le reste de la population, selon un sondage IFOP pour la DILCRAH et la Fondation Jean-Jaurès publié mercredi 6 novembre 2019.

42% des musulmans vivant en France affirment avoir fait l’objet d’au moins une forme de discrimination liée à leur religion, et ce au moins une fois au cours de leur vie, selon cette étude.

L’IFOP a testé différentes sphères possibles: discrimination « lors d’un contrôle » de police (13%), « lors de la recherche d’un emploi » (17%), d’un logement (14%).

Dans le détail, l’étude réalisée pour la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) et la Fondation Jean Jaurès relève que les discriminations touchent davantage les personnes de 30 à 40 ans et les femmes (46%, contre 38% chez les hommes).

En outre 60% des femmes portant souvent le voile ont été discriminées au moins une fois au cours de leur vie. Mais 44% des femmes qui ne portent jamais le voile l’ont aussi été.

En particulier, les femmes sont nettement plus victimes de discrimination dans la recherche d’un emploi, notamment les femmes voilées.

A retenir : un musulman sur quatre (24%) a été exposé à une agression verbale au cours de sa vie, contre 9% chez les non-musulmans. En outre, 7% de musulmans ont fait l’objet d’agressions physiques (contre 3% dans le reste de la population). Fait notable: 37% des femmes portant le voile ont été exposées à des insultes ou des injures à caractère diffamatoire.

Si l’on ne prend que la période des cinq dernières années, 40% des musulmans estiment avoir fait l’objet de comportements racistes (contre 17% chez les non musulmans). Parmi eux pour 16%, cela était dû à la religion, et pour 15% à leur couleur de peau.

Ce Sondage réalisé par interview au téléphone, du 26 août au 18 septembre, auprès d’un échantillon de 1.007 personnes représentatif de la population de religion musulmane (personne s’identifiant elle-même comme musulmane) âgée de 15 ans et plus, selon la méthode des quotas.
 
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En langage codé cela veut dire officialiser

la censure visant la barbarie coloniale d'Israel.

Maintenant que l'opinion voit le vrai visage

de l'expansionisme génocidaire israelien ça

dérange de parler des faits indeniables.

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