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VIB
Une femme de 34 ans, prise de visions et croyant être le diable, a tué sa mère de 81 ans dans la nuit de mardi à mercredi à Lourdes (sud-ouest de la France), le deuxième lieu catholique le plus visité au monde après Rome, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
La femme de 34 ans a roué sa mère de coups "avec les objets qui étaient à sa portée, une lampe de chevet et les lattes du sommier", a précisé le procureur de la République de Tarbes, Gérard Aldigé. "Elle a été hospitalisée d'office car le médecin psychiatre a diagnostiqué une irresponsabilité pénale, ce qui la rend inaccessible à une sanction pénale", a ajouté le procureur.
"J'ai eu des visions dans un rêve. J'ai vu que j'étais le diable, que j'étais le mal", a déclaré la meurtrière présumée aux policiers, selon La Dépêche du Midi, qui décrit un appartement aux murs recouverts de crucifix et d'objets religieux. Selon le journal, un crucifix aurait aussi servi à frapper la victime. Après le meurtre, la jeune femme a appelé les secours, et les policiers l'ont trouvée couverte de sang, prostrée devant le lit sur lequel se trouvait le corps de sa mère.
Les deux femmes, très croyantes, s'étaient installées à Lourdes il y a deux ans. Elles résidaient dans un petit appartement du centre-ville, place de l'Eglise, et allaient régulièrement chercher des colis d'aide alimentaire car elles disposaient de revenus modestes. "Elles étaient très proches l'une de l'autre, je n'ai jamais remarqué le moindre signe d'agressivité. Cela ne peut être qu'un moment de folie qui l'a conduite à faire cela", a confié un responsable de la Croix-Rouge, Jacques Barzu, qui les voyait souvent. "Je crois que c'est le symbole religieux qui les a attirées à Lourdes. Elles s'étaient bien intégrées et tout le monde les connaissait. Nous les aidions de temps en temps. La fille était suivie médicalement", a ajouté M. Barzu, qui s'est dit traumatisé par le drame.
Lourdes accueille chaque année quelque six millions de pèlerins, dont un très grand nombre de malades. Selon la tradition catholique, la Vierge Marie y était apparue au XIXe siècle à Bernadette Soubirous, une jeune bergère.
(Belga)
La femme de 34 ans a roué sa mère de coups "avec les objets qui étaient à sa portée, une lampe de chevet et les lattes du sommier", a précisé le procureur de la République de Tarbes, Gérard Aldigé. "Elle a été hospitalisée d'office car le médecin psychiatre a diagnostiqué une irresponsabilité pénale, ce qui la rend inaccessible à une sanction pénale", a ajouté le procureur.
"J'ai eu des visions dans un rêve. J'ai vu que j'étais le diable, que j'étais le mal", a déclaré la meurtrière présumée aux policiers, selon La Dépêche du Midi, qui décrit un appartement aux murs recouverts de crucifix et d'objets religieux. Selon le journal, un crucifix aurait aussi servi à frapper la victime. Après le meurtre, la jeune femme a appelé les secours, et les policiers l'ont trouvée couverte de sang, prostrée devant le lit sur lequel se trouvait le corps de sa mère.
Les deux femmes, très croyantes, s'étaient installées à Lourdes il y a deux ans. Elles résidaient dans un petit appartement du centre-ville, place de l'Eglise, et allaient régulièrement chercher des colis d'aide alimentaire car elles disposaient de revenus modestes. "Elles étaient très proches l'une de l'autre, je n'ai jamais remarqué le moindre signe d'agressivité. Cela ne peut être qu'un moment de folie qui l'a conduite à faire cela", a confié un responsable de la Croix-Rouge, Jacques Barzu, qui les voyait souvent. "Je crois que c'est le symbole religieux qui les a attirées à Lourdes. Elles s'étaient bien intégrées et tout le monde les connaissait. Nous les aidions de temps en temps. La fille était suivie médicalement", a ajouté M. Barzu, qui s'est dit traumatisé par le drame.
Lourdes accueille chaque année quelque six millions de pèlerins, dont un très grand nombre de malades. Selon la tradition catholique, la Vierge Marie y était apparue au XIXe siècle à Bernadette Soubirous, une jeune bergère.
(Belga)