Dans l'exposé des motifs d'une proposition de loi, plus de 90
députés UMP mettent en cause le principe de gratuité de
l'enseignement supérieur public en France et prônent la mise en
place d'un système payant calqué sur le modèle libéral anglo-saxon.
Pour que les universités et les grandes écoles publiques françaises
puissent devenir payantes, il faut au préalable mettre en place un
système permettant réellement aux étudiants de s'endetter
massivement. Telle est la philosophie des 92 députés UMP signataires
de la proposition de loi déposée le 21 janvier 2009 (et rendue
publique le 20 février) "relative à la création du prêt étudiant
garanti par l'Etat et à remboursement différé et conditionnel".
Accordés par les banques, les prêts seraient garantis par l'Etat.
Leur remboursement débuterait à l'entrée de la vie active et
pourrait être modulé en fonction du niveau de rémunération atteint
par l'emprunteur au cours de sa vie professionnelle.
Selon l'exposé des motifs : "Le système universitaire français est
actuellement fondé sur la gratuité de l'enseignement supérieur et le
versement d'allocations de bourse en faveur des étudiants issus de
milieux modestes. Force est toutefois de constater que ce sont les
enfants issus de milieux favorisés qui profitent du système public
d'enseignement supérieur financé par la collectivité".
Dans un raisonnement spécieux, les députés font le lien entre
gratuité et inégalité. Cette affirmation, pour le moins péremptoire,
vise à accréditer l'idée que la gratuité de l'enseignement supérieur
est injuste et immorale et à saper ainsi la légitimité du modèle
républicain.
députés UMP mettent en cause le principe de gratuité de
l'enseignement supérieur public en France et prônent la mise en
place d'un système payant calqué sur le modèle libéral anglo-saxon.
Pour que les universités et les grandes écoles publiques françaises
puissent devenir payantes, il faut au préalable mettre en place un
système permettant réellement aux étudiants de s'endetter
massivement. Telle est la philosophie des 92 députés UMP signataires
de la proposition de loi déposée le 21 janvier 2009 (et rendue
publique le 20 février) "relative à la création du prêt étudiant
garanti par l'Etat et à remboursement différé et conditionnel".
Accordés par les banques, les prêts seraient garantis par l'Etat.
Leur remboursement débuterait à l'entrée de la vie active et
pourrait être modulé en fonction du niveau de rémunération atteint
par l'emprunteur au cours de sa vie professionnelle.
Selon l'exposé des motifs : "Le système universitaire français est
actuellement fondé sur la gratuité de l'enseignement supérieur et le
versement d'allocations de bourse en faveur des étudiants issus de
milieux modestes. Force est toutefois de constater que ce sont les
enfants issus de milieux favorisés qui profitent du système public
d'enseignement supérieur financé par la collectivité".
Dans un raisonnement spécieux, les députés font le lien entre
gratuité et inégalité. Cette affirmation, pour le moins péremptoire,
vise à accréditer l'idée que la gratuité de l'enseignement supérieur
est injuste et immorale et à saper ainsi la légitimité du modèle
républicain.