hennayate
Crunch!
(Le 30 mars 2009)
Jean-Paul Laligant, 52 ans, instituteur à Liernais, en Côte d'Or, doit comparaître cet après-midi devant le tribunal correctionnel de Dijon où il encourt théoriquement une peine pouvant aller jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende. Mais que reproche-t-on au juste à ce maître d'école jusque là sans histoire ?
Les faits remontent au 26 septembre 2008. Ce jour-là, plusieurs des élèves de CM1 dont il a la charge le préviennent qu'un de leurs camarades baisse son pantalon pour montrer son zizi, relate Le Parisien dans son édition de lundi. Le maître d'école va voir l'élève déculotté et, montrant un cutter, lui déclare : "je coupe tout ce qui dépasse". Les parents sont prévenus. L'affaire en reste là. Mais deux mois plus tard, l'instituteur est convoqué à la gendarmerie. Il se retrouve poursuivi pour "violences ou voie de fait" contre son élève. Jean-Paul Lalignant assure pourtant, ce matin sur France Info, qu'il s'agissait d'"une boutade mal comprise". Il espère être acquitté et pouvoir réintégrer ses fonctions.
Dans la petite commune de Liernais et les villages alentours, par solidarité avec l'instituteur, les écoles resteront fermées ce lundi. Plus de 4000 personnes -parents, enseignants, élus - ont signé une pétition de soutien, dont une partie devrait se rendre au tribunal avec lui.
Je trouve ça incroyable.
Les professeurs sont vraiment devenus les têtes de turcs de la France.
Jean-Paul Laligant, 52 ans, instituteur à Liernais, en Côte d'Or, doit comparaître cet après-midi devant le tribunal correctionnel de Dijon où il encourt théoriquement une peine pouvant aller jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende. Mais que reproche-t-on au juste à ce maître d'école jusque là sans histoire ?
Les faits remontent au 26 septembre 2008. Ce jour-là, plusieurs des élèves de CM1 dont il a la charge le préviennent qu'un de leurs camarades baisse son pantalon pour montrer son zizi, relate Le Parisien dans son édition de lundi. Le maître d'école va voir l'élève déculotté et, montrant un cutter, lui déclare : "je coupe tout ce qui dépasse". Les parents sont prévenus. L'affaire en reste là. Mais deux mois plus tard, l'instituteur est convoqué à la gendarmerie. Il se retrouve poursuivi pour "violences ou voie de fait" contre son élève. Jean-Paul Lalignant assure pourtant, ce matin sur France Info, qu'il s'agissait d'"une boutade mal comprise". Il espère être acquitté et pouvoir réintégrer ses fonctions.
Dans la petite commune de Liernais et les villages alentours, par solidarité avec l'instituteur, les écoles resteront fermées ce lundi. Plus de 4000 personnes -parents, enseignants, élus - ont signé une pétition de soutien, dont une partie devrait se rendre au tribunal avec lui.
Je trouve ça incroyable.
Les professeurs sont vraiment devenus les têtes de turcs de la France.