Gabon : jean ping appelle françois hollande à l'aide

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion remake
  • Date de début Date de début
L'opposant d'Ali Bongo espère que le président français va intervenir pour rétablir l'ordre dans le pays et soutenir son accès au pouvoir.

Depuis l'annonce de la réélection d'Ali Bongo, le 27 août, le Gabon est en proie à de violentes émeutes qui voient s'affronter la population opposée au président Bongo et les forces de l'ordre. Alors que le gouvernement a annoncé la mort d'un policier, samedi 3 septembre, et que l'opposition parle de "25 morts" à Libreville, le rival d'Ali Bongo, Jean Ping, demande à la France d'intervenir.
Depuis vendredi, l'ancien ministre d'Omar Bongo, et candidat à la fonction suprême assure : "Le président, c'est moi". L'opposant d'Ali Bongo remet en question les résultats obtenus par son adversaire dans sa province d'origine qui ont fait basculer le vote en faveur du président sortant. Si la communauté internationale s'interroge elle aussi et réclame plus de transparence dans la publication des votes, Jean Ping, lui, ne doute plus de sa victoire. Pourtant, il n'entame pas de recours devant la Cour constitutionnelle comme la loi gabonaise le permet. "Elle est présidée par la belle-mère de Bongo. Cette cour est tout sauf impartiale", assure John Nambo, directeur de cabinet de Jean Ping, au Journal du dimanche. Voilà pourquoi Jean Ping souhaite directement impliquer François Hollande dans le conflit qui l'oppose à Ali Bongo
François Hollande doit taper "du poing sur la table"
Depuis que l'appel à l'aide française a été lancé, vendredi 2 septembre, le camp Ping attend un signe du président Hollande. "Désormais, nous sommes suspendus à sa décision", explique John Nambo au JDD. "Il faut qu'il tape du poing sur la table et intervienne. Sinon, c'est non-assistance à un peuple en danger." Cependant, à en croire le spécialiste de l'Afrique Antoine

LePoint.fr
 
Le gouvernement français met-il de l’huile sur le feu au Gabon ?

Mais alors que ce dépouillement était en cours, et malgré la déclaration officielle du gouvernement français, M. Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, a cru devoir prendre position contre l’un des deux principaux candidats :
« Voilà plus d’un demi-siècle que la famille Bongo gouverne le Gabon. Une alternance serait signe de bonne volonté et un exemple. »
Les autorités légales gabonaises ont réagi : « Nous n’acceptons pas et nous n’accepterons plus que l’on nous traite comme une colonie. »
Enfin, faute de notre diplomatie, M. Ping, candidat leader de l’opposition, a été reçu, à sa demande, par l’ambassadeur de France au Gabon…
Près de 15.000 de nos ressortissants vivent et travaillent au Gabon. On ne peut qu’être désolé de l’attitude profondément irrespectueuse du gouvernement français qui s’ingère dans les affaires politiques internes d’un pays pacifique et ami. Nos relations en deviennent, dès lors, dénaturées

On attend, au XXIe siècle, une approche complètement assainie de ces relations, qui devront être fondées sur le respect mutuel, la non-ingérence et la relance, par la France, distinctement de l’Union européenne, de programmes concrets de codéveloppement avec les PME et les universités françaises. Enfin, on ne voit pas trop pourquoi 450 de nos soldats séjournent encore dans ce pays, bien loin des fronts terroristes de l’Afrique de l’Ouest.


../...
 
suite et fin

Or, la France a laissé des professionnels de la magouille françafricaine ourdir une manip’ dans le processus électoral ; et les partisans d’un candidat en appellent à l’intervention de la France. Via ses soldats ? La France demande un recomptage des bulletins. Est-ce bien à elle de s’en mêler ?

C’est ainsi que la France finit toujours par s’aliéner pour longtemps la sympathie des peuples africains, alors qu’elle n’a plus de politique de coopération.
En persistant à aider un candidat aux élections présidentielles, elle alimente bien souvent les ressentiments, les émeutes, voire les guerres civiles.
Mais il faut aussi surveiller les activités subversives d’organisations prétendues non gouvernementales (ONG) qui encouragent la jeunesse à la sédition sous couleur de défendre la liberté, la démocratie, la transparence financière et les droits de l’homme.
George Soros et son Open Society Institute (qui s’est « illustré » dans la crise au Burkina et ailleurs) ;
le National Democratic Institute, qui s’est arrogé au Gabon un rôle de contrôle des élections (il fut présidé par l’ex-secrétaire d’État des États-Unis Madeleine Albright), financé par le gouvernement des États-Unis ;
la Banque mondiale ;
l’Agency for International Development, des États-Unis ;
la Freedom House, présidée par l’ex-directeur de la CIA James Woolsey.
Et bien d’autres encore plus connues.
En Ukraine, ces officines (comme l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) ont déjà fait beaucoup de dégâts.

Et au Gabon, comme au Burkina, des groupes de provocateurs, financés et manipulés de l’étranger, ont incendié le Parlement…

mam
 
En plein meeting, Nicolas Sarkozy chahuté par des étudiants gabonais

LE SCAN POLITIQUE - L'ancien chef de l'État, en campagne pour la primaire de la droite à Marcq-en-Baroeul, a répondu aux manifestants «Ici c'est la France, c'est pas le Gabon. Si vous voulez parler du Gabon, retournez-y!».

C'est la deuxième fois qu'ils s'invitent à un meeting de Nicolas Sarkozy. Après lundi soir à Franconville (Val-d'Oise), l'ancien chef de l'État a été perturbé par une dizaine d'étudiants gabonais, mercredi soir, alors qu'il tenait un discours devant un millier de soutiens à Marcq-en-Baroeul (Nord). Agitant des drapeaux du Gabon, ils ont fait irruption dans la salle, en scandant «Sarko, vient chercher Ali!» Ces manifestants exprimaient leur opposition au président élu Ali Bongo. Depuis le début du mois, le pays est sous le feu des violences et en proie à une grave crise politique.............


http://www.lefigaro.fr/politique/le...arkozy-chahute-par-des-etudiants-gabonais.php
 
Réélection d’Ali Bongo : Mohammed VI, émissaire de François Hollande ?

Alors que sa réélection reste contestée par ses opposants sur le plan national et par certaines personnalités à l’international, Ali Bongo peut compter sur le soutien du roi du Maroc que d’aucuns présentent comme l’«émissaire» du président français.

Après sa tournée en Afrique de l’Est, Mohammed VI s’est-il rendu au Gabon. Bien que l’information n’ait été confirmée ni par la présidence du Gabon ni par les autorités marocaines, des médias marocains, à l’instar des sites d’information Huffpostmaghreb.com et Telquel.ma, assurent, preuves à l’appui, que le 1er novembre, l’avion du roi, immatriculé CN-RGA, a atterri à Libreville à 14h56.

Les raisons de cette «halte» équatoriale ? Le mystère reste entier.

Pourtant, selon des indiscrétions, la visite de Mohammed VI à son «frère» Ali Bongo est loin d’être une visite de courtoisie. Le roi du Maroc ne serait pas simplement venu lui adresser ses «félicitations chaleureuses» après sa réélection, d’autant qu’il l’avait déjà fait en septembre dernier à la suite de la décision de la Cour constitutionnelle. Le monarque serait venu au Gabon pour rassurer Ali Bongo de ce que la France est avec lui et le soutient, en dépit de la position de l’Union européenne. C’est du moins ce que croit savoir La lettre du continent (n°740 du 2 novembre2016). A en croire nos confrères, le président gabonais «a bénéficié de la bienveillance et de la méditation de Mohammed VI les semaines qui ont suivi la présidentielle d’août à Libreville».

«François Hollande a sollicité le souverain chérifien afin que ce dernier rende compte au chef de l’Etat gabonais (…) de la position de la France dans la crise née (du scrutin du 27 août 2016)», prétendent des sources relayées par La lettre du continent. Et, dit-on, Mohammed VI pèserait lourd sur le continent. Ni la France ni un autre pays ne s’aviserait de le contredire ou de toucher à un de ses amis. Or, Ali Bongo est son «ami d’enfance». Manuel Valls, le Premier ministre français, le sait. «Lors de son passage à Abidjan, (le chef du gouvernement français), à une question qui lui a été posée sur ses déclarations sur le Gabon à RFI, a répondu : «De toute les façons, Ali est soutenu par le Maroc’», a rapporté l’hebdomadaire Echos du nord (n°363 du 2 novembre 2016). Comme quoi, même la France se plie aux décisions de Sa Majesté. Et en venant au Gabon à la suite d’Idriss Déby et de Paul Kagamé, Mohammed VI est sans nul doute venu confirmer la nouvelle position de la France. D’aucuns espèrent que ses échanges avec le président de la République portent également sur le dialogue politique qu’il entend organiser.

http://gabonreview.com/blog/reelection-dali-bongo-mohammed-vi-emissaire-de-francois-hollande/
 
Retour
Haut