Gang bang au collège Saint-Michel
© photo news.
Six adolescents ont été renvoyés du collège Saint-Michel à Bruxelles. Les six jeunes gens ont pris la porte suite à un scandale sexuel au sein de l'établissement. Cinq avaient pris part, en compagnie d'une élève de seize ans parfaitement consentante, à un rapport sexuel collectif lors d'une retraite à Libramont. La jeune fille a, elle, obtenu le droit de revenir au collège.
Le prestigieux collège Saint-Michel - autrefois fréquenté par Philippe et Laurent de Belgique - est secoué par un scandale qu'il aurait préféré passer sous silence. Mais Sud Presse l'a révélé samedi: des pratiques sexuelles débridées ont eu lieu entre élèves et ce dans les locaux-mêmes de l'établissement ainsi que lors d'une retraite à Libramont fin janvier.
Une fille pour cinq garçons dans la salle de bains
Les jeunes gens, qui étaient censés profiter de l'excursion au monastère afin de faire le point sur leurs valeurs et leur foi, ont préféré y organiser un rapport sexuel collectif. Cinq élèves de quatrième secondaire, des garçons, auraient planifié et mis à exécution leur fantasme avec une camarade de seize ans. Un élève aurait été masturbé, les deux suivants auraient eu des rapports complets avec elle, les deux derniers également masturbés, le tout dans la salle de bains des garçons. La jeune fille aurait également tenté de rejoindre un autre élève non-consentant dans son lit mais aurait été arrêtée par des élèves.
La nuit de débauche n'avait pas eu d'échos auprès des professeurs et de la direction. C'est lors d'un nouveau rapport sexuel entre la même jeune fille et un autre élève, survenu à l'infirmerie du collège en mars, que le scandale a éclaté après des dénonciations. La direction a alors décidé d'agir, de crainte d'un "envenimement de la situation". Au sein des professeurs, l'avis sur les sanctions à prendre envers chacun divergeait.
"Ni des loubards, ni des bandits"
L'adolescente, décrite par le directeur dans le quotidien comme fragilisée par son enfance, a été temporairement exclue mais est tout de même attendue pour passer ses examens. Les six garçons impliqués, eux, ne pourront plus mettre un pied à Saint-Michel. Pourtant, Paul Benoît de Monge de Franeau, le directeur, tient à mettre les choses au point dans le quotidien bruxellois: "Les faits sont en contradiction avec nos valeurs et font qu'il aurait été impossible de poursuivre le chemin ensemble mais ils (les élèves renvoyés, ndlr) ne sont, et j'insiste, ni des loubards, ni des bandits".
Le chef de l'établissement veut donc éviter à tout prix que ses anciens élèves ne soient perçus comme des violeurs, les relations ayant été consenties. Il dit également espérer que l'exclusion des enfants n'aura pas de répercussion sur leur avenir. "J'en pleurerais", a régretté Paul Benoît de Monge de Franeau qui estime cependant avoir fait le juste choix en assurant une fin d'année plus sereine à l'adolescente fragile.
"Nymphomane"
Du côté des premiers concernés, ont crie à l'injustice. La mère d'un des garçons exclus s'insurge et accable la jeune fille participante: "Elle est connue pour être nymphomane et dérangée", s'exclame-t-elle dans le quotidien. La mère fait état d'une proposition des garçons, rencontrée immédiatement par l'adolescente, laquelle aurait finalement été l'instigatrice de plusieurs des rapports sexuels survenus dans la salle de bains d'un dortoir pendant la retraite.
Les avocats des parents ont suggéré un recours devant le pouvoir organisateur, et éventuellement devant la justice, si les parents des garçons n'obtiennent pas gain de cause. Tous sont scandalisés par la sanction groupée décidée par le directeur alors que les faits reprochés à chacun méritent, à leurs yeux, des mesures différentes et proportionnelles.
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Six adolescents ont été renvoyés du collège Saint-Michel à Bruxelles. Les six jeunes gens ont pris la porte suite à un scandale sexuel au sein de l'établissement. Cinq avaient pris part, en compagnie d'une élève de seize ans parfaitement consentante, à un rapport sexuel collectif lors d'une retraite à Libramont. La jeune fille a, elle, obtenu le droit de revenir au collège.
Le prestigieux collège Saint-Michel - autrefois fréquenté par Philippe et Laurent de Belgique - est secoué par un scandale qu'il aurait préféré passer sous silence. Mais Sud Presse l'a révélé samedi: des pratiques sexuelles débridées ont eu lieu entre élèves et ce dans les locaux-mêmes de l'établissement ainsi que lors d'une retraite à Libramont fin janvier.
Une fille pour cinq garçons dans la salle de bains
Les jeunes gens, qui étaient censés profiter de l'excursion au monastère afin de faire le point sur leurs valeurs et leur foi, ont préféré y organiser un rapport sexuel collectif. Cinq élèves de quatrième secondaire, des garçons, auraient planifié et mis à exécution leur fantasme avec une camarade de seize ans. Un élève aurait été masturbé, les deux suivants auraient eu des rapports complets avec elle, les deux derniers également masturbés, le tout dans la salle de bains des garçons. La jeune fille aurait également tenté de rejoindre un autre élève non-consentant dans son lit mais aurait été arrêtée par des élèves.
La nuit de débauche n'avait pas eu d'échos auprès des professeurs et de la direction. C'est lors d'un nouveau rapport sexuel entre la même jeune fille et un autre élève, survenu à l'infirmerie du collège en mars, que le scandale a éclaté après des dénonciations. La direction a alors décidé d'agir, de crainte d'un "envenimement de la situation". Au sein des professeurs, l'avis sur les sanctions à prendre envers chacun divergeait.
"Ni des loubards, ni des bandits"
L'adolescente, décrite par le directeur dans le quotidien comme fragilisée par son enfance, a été temporairement exclue mais est tout de même attendue pour passer ses examens. Les six garçons impliqués, eux, ne pourront plus mettre un pied à Saint-Michel. Pourtant, Paul Benoît de Monge de Franeau, le directeur, tient à mettre les choses au point dans le quotidien bruxellois: "Les faits sont en contradiction avec nos valeurs et font qu'il aurait été impossible de poursuivre le chemin ensemble mais ils (les élèves renvoyés, ndlr) ne sont, et j'insiste, ni des loubards, ni des bandits".
Le chef de l'établissement veut donc éviter à tout prix que ses anciens élèves ne soient perçus comme des violeurs, les relations ayant été consenties. Il dit également espérer que l'exclusion des enfants n'aura pas de répercussion sur leur avenir. "J'en pleurerais", a régretté Paul Benoît de Monge de Franeau qui estime cependant avoir fait le juste choix en assurant une fin d'année plus sereine à l'adolescente fragile.
"Nymphomane"
Du côté des premiers concernés, ont crie à l'injustice. La mère d'un des garçons exclus s'insurge et accable la jeune fille participante: "Elle est connue pour être nymphomane et dérangée", s'exclame-t-elle dans le quotidien. La mère fait état d'une proposition des garçons, rencontrée immédiatement par l'adolescente, laquelle aurait finalement été l'instigatrice de plusieurs des rapports sexuels survenus dans la salle de bains d'un dortoir pendant la retraite.
Les avocats des parents ont suggéré un recours devant le pouvoir organisateur, et éventuellement devant la justice, si les parents des garçons n'obtiennent pas gain de cause. Tous sont scandalisés par la sanction groupée décidée par le directeur alors que les faits reprochés à chacun méritent, à leurs yeux, des mesures différentes et proportionnelles.