On peut exploiter les gaz et pétroles de schiste de façon plus écologique. C'est la conclusion d'un rapport parlementaire présenté au Sénat. Delphine Batho rappelle la loi qui interdit la fracturation hydraulique.
Un duo pour un rapport. Jean-Claude Lenoir (sénateur UMP et ancien de chez EDF) et Christian Bataille (député PS), planchent depuis janvier sur le dossier sensible des techniques alternatives d'exploitation des « hydrocarbures non conventionnels en France » (gaz et pétroles de schiste, gaz de houille).
Depuis le 13 juillet 2011, la loi interdit la fracturation hydraulique en France, technique fréquemment utilisée pour l'extraction des gaz de schistes. Mais décriée pour son impact sur l'environnement. C'est le rapport Gallois de 2012, préconisant la reprise des recherches, qui a déclenché cette mission parlementaire.
Pavé dans la mare. L'étude préconise de « poursuivre et autoriser les recherches dans le sous-sol français » dont les richesses sont « mal connues ». De relancer « l'exploitation du gaz de houille un peu 'oublié', qui ne nécessite pas de fracturation hydraulique ». Troisième constat et pas des moindres : la fracturation hydraulique reste « la technique la plus efficace et la mieux maîtrisée. Des solutions existent pour le faire avec un impact acceptable sur l'environnement ».
Une vision alléchante. L'Agence internationale de l'énergie laisse entrevoir « un âge d'or » de l'énergie avec ces « hydrocarbures non conventionnels ». En France, les estimations portent sur 5 094 milliards de m3. « Nous ne disons pas que la France va devenir le Koweit », ajoute le sénateur Lenoir. Mais il affirme que l'on peut « réduire la facture énergétique tout en créant des emplois avec les hydrocarbures non conventionnels. » Et de constater « la révolution économique que connaissent les pays lorsqu'ils exploitent leurs ressources énergétiques ».
Un sujet ultra-politique. François Hollande ne veut pas ouvrir un nouveau front qui mette en cause l'alliance avec les Verts. Il a assuré qu'il n'y aurait pas d'exploitation sous son quinquennat.
Mais il a concédé que la recherche demeurait possible sur d'autres techniques. Hier, Delphine Batho, la ministre de l'Écologie et de l'Énergie, a exclu toute modification de la loi interdisant la fracture hydraulique, déplorant « les dégâts environnementaux » provoqués aux États-Unis. Le Conseil d'État examine actuellement une question prioritaire de constitutionnalité déposée par la société pétrolière américaineSchuepbach Energy qui conteste la loi française d'interdiction de la fracturation hydraulique.
Un duo pour un rapport. Jean-Claude Lenoir (sénateur UMP et ancien de chez EDF) et Christian Bataille (député PS), planchent depuis janvier sur le dossier sensible des techniques alternatives d'exploitation des « hydrocarbures non conventionnels en France » (gaz et pétroles de schiste, gaz de houille).
Depuis le 13 juillet 2011, la loi interdit la fracturation hydraulique en France, technique fréquemment utilisée pour l'extraction des gaz de schistes. Mais décriée pour son impact sur l'environnement. C'est le rapport Gallois de 2012, préconisant la reprise des recherches, qui a déclenché cette mission parlementaire.
Pavé dans la mare. L'étude préconise de « poursuivre et autoriser les recherches dans le sous-sol français » dont les richesses sont « mal connues ». De relancer « l'exploitation du gaz de houille un peu 'oublié', qui ne nécessite pas de fracturation hydraulique ». Troisième constat et pas des moindres : la fracturation hydraulique reste « la technique la plus efficace et la mieux maîtrisée. Des solutions existent pour le faire avec un impact acceptable sur l'environnement ».
Une vision alléchante. L'Agence internationale de l'énergie laisse entrevoir « un âge d'or » de l'énergie avec ces « hydrocarbures non conventionnels ». En France, les estimations portent sur 5 094 milliards de m3. « Nous ne disons pas que la France va devenir le Koweit », ajoute le sénateur Lenoir. Mais il affirme que l'on peut « réduire la facture énergétique tout en créant des emplois avec les hydrocarbures non conventionnels. » Et de constater « la révolution économique que connaissent les pays lorsqu'ils exploitent leurs ressources énergétiques ».
Un sujet ultra-politique. François Hollande ne veut pas ouvrir un nouveau front qui mette en cause l'alliance avec les Verts. Il a assuré qu'il n'y aurait pas d'exploitation sous son quinquennat.
Mais il a concédé que la recherche demeurait possible sur d'autres techniques. Hier, Delphine Batho, la ministre de l'Écologie et de l'Énergie, a exclu toute modification de la loi interdisant la fracture hydraulique, déplorant « les dégâts environnementaux » provoqués aux États-Unis. Le Conseil d'État examine actuellement une question prioritaire de constitutionnalité déposée par la société pétrolière américaineSchuepbach Energy qui conteste la loi française d'interdiction de la fracturation hydraulique.