Ce sans-gêne qui draguait sa femme devant lui pendant le ftor

A

AncienMembre

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Chers amis, je ne résiste pas à l’envie de vous raconter ces anecdotes que m’a confiées un très vieil ami, H., que j’ai croisé tout à fait par hasard après ma séance de squash, il y’a deux semaines.

H. est un garçon charmant, calme et pieux. De mémoire d’homme, je ne me souviens jamais l’avoir vu hausser le ton. Durant nos débats enflammés dans son studio à la résidence universitaire, c’était le seul à nous calmer en levant ses mains et en chuchotant : «
Calmez-vous les gars, c’est juste un débat. Vous n’allez pas changer le monde ce soir.». Il y’a de ça 8 ans, après la fin de ses études, il a épousé une jeune et jolie femme, douce et pieuse comme lui avec laquelle ils eurent deux enfants.

Nous sommes allés boire un verre dans un salon de thé pas loin du club de tennis où on s’est croisé. Sur place, pendant que nous bavardions, il m’a appris qu’il travaillait depuis quelques années en Suisse, à Lausanne, pour un grand groupe industriel. Quand il m’a dit ça, je lui ai demandé, le plus innocemment du monde «
Ah, tu es à Lausanne, tu as dû croiser Fayçal là-bas, non ? ». Il a immédiatement serré les dents en même temps qu’il a réprimé une grimace de dégoût.

Dès que j’ai vu ça, j’ai ouvert grand mes yeux en souriant, bu une gorgée, reposé le verre et me suis frotté les mains sous la table. Je savais qu’il y’avait là, face à moi, quelqu’un qui allait m’en raconter une bien bonne. Une bien bonne certes, mais j’étais bien loin de m’imaginer que j’allais crever de rire au point d’attirer l’attention des personnes assises autour de nous.

Avant de continuer, je dois rapidement vous parler de ce Fayçal, dont le prénom a été modifié bien entendu.

Fayçal est le mec le plus chiant, le plus sans gêne, le plus précieux, le plus chiqué que je connaisse. Assez mal fait de sa personne, soyons honnête, il se croit pourtant être d’une beauté éclatante. Je l’ai connu lors de ma première année de fac. On avait demandé à un ami à moi, qui vivait seul dans une chambre double à la résidence U, s’il pouvait l’héberger quelques jours, le temps qu’il puisse accéder à sa chambre dont la rénovation prévue pourtant pour la rentrée n’était pas terminée. Mon ami avait accepté. C’est en lui rendant visite un soir que j’ai connu cet énergumène aux mœurs bien curieuses. Par exemple, il refusait de boire un café dans un verre qui ne soit pas fait de porcelaine. La première fois que mon ami avait fait le café après l’avoir hébergé, il en avait versé deux verres, un pour lui et un pour Fayçal. Quand il lui a tendu son verre, l’impoli a levé sa main et lui a dit «
Je préfère que tu me le verses dans une tasse en porcelaine ». Mon ami lui ayant répondu ne pas en posséder, Fayçal lui a alors demandé sans gêne d’aller frapper chez les voisins pour leur en emprunter.

Autre chose à noter, il n’hésitait pas à porter les chaussettes de mon ami pour ne pas abîmer les siennes. Mon ami avait découvert un soir, tout à fait par hasard, en l’observant allongé sur le lit qu’il portait ses chaussettes. Dois-je vous préciser qu’il s’était arrogé le droit de dormir sur le lit, laissant mon ami, son hôte, dormir à même le sol ? Alors une fois, mon ami pensant que l’échange d’habits était tacitement accepté, il a enfilé un pull à Fayçal. Et quelle ne fut pas sa rage lorsque ce dernier le découvrit à la fac avec son pull. J’étais là et je peux témoigner qu’il a hurlé devant tout le monde. J’avais les yeux exorbités. Quand mon ami lui a expliqué qu’il s’était permis de porter le pull car lui avait porté ses chaussettes, il s’est doublement énervé. Il lui a rétorqué «
C’est un pull rare ! Je voulais être le tout premier à le porter dans le coin ! Maintenant tout le monde va penser que je t’imite quand ils me verront le porter plus tard ! En plus, il ne te va même pas. C’est un pull dont la couleur ne va qu’à mon teint (NDA : mon ami est un black marocain) ». J’allais réagir quand soudain il s’est passé les mains sur ses joues et a dit la bouche en cœur : « quoique, ayant un teint homogène et beau, toutes les couleurs me vont ». Ma bouche s’est asséchée sur le champ et mon pote m’a regardé et l’a regardé et a dit « Je rentre retirer le pull ».

Bien, vous le voyez, l’homme est curieux. Maintenant laissez-moi vous écrire ce que ce H. m’a raconté ce jour-là.

Mais avant de continuer la publication de ce texte, je ne faillirais pas à mon devoir de politesse et vous souhaite que la paix soit sur vous tout au long de cette lecture.

PS : Ci-dessous une petite vidéo teaser avec une petite review sur l'évolution de ma pelade.


 
H. m’a répondu : « Oui, j’ai croisé Fayçal. Je l’ai invité à rompre le jeune chez moi, tous les soirs du Ramadan. Je sais que ce n’est pas correct de dire ça Septime mais woullah j’ai regretté amèrement. ». J’ai failli recracher ma gorgée de jus de fruits de la passion. Je savais que H. ne connaissait pas bien Fayçal. A l’époque, quand il nous entendait se moquer de Fayçal et de ses manières bien étranges, il nous faisait la morale. Alors quand il m’a avoué avoir regretté amèrement, je n’ai pas pu m’empêcher de rigoler. Il a entendu que je finisse de rire et a repris son histoire : « Le premier jour du Ramadan, il a quitté son bureau à 17h et il est allé directement se garer en bas de chez moi. Ensuite il m’a appelé et m’a demandé où j’étais. J’ai pensé qu’en l’invitant manger pour le ftor, il aurait compris qu’il devrait se pointer quelques minutes avant. Mais pas cinq heures avant Septime ! Pas cinq heures ! Et puis tu le sais, chez moi tu es déjà venu, la cuisine est ouverte sur le salon. Nous allions faire quoi durant cinq heures ? Se prélasser au salon pendant que ma femme s’affaire en cuisine sous ses yeux ? ».

Quand il m’a dit ça, les yeux grands ouverts, je lui ai répondu en luttant pour ne pas exploser de rire parce que je sentais qu’il perdait ses nerfs à mesure qu’il se remémorait ce ramadan maudit :

- « Bien évidemment que non mon ami. Bien évidemment que non. Poursuit, je t’en prie. Qu’avez-vous bien fait pendant cinq heures ? Je me le demande présentement. Oh bon sang que je me le demande ! Je trépigne ! ».
- « En fait, il y’a pas loin un étang autour duquel il y’a un joli parc. Les gens y vont pour se balader, courir, lire sur l’herbe ou piqueniquer. Je lui ai proposé de m’attendre là-bas. Je finissais le boulot une heure après lui. »

Pendant cinq heures interminables, H. et Fayçal se sont baladés. Ce jour-là, H. ne savait pas encore à qui il avait à faire et il l’a su bien assez vite. Quand l’heure du ftor a sonné, ils se mirent tous à table. H., Fayçal, sa femme, leur petite fille et, endormie dans son landau, la petite dernière. Fayçal découvrait pour la toute première fois, la femme de H. Ce dernier avait remarqué qu’il mangeait en louchant sur sa femme. Soudain, Fayçal qui est pourtant fiancé s’adresse à la jolie épouse :

- Dis-moi, tu as quel âge ?

H. fut stupéfait. Silencieux, il se demandait où voulait en venir Fayçal en posant une telle question à son épouse qui, gênée lui répondit :

- Euh, j’ai vingt-cinq ans
- Ah oui. Bien, bien. Et tu as des sœurs ?

En entendant ça, mon ami a avalé de travers. Pendant que, le visage pourpre, il toussait à s’en étouffer, son épouse a répondu :

- Euh, non je n’ai qu’un frère.

Plus tard dans la nuit, quand H. quitta leur humble demeure, mon pote et son épouse firent le point. Elle demanda : « Mais tu ne m’avais pas dit qu’il allait se marier ? ». Il répondit « Ben si, je tombe des nues qu’il te pose une telle question ».

Il me dit également : « Septime, ce n’était que le premier jour et j’avais trouvé sa question simplement maladroite. Je ne m’imaginais pas ce que j’allais subir avec lui les jours qui allaient venir. Car je te le rappelle j’ai fait l’énorme bêtise de l’avoir invité à manger durant tout le ramadan … »

A suivre très rapidement
 
Le lendemain à 18h15, à peine H. eut traversé le seuil de son appartement qu’il entendit la sonnerie : DING DONG ! C’était Fayçal. A nouveau, ils sortent se balader autour de l’étang avant de revenir à l’heure du ftor. Alors que la petite famille s’apprêtait à manger, Fayçal a tiré de sa sacoche un sachet en boule et s’est dirigé vers la salle de bain. Quelques minutes plus tard, Fayçal est réapparut avec une nouvelle tenue, un bas de jogging et un teeshirt. En retournant s’assoir il a dit « J’ai apporté des vêtements pour être plus à l’aise. ».

Mon pote et son épouse furent tout d’abord étonnés et le furent davantage en assistant au spectacle qui se déroulait sous leurs yeux. En effet, toutes les deux ou trois bouchées, H. se levait, pour épousseter son teeshirt et son pantalon puis se rasseyait. Et à chaque mets qu’il mettait en bouche, il ne pouvait s’empêcher de le commenter « mmm ca c pas trop mon style ... mmm ca ça va… mmm ça c’est un peu amère je trouve ... mmmmm la tarte est délicieuse. Je peux en emmener chez moi ? ».

« Woullah Septime, il me tapait sur le système à tout commenter, me disait H., mais le pire c’est qu’il me faisait passer pour un rigolo devant ma femme et ma petite fille.
« Comment ça khouya H. ?Lui demandai-je, comment te faisait-il passer pour un rigolo ? Raconte-moi tout s’il te plais ! Oh que j’aimerais tout savoir dans les détails … ».

Ce soir-là, pendant qu’ils rompaient le ftor, ils se sont mis à parler politique et actualité. A chaque fois que mon pote affirmait quelque chose, Fayçal niait. Un moment il est allé jusqu’à regarder son épouse et, en le désignant du pouce il a dit dédaigneux « Mais il est totalement à côté de la plaque lui ! ». H. allait éclater de colère. Pendant que moi j’allais éclater de rire quand il m’a dit qu’un moment, alors qu’il goûtait une tarte, il a essayé de deviner les ingrédients. Il a regardé le plafond en mâchant lentement et il a dit « Il y’a du citron non ? ». Et mon pote de rajouter « Oui, on dirait ». Et Fayçal de le finir « Mais arrête de faire genre, t’y connais rien » et il a claqué de rire en regardant son épouse.

D’ailleurs plus le temps passait et plus il parlait de plus en plus librement avec l’épouse de H. Un moment il est allé jusqu’à lui dire : « Moi ce que j’aime vraiment bien pendant ramadan ça serait d’avoir les msemens, ceux qui sont fourrés, moi j’aime bien quand y’a un peu de viande hachée avec et du felfel cuit à feu doux ». Mon pote avait bien compris qu’il était en train de faire une commande pour le lendemain.

A la fin du ftor, une fois Fayçal partit, son épouse dit «ben j’allais justement faire des msemens demain.» Il a crié "Nan ! Tu n’en fais pas !". Lui qui était très calme de nature et si pieux, il n’en pouvait plus : « il va croire que tu l’as fait pour lui et qu’il est au resto ici ! »

A suivre
 
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Chers amis, je ne résiste pas à l’envie de vous raconter ces anecdotes que m’a confiées un très vieil ami, H., que j’ai croisé tout à fait par hasard après ma séance de squash, il y’a deux semaines.

H. est un garçon charmant, calme et pieux. De mémoire d’homme, je ne me souviens jamais l’avoir vu hausser le ton. Durant nos débats enflammés dans son studio à la résidence universitaire, c’était le seul à nous calmer en levant ses mains et en chuchotant : «
Calmez-vous les gars, c’est juste un débat. Vous n’allez pas changer le monde ce soir.». Il y’a de ça 8 ans, après la fin de ses études, il a épousé une jeune et jolie femme, douce et pieuse comme lui avec laquelle ils eurent deux enfants.

Nous sommes allés boire un verre dans un salon de thé pas loin du club de tennis où on s’est croisé. Sur place, pendant que nous bavardions, il m’a appris qu’il travaillait depuis quelques années en Suisse, à Lausanne, pour un grand groupe industriel. Quand il m’a dit ça, je lui ai demandé, le plus innocemment du monde «
Ah, tu es à Lausanne, tu as dû croiser Fayçal là-bas, non ? ». Il a immédiatement serré les dents en même temps qu’il a réprimé une grimace de dégoût.

Dès que j’ai vu ça, j’ai ouvert grand mes yeux en souriant, bu une gorgée, reposé le verre et me suis frotté les mains sous la table. Je savais qu’il y’avait là, face à moi, quelqu’un qui allait m’en raconter une bien bonne. Une bien bonne certes, mais j’étais bien loin de m’imaginer que j’allais crever de rire au point d’attirer l’attention des personnes assises autour de nous.

Avant de continuer, je dois rapidement vous parler de ce Fayçal, dont le prénom a été modifié bien entendu.

Fayçal est le mec le plus chiant, le plus sans gêne, le plus précieux, le plus chiqué que je connaisse. Assez mal fait de sa personne, soyons honnête, il se croit pourtant être d’une beauté éclatante. Je l’ai connu lors de ma première année de fac. On avait demandé à un ami à moi, qui vivait seul dans une chambre double à la résidence U, s’il pouvait l’héberger quelques jours, le temps qu’il puisse accéder à sa chambre dont la rénovation prévue pourtant pour la rentrée n’était pas terminée. Mon ami avait accepté. C’est en lui rendant visite un soir que j’ai connu cet énergumène aux mœurs bien curieuses. Par exemple, il refusait de boire un café dans un verre qui ne soit pas fait de porcelaine. La première fois que mon ami avait fait le café après l’avoir hébergé, il en avait versé deux verres, un pour lui et un pour Fayçal. Quand il lui a tendu son verre, l’impoli a levé sa main et lui a dit «
Je préfère que tu me le verses dans une tasse en porcelaine ». Mon ami lui ayant répondu ne pas en posséder, Fayçal lui a alors demandé sans gêne d’aller frapper chez les voisins pour leur en emprunter.

Autre chose à noter, il n’hésitait pas à porter les chaussettes de mon ami pour ne pas abîmer les siennes. Mon ami avait découvert un soir, tout à fait par hasard, en l’observant allongé sur le lit qu’il portait ses chaussettes. Dois-je vous préciser qu’il s’était arrogé le droit de dormir sur le lit, laissant mon ami, son hôte, dormir à même le sol ? Alors une fois, mon ami pensant que l’échange d’habits était tacitement accepté, il a enfilé un pull à Fayçal. Et quelle ne fut pas sa rage lorsque ce dernier le découvrit à la fac avec son pull. J’étais là et je peux témoigner qu’il a hurlé devant tout le monde. J’avais les yeux exorbités. Quand mon ami lui a expliqué qu’il s’était permis de porter le pull car lui avait porté ses chaussettes, il s’est doublement énervé. Il lui a rétorqué «
C’est un pull rare ! Je voulais être le tout premier à le porter dans le coin ! Maintenant tout le monde va penser que je t’imite quand ils me verront le porter plus tard ! En plus, il ne te va même pas. C’est un pull dont la couleur ne va qu’à mon teint (NDA : mon ami est un black marocain) ». J’allais réagir quand soudain il s’est passé les mains sur ses joues et a dit la bouche en cœur : « quoique, ayant un teint homogène et beau, toutes les couleurs me vont ». Ma bouche s’est asséchée sur le champ et mon pote m’a regardé et l’a regardé et a dit « Je rentre retirer le pull ».

Bien, vous le voyez, l’homme est curieux. Maintenant laissez-moi vous écrire ce que ce H. m’a raconté ce jour-là.

Mais avant de continuer la publication de ce texte, je ne faillirais pas à mon devoir de politesse et vous souhaite que la paix soit sur vous tout au long de cette lecture.

PS : Ci-dessous une petite vidéo teaser avec une petite review sur l'évolution de ma pelade.


J'adore te lire !
Mon petit Amine Maalouf :love:

Ta pelade s'est étendue va s'étendre encore si tu me fais rien. Rases ta barbe et prend rdv chez le dermatologue. T'as testé l'ail ou pas ?
 
Le troisième jour, la même histoire que la veille, mon pote qui traverse le seuil de son appartement à 18h et qui entend sonner à la porte. Il va à la fenêtre et lui dit « J’arrive». Pendant qu’il descendait les escaliers, il se posait de sérieuses questions sur l’attitude de Fayçal. Cette façon sans-gêne de s’adresser à son épouse, de lui demander son âge, si elle avait une sœur. C’était comme s’il lui disait : « je te trouve très attirante mais tu es prise, n’aurais tu pas une sœur comme toi pour le pur bogoss que tu as face à toi ? ». Arrivé en bas, il tombe nez à nez avec Fayçal et lui dit :

- On marche vers l’étang comme d’habitude
- Oui mais vois-tu aujourd’hui j’ai apporté de bonnes dattes bien juteuses. Je vais les monter.

H. sachant sa femme seule à la maison lui dit :

- Mais qu’est-ce que tu racontes ? Ça va ? Aller viens on montera les dattes plus tard. Remet les dans ta voiture.
- Mais autant les monter tout de suite. (Puis en ouvrant la boite de dattes et en les lui montrant). Regarde comment elles sont bien bonnes et juteuses. Il faut les mettre au frais. Tu n’as qu’à m’attendre, je les monte en vitesse.

H. qui trouvait cette attitude de plus en plus inquiétante, se met à perdre patience :

- Mais c bon il est 18h et on mange a presque 22h personne ne mangera les dattes maintenant de toute façon, remet les dans ta voiture.

Il devenait de plus en plus inquiet et m’a dit "Septime, je ne comprenais pas ou il voulait en venir, il savait bien que ma femme était seule et préparait le repas bordel.".


A suivre

PS : @ViViWest3ood , tu me compares à Maalouf ? Oh Bon DIeu, comment ca me fait plaisir ! A propos de la pelade, J'ai acheté de l'ail aujourd'hui, j'ai mis pour l'instant que de l'huile de ricin et je t'avoue que je paniqueeeee ...
 
C'est bien écrit mais c'est un peu long, trop de détails, un peu comme marcel proust, du coup on a tendance à lacher un peu le texte...

En tout cas, tes un bonhomme, t'hésite pas à briser ton anonymat en mettant une video de toi sur le forum.
 
Le troisième jour, la même histoire que la veille, mon pote qui traverse le seuil de son appartement à 18h et qui entend sonner à la porte. Il va à la fenêtre et lui dit « J’arrive». Pendant qu’il descendait les escaliers, il se posait de sérieuses questions sur l’attitude de Fayçal. Cette façon sans-gêne de s’adresser à son épouse, de lui demander son âge, si elle avait une sœur. C’était comme s’il lui disait : « je te trouve très attirante mais tu es prise, n’aurais tu pas une sœur comme toi pour le pur bogoss que tu as face à toi ? ». Arrivé en bas, il tombe nez à nez avec Fayçal et lui dit :

- On marche vers l’étang comme d’habitude
- Oui mais vois-tu aujourd’hui j’ai apporté de bonnes dattes bien juteuses. Je vais les monter.

H. sachant sa femme seule à la maison lui dit :

- Mais qu’est-ce que tu racontes ? Ça va ? Aller viens on montera les dattes plus tard. Remet les dans ta voiture.
- Mais autant les monter tout de suite. (Puis en ouvrant la boite de dattes et en les lui montrant). Regarde comment elles sont bien bonnes et juteuses. Il faut les mettre au frais. Tu n’as qu’à m’attendre, je les monte en vitesse.

H. qui trouvait cette attitude de plus en plus inquiétante, se met à perdre patience :

- Mais c bon il est 18h et on mange a presque 22h personne ne mangera les dattes maintenant de toute façon, remet les dans ta voiture.

Il devenait de plus en plus inquiet et m’a dit "Septime, je ne comprenais pas ou il voulait en venir, il savait bien que ma femme était seule et préparait le repas bordel.".


A suivre

PS : @ViViWest3ood , tu me compares à Maalouf ? Oh Bon DIeu, comment ca me fait plaisir ! A propos de la pelade, J'ai acheté de l'ail aujourd'hui, j'ai mis pour l'instant que de l'huile de ricin et je t'avoue que je paniqueeeee ...

Tu te rend pas compte tu as une belle plume !
L'huile de ricin ne fera rien ! Donc oublis
Vu l'évolution de la surface, je pencherais plus pour un parasite.
Prends rdv avec un dermatologue qui te prescrira un traitement local !
 
Le quatrième jour, c’est à 17h00, alors qu’il n’est pas encore rentré chez lui que H. sens son portable vibrer dans sa poche. Bzzzzz …. Bzzzzz « Allo, Allo ! C’est moi ! T’as fini maintenant ? » Mon ami, déjà à bout de nerfs "non toujours pas ... ". 15 minutes plus tard, bzzzzz bzzzzz : « et maintenant ? »

« Woullah Septime qu’il m’appelait toutes les 10 minutes pour me demander où j’en étais ! Il me mettait la pression ! »

Arrivé devant chez lui, H. trouve Fayçal toute sourire avec son sachet-tenue relax à la main. Il lui dit salam et embraye :

- Fayçal je fini toujours vers 17h, trouve-toi un truc à faire jusqu’à 18h en attendant que je vienne. Va au jemeh, sali les salats de la journée en attendant. Sinon c’est ramadan, lit un peu le coran
- Euh d’accord

Le lendemain c'est à 17h30 que son portable vibre au lieu de 17h (comment j'ai crié de rire à ce moment). BZZZZ, BZZZZZ, BZZZZZ. H. n’avait pas envie de décrocher, mais il savait que s’il ne le faisait pas, Fayçal sonnerait chez lui direct alors qu’il n y a que sa femme et ses enfants. Donc la mort dans l'âme il décrocha avec de la sueur au front.

- Allo Fayçal
- Allo je suis sorti du jemeh t es la ?
- Non, je t’ai dit que je finissais aux environs de 18h. Occupe-toi s’il te plaît.
- Mais je fais quoi je ne connais rien moi ici. Et si je t’attendais chez toi ?
- Quoi ? Mais … vas donc à la mosquée lire le coran chouya
- Euh, ok

Vers 18h, H. rentre chez lui et trouve Fayçal garé devant chez lui, comme les flics en filature avec le paquet de donut’s. Il en peut plus, il sent qu’il va craquer …



A suivre
 
Le quatrième jour, c’est à 17h00, alors qu’il n’est pas encore rentré chez lui que H. sens son portable vibrer dans sa poche. Bzzzzz …. Bzzzzz « Allo, Allo ! C’est moi ! T’as fini maintenant ? » Mon ami, déjà à bout de nerfs "non toujours pas ... ". 15 minutes plus tard : « et maintenant ? »

« Woullah Septime qu’il m’appelait toutes les 10 minutes pour me demander où j’en étais ! Il me mettait la pression ! »

Arrivé devant chez lui, H. trouve Fayçal toute sourire avec son sachet-tenue relax à la main. Il lui dit salam et embraye :

- Fayçal je fini toujours vers 17h, trouve-toi un truc à faire jusqu’à 18h en attendant que je vienne. Va au jemeh, sali les salats de la journée en attendant. Sinon c’est ramadan, lit un peu le coran
- Euh d’accord

Le lendemain c'est à 17h30 que son portable vibre au lieu de 17h (comment j'ai crié de rire à ce moment). BZZZZ, BZZZZZ, BZZZZZ. H. n’avait pas envie de décrocher, mais il savait que s’il ne le faisait pas, Fayçal sonnerait chez lui direct alors qu’il n y a que sa femme et ses enfants. Donc la mort dans l'âme il décrocha avec de la sueur au front.

- Allo Fayçal
- Allo je suis sorti du jemeh t es la ?
- Non, je t’ai dit que je finissais aux environs de 18h. Occupe-toi s’il te plaît.
- Mais je fais quoi je ne connais rien moi ici. Et si je t’attendais chez toi ?
- Quoi ? Mais … vas donc à la mosquée lire le coran chouya
- Euh, ok

Vers 18h, H. rentre chez lui et trouve Fayçal garé devant chez lui, comme les flics en filature avec le paquet de donut’s. Il en peut plus, il sent qu’il va craquer …



A suivre
hannnn il osé pénetrer le domicile avec sa femme à l'intérieur mais je huuuurle :D
 
Vers 18h, H. rentre chez lui et trouve Fayçal garé devant chez lui, comme les flics en filature avec le paquet de donut’s. Il en peut plus, il sent qu’il va craquer …

Il s’approcha de Fayçal qui, en le voyant, sorti de sa voiture son sachet relax à la main. Il lui sert la main et l’invite à monter. Je me souviens qu’il m’a dit à ce moment-là : « Septime, tu sais Fayçal était déjà très à l’aise au début, mais il se lâchait de plus en plus au fil des jours. En effet j’ouvrais la porte de l’appart et nous entrions. Et comme tu le sais, il y a un couloir qui mène au salon. J’y allais, mais lui ne me suivait pas. Il allait directement à la cuisine, ou ma femme préparait le repas. Sans gêne, il allait voir ce qui était prévu au menu en disant "Salam, alors il y a quoi au menu aujourd’hui ? ", puis ma femme lui répondait. Parfois il la taquinait. J’étais obligé de l’appeler pour qu’il vienne me rejoindre au salon ».

Comme d’habitude, quand l’heure du ftor approchait, Fayçal allait à la salle de bain enfiler sa tenue relax. Mais cette fois-ci il mit un peu plus de temps. Il… prenait une douche ! Il ressorti de la salle de bain douché, coiffé et parfumé. H. a même remarqué qu’il avait soigné sa coiffure. Il sentait une rage montée en lui, mais devant sa famille, il ne voulait pas exploser.

Ils se mirent à manger et comme d’habitude Fayçal commentait, donnait des notes aux mets, félicitait sa femme. Une fois le repas terminé, il alla s’allonger. Plus tard mon pote vint le chercher pour aller prier les tarawihs mais comme souvent il essayait d’esquiver : « Ah ouais ? Mais il est tard quand même nan ?». H. l’emmenait quand même. Pendant la prière mon pote doublait de ferveur et en faisait des douas pour qu’Allah l’éloigne de Fayçal qui s’averait être un profiteur hors pairs.

Allah l’avait-il écouté ? … Non je ne crois pas

A suivre
 
Il doublait de ferveur dans la prière pour éloigner Faycal je suis XPTDR....normalement on prie pour nos péchés, pour des trucs ultra importants...le mec lui a tellement pourri la vie qu'il se met à doubler de ferveur dans ses prieres de tarawih pour ça... j'aurais fait pareil hahahahahahahahahahahahha
 
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