LEMONDE.FR avec AFP, Reuters et AP | 12.11.08 | 19h38 Mis à jour le 12.11.08 | 19h53
Un soldat irakien, giflé par un soldat américain lors d'une patrouille mixte dans le nord de l'Irak, a ouvert le feu tuant deux soldats américains et en blessant six avant de se faire tuer. "Deux soldats ont été tués et six ont été blessés par un tir d'armes légères dans une caserne de l'armée irakienne à Mossoul. Les premiers éléments indiquent que l'assaillant était un soldat irakien", a annoncé un porte-parole de l'armée américaine pour la région nord de l'Irak. "Le soldat irakien a été tué en contre-attaque", a ajouté le porte-parole militaire, précisant que l'incident fait l'objet d'une "enquête complète". Selon la source au ministère de l'intérieur irakien, un soldat américain a giflé un soldat irakien provoquant sa riposte armée.
Cet incident porte à quatre mille cent quatre-vingt-quinze le nombre de militaires américains tués en Irak depuis l'invasion de mars 2003, selon un bilan établi à partir du site internet indépendant icasualties.org.
REGAIN DE VIOLENCES À BAGDAD
Le même jour, trois attentats à la voiture piégée ont endeuillé la capitale irakienne, tuant une vingtaine de personnes et faisant plus de soixante-dix blessés, selon la police. Ces attaques, pour le troisième jour consécutif, soulignent la fragilité des progrès récents pour ramener la sécurité à Bagdad.
A 370 km au nord de la capitale, deux surs chrétiennes irakiennes ont été assassinées et leur mère blessée dans une attaque contre leur maison à Mossoul. Quelque trente-cinq mille policiers et soldats irakiens sont déployés à Mossoul, considérée comme l'une des villes les plus dangereuses du pays. Théâtre récemment de violences antichrétiennes, cette ville est considérée par l'armée américaine comme le "dernier bastion urbain d'Al-Qaida".
Le haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés a annoncé mardi que plusieurs centaines de familles chrétiennes, qui avaient fui Mossoul en octobre en raison des violences contre leur communauté, avaient commencé à rentrer chez elles. Les chrétiens d'Irak sont régulièrement pris pour cible par des insurgés, chiites comme sunnites : enlèvements, meurtres et attentats. Sur quelque huit cent mille, presque deux cent cinquante mille d'entre eux ont quitté le pays depuis l'invasion américaine de mars 2003.
Un soldat irakien, giflé par un soldat américain lors d'une patrouille mixte dans le nord de l'Irak, a ouvert le feu tuant deux soldats américains et en blessant six avant de se faire tuer. "Deux soldats ont été tués et six ont été blessés par un tir d'armes légères dans une caserne de l'armée irakienne à Mossoul. Les premiers éléments indiquent que l'assaillant était un soldat irakien", a annoncé un porte-parole de l'armée américaine pour la région nord de l'Irak. "Le soldat irakien a été tué en contre-attaque", a ajouté le porte-parole militaire, précisant que l'incident fait l'objet d'une "enquête complète". Selon la source au ministère de l'intérieur irakien, un soldat américain a giflé un soldat irakien provoquant sa riposte armée.
Cet incident porte à quatre mille cent quatre-vingt-quinze le nombre de militaires américains tués en Irak depuis l'invasion de mars 2003, selon un bilan établi à partir du site internet indépendant icasualties.org.
REGAIN DE VIOLENCES À BAGDAD
Le même jour, trois attentats à la voiture piégée ont endeuillé la capitale irakienne, tuant une vingtaine de personnes et faisant plus de soixante-dix blessés, selon la police. Ces attaques, pour le troisième jour consécutif, soulignent la fragilité des progrès récents pour ramener la sécurité à Bagdad.
A 370 km au nord de la capitale, deux surs chrétiennes irakiennes ont été assassinées et leur mère blessée dans une attaque contre leur maison à Mossoul. Quelque trente-cinq mille policiers et soldats irakiens sont déployés à Mossoul, considérée comme l'une des villes les plus dangereuses du pays. Théâtre récemment de violences antichrétiennes, cette ville est considérée par l'armée américaine comme le "dernier bastion urbain d'Al-Qaida".
Le haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés a annoncé mardi que plusieurs centaines de familles chrétiennes, qui avaient fui Mossoul en octobre en raison des violences contre leur communauté, avaient commencé à rentrer chez elles. Les chrétiens d'Irak sont régulièrement pris pour cible par des insurgés, chiites comme sunnites : enlèvements, meurtres et attentats. Sur quelque huit cent mille, presque deux cent cinquante mille d'entre eux ont quitté le pays depuis l'invasion américaine de mars 2003.